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19 août 2022 - Saint Jean Eudes
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L'évangile du jour
« Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, et ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 34-40)

En ce temps-là, Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
21 septembre 28
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 4 - ch 281.10
2ème année vie publique

       (...) Jésus se tait et, comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple.

       Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance pour demander :

       « Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi, à moi aussi.

       – Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?

       – “ Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ”

       – Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.

       – Et quel est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ?  (...)


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Réparation des profanations eucharistiques

Jésus dit :

[...] “Maintenant, je vais te demander une chose. Tu sais, et tu y penses avec douleur, qu’un grand nombre d’hosties sont éparpillées parmi les saletés et les ruines dans la dévastation des églises. C’est comme si j’étais moi-même renversé parce que je suis dans le Saint Sacrement. Eh bien, étends idéalement ton amour comme un tapis précieux, comme une nappe du lin le plus pur pour me recueillir, moi-Eucharistie, frappé, blessé, profané, chassé de mes tabernacles, non par ces petits hommes qui frappent mes églises – ils ne sont que les instruments – mais par Satan qui inspire leurs actions, Satan qui sait que le temps presse et que cette lutte est parmi les luttes décisives qui anticipent ma venue.

Oui. Derrière le paravent des races, des hégémonies, des droits, derrière le mobile des nécessités politiques se cachent en réalité le Ciel et l’Enfer qui se combattent. Et il suffirait que la moitié des croyants dans le vrai Dieu – mais que dis-je ? Moins que cela, moins du quart des croyants – croient réellement en mon Nom pour que les armes de Satan soient domptées. Mais où est la Foi ?

Aime le moi Eucharistique. L’Eucharistie est le cœur de Dieu, c’est mon cœur. Je vous ai donné mon cœur à la dernière cène ; pourvu que vous le vouliez, je vous le donne toujours. Et vous ne concevrez pas le Christ en vous et vous ne lui donnerez pas le jour si vous ne savez pas faire vivre son cœur en vous. Lorsqu’une créature se forme dans les entrailles d’une femme, qu’est-ce qui se forme en premier ? Le cœur. Il en est ainsi pour la vie de l’esprit. Vous ne pourrez donner le Christ si vous ne formez pas en vous son cœur en aimant l’Eucharistie qui est Vie et vraie Vie. En aimant comme ma Mère m’aima dès ma conception.

Oh ! Quelles caresses à travers sa chair vierge, à moi, informe et minuscule, qui palpitais en elle, avec mon petit cœur embryonnaire ! Oh ! Quels frémissements je communiquais à son cœur, à travers les replis obscurs de l’organisme, des profondeurs de ce tabernacle vivant où je me formais afin de naître et de mourir pour vous, en crucifiant le cœur de ma Maman à la même croix, pour vous !

Mais ces mêmes frémissements, je les communique à votre cœur quand vous me recevez. Votre pesanteur charnelle et intellectuelle ne vous permet pas de les percevoir, mais je vous les donne. Ouvre-toi entièrement pour me recevoir.

Plusieurs fois par jour – je ne peux pas te dire à chaque instant, mais si tu étais un chérubin et non une créature qui connaît les faiblesses de la matière, je te dirais à chaque instant – répète cette prière : ‘O Jésus, qui es frappé dans nos églises par la main de Satan, je t’adore dans toutes les hosties détruites et éparpillées dans les décombres. Prends-moi pour ton ciboire, ton trône, ton autel. Je sais que je ne suis pas digne, mais tu aimes rester parmi ceux qui t’aiment, et je t’aime pour moi et pour ceux qui ne t’aiment pas. Que la douleur m’empourpre comme du sang afin que je devienne un digne ornement pour te recevoir, toi qui veux être semblable à nous en ce temps de guerre. Que mon amour soit une lampe qui brûle devant toi, très saint, et mon holocauste, de l’encens. Ainsi soit-il’.”

Les Cahiers de 1943, 31 mai