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L'évangile du jour
« Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ » (Mt 13, 44-46)

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
2 juin 28
Lieu
vers le lac Mérom
Livre
Tome 4 - ch 237.4
2ème année vie publique

        (…) Ecoutez : Un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit :

       “ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ”

       “ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre.

       Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire.

       Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle. (…)


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Les effets de l’Eucharistie (1/2)

Jésus dit :

“Si ma Chair est réellement nourriture et mon Sang boisson, comment se fait-il que vos âmes meurent d’inanition ? Comment se fait-il que vous ne grandissez pas dans la vie de la grâce ?

Il y en a beaucoup pour qui c’est comme si mes églises n’avaient pas de ciboire. Ce sont ceux qui m’ont renié ou oublié. Mais il y en a aussi beaucoup qui se nourrissent de moi. Et malgré cela, ils ne font aucun progrès, tandis que chez d’autres, chaque union avec moi-Eucharistie apporte un accroissement de grâce. Je vais t’expliquer les causes de ces différences.

Il y a ceux qui sont parfaits : ils me cherchent uniquement parce qu’ils savent que ma joie, c’est d’être accueilli dans le cœur des humains et qu’il n’y a pas de plus grande joie pour eux que de devenir une seule chose avec moi. En ceux-ci, la rencontre eucharistique devient fusion, et l’ardeur qui émane de moi et qui se dégage d’eux est si forte que, comme deux métaux dans un creuset, nous devenons une seule chose. Naturellement, plus la fusion est parfaite et plus la créature prend mon empreinte, mes propriétés, mes beautés. C’est ainsi que savent s’unir à moi ceux que vous appelez les ‘Saints’, c’est-à-dire les êtres parfaits qui ont compris qui je suis.

Mais j’apporte des grâces indicibles et je transfuse ma grâce à toutes les âmes qui viennent à moi avec un véritable transport et un cœur pur, de sorte qu’elles procèdent sur le chemin de la vie et, même si elle n’atteignent pas une sainteté éclatante, reconnue par le monde, elles atteignent toujours la vie éternelle, car celui qui demeure en moi a la vie éternelle.

Pour toutes les âmes qui savent venir à moi avec l’ardeur des premiers et la confiance des seconds, qui me donnent tout ce qu’elles sont en mesure de donner, c’est-à-dire tout l’amour dont elles sont capables, pour ces âmes je suis prêt à accomplir des prodiges de miracles pourvu que je puisse m’unir à elles. Le plus beau ciel pour moi est dans le cœur des créatures qui m’aiment. Pour elles, même si la rage de Satan détruisait toutes les églises, je descendrais, sous forme eucharistique, du haut des Cieux. Mes anges me porteraient aux âmes affamées de moi, pain vivant qui descend du Ciel.

D’ailleurs, ceci n’est pas nouveau. Lorsque la foi était encore flamme d’amour vivant, j’ai su aller vers des âmes séraphiques ensevelies dans les ermitages ou les cellules murées. Je n’ai pas besoin de cathédrales pour me contenir. Un cœur que l’amour consacre me suffit. La plus vaste et la plus splendide cathédrale est toujours trop étroite et trop pauvre pour moi, Dieu qui remplis de moi tout ce qui est. Toute œuvre humaine est sujette aux limitations de l’humain et je suis infini. Alors que votre cœur n’est pas trop étroit ou trop pauvre pour moi si la charité l’embrase. Et la plus belle cathédrale est celle de votre âme habitée par Dieu.[...] ”

Les Cahiers de 1943, 10 juin