Partager sur
17juillet2015
15 juillet 2022 - Saint Bonaventure
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Je veux la miséricorde » (Mt 12, 1-8)

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
jesus-maitre-du-sabbat.jpg
Date
6 mai 28
Lieu
Près d'Ashqelôn
Livre
Tome 3 - ch 217.3
2ème année vie publique

        (…) Mais en attendant, toi qui te prétends saint, pourquoi permets-tu certaines choses ? Toi qui te dis Maître, pourquoi n’instruis-tu pas tes apôtres, avant les autres ? Regarde-les, derrière toi ! Les voilà, avec encore l’instrument du péché dans leurs mains ! Tu les vois ? Ils ont cueilli des épis, or c’est le sabbat. Ils ont cueilli des épis qui ne leur appartenaient pas. Ils ont violé le sabbat et ils ont volé. »

        Pierre répond :

        « Nous avions faim. Nous avons demandé logement et nourriture au village où nous sommes arrivés hier soir. Ils nous ont chassés. Seule une petite vieille nous a donné de son pain et une poignée d’olives. Que Dieu le lui rende au centuple, car elle a donné tout ce qu’elle avait et s’est contentée de demander une bénédiction. Nous avons marché pendant un mille, puis nous nous sommes arrêtés, comme la Loi le prescrit, et nous avons bu l’eau d’un ruisseau. Plus tard, au crépuscule, nous sommes allés à cette maison… Ils nous ont repoussés. Tu vois que nous avions la volonté d’obéir à la Loi.

        – Mais vous ne l’avez pas fait. Il n’est pas permis, pendant le sabbat, de faire des travaux manuels et il n’est jamais permis de prendre ce qui appartient à autrui. Mes amis et moi, nous en sommes scandalisés.

        – Moi, au contraire, je ne le suis pas, dit Jésus. N’avez-vous jamais lu comment David, à Nob, prit les pains consacrés pour se nourrir, lui et ses compagnons ? Les pains consacrés appartenaient à Dieu, dans sa maison, réservés par un ordre éternel aux prêtres. Il est dit : “ Ils appartiendront à Aaron et à ses fils qui les mangeront en un lieu sacré, car c’est une chose très sainte. ” Néanmoins, David les prit pour lui et ses compagnons parce qu’ils avaient faim. Or si le saint roi entra dans la maison de Dieu et mangea les pains consacrés le jour du sabbat, lui à qui il n’était pas permis de s’en nourrir – pourtant la chose ne lui fut pas comptée comme péché puisque Dieu continua encore après cela de lui garder son amour –, comment peux-tu dire que nous sommes pécheurs si nous cueillons sur le sol de Dieu les épis qui ont poussé et mûri par sa volonté, les épis qui appartiennent aussi aux oiseaux ? et tu refuses que les hommes s’en nourrissent, eux qui sont les enfants du Père ?


Logo approfondir
Approfondir
EgliseIlePin-GIMP
La pénitence et l’amour peuvent faire dévier le cours des événements

Jésus dit encore:

“Ils croient que la pénitence est une chose inutile, dépassée, une manie tranquille. Il n’y a que la pénitence et l’amour qui aient du poids aux yeux de Dieu pour arrêter les évènements et en faire dévier le cours.

Vous avez plus besoin d’amour que de pain. Et pourtant vous trimez pour vous procurer le pain, vous volant un quignon les uns aux autres comme des chiens affamés, dont vous êtes en fait peu dissemblables, prêts comme eux à vous entredéchirer pour une poignée de terre et une fumée d’orgueil. Tandis que pour acquérir et posséder l’amour, vous ne faites rien. Vous ne vous en occupez pas.

Misérables créatures, savez-vous ce que vous faites en négligeant l’amour ? Vous perdez Dieu, son aide sur terre, sa vue au ciel. Que dois-je faire pour vous le faire comprendre si mes fléaux ne suffisent pas, si mes bontés ne servent à rien ? De quelle façon dois-je faire descendre le Paraclet, sous quelle forme, pour qu’il vous investisse et vous sauve ? Si le globe de feu porté par le vent rapide descendait sur chacun d’entre vous pour une nouvelle Pentecôte sans se diviser en ces langues de feu qui, autrefois, furent suffisantes sur de pauvres pêcheurs, frustes et ignorants mais aimants, mais descendait entier sur chacun de vous, ce ne serait encore pas suffisant pour vous enflammer de Dieu. Il vous faudrait d’abord débarrasser votre âme de vos faux dieux, et vous ne voulez pas le faire car vous les préférez à moi, qui suis le vrai Dieu.

Vous êtes perdus s’il ne s’accomplit pas un miracle. Changez de direction et priez l’Amour.”

Les Cahiers de 1943, 1er juin