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FR-Evangile-Illustre-2018-07-21 web
16 juillet 2022 - Notre-Dame du mont Carmel
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L'évangile du jour
« Il les guérit tous » (Mt 12, 14-21)

En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 263.3
2ème année vie publique

       (…) Si quelqu’un veut ajouter quelque chose, qu’il le fasse.

       – Nous te demandons si c’est pour nous, les pharisiens, que tu as parlé.

       – La synagogue serait-elle pleine de pharisiens ? Vous êtes quatre. La foule comprend des centaines de personnes. La parole est pour tout le monde.

       – L’allusion était pourtant claire.

       – En vérité, on n’a jamais vu quiconque s’accuser de lui-même alors qu’il n’est désigné que par une comparaison ! Or c’est ce que vous faites. Mais pourquoi vous accusez-vous si, moi, je ne vous accuse pas ? Peut-être savez-vous que vous agissez comme je l’ai dit ? Moi, je l’ignore. Mais, s’il en est ainsi, repentez-vous-en. Car l’homme est faible et peut pécher. Mais Dieu lui pardonne s’il se forme en lui un repentir sincère accompagné du désir de ne plus pécher. Mais il est certain que persévérer dans le mal est un double péché et le pardon ne descend pas sur lui.

       – Nous, nous n’avons pas ce péché.

       – Dans ce cas, ne vous affligez pas de mes paroles. »

       L’incident est clos et la synagogue se remplit du chant des hymnes. Puis l’assemblée semble devoir se séparer sans autre incident.


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La fête de Notre-Dame du Mont-Carmel

[Maria Valtorta écrit : ]

[...] Je me suis mise à prier fort paisiblement, pendant que Marta continuait à dormir. Couchée sur le côté gauche, j’avais commencé depuis peu lorsque j’ai entendu derrière moi ce bruit de pas à peine perceptible de la Mère que je connais bien, puisque j’ai senti ses mains caresser mon front et ma tête. Après m’être mise sur le dos pour ne pas lui tourner le dos, j’étais recueillie et bienheureuse sous ses caresses légères, délicates.

J’ai osé davantage. Comme, du front, sa main maternelle descendait me caresser les joues, j’ai légèrement tourné la tête pour lui donner un baiser sur la paume de la main, si lisse qu’elle en paraissait de la soie, tiède comme le creux d’un nid et parfumée d’une odeur indéfinissable entre la violette et l’amande amère, cette odeur qui est celle de certaines plantes très fleuries et comprend mille nuances qui deviennent un seul parfum.

La Mère m’a laissé faire et moi, comme dans un nid justement, je me suis pelotonnée, le visage bien calé dans le nid de sa petite main; comme je n’étais toujours pas satisfaite, j’ai ensuite osé la prendre de ma main droite et l’embrasser sur le dos et sur ses fins doigts, puis me la passer encore sur le visage pour en sentir la caresse. La Mère souriait et me laissait faire. Quelle douceur !

Après cela, elle m’a invitée à reprendre mes prières, tout en restant à mes côtés et en me caressant encore. Finalement, elle est partie en me laissant en guise de souvenir son parfum frais et délicat qu’on ne peut classer avec certitude parmi les parfums de la terre.

C’est ainsi que ma tristesse s’est changée en paix.

Remarquez, mon Père, que, étant donné que je priais sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus lorsque j’ai entendu le froufrou et senti la première caresse de sa main fuselée, j’ai pensé que c’était elle qui venait m’assurer qu’elle entendait mes prières. Du coin de l’œil, je voyais même un morceau d’étoffe plutôt marron foncé sur son poignet blanc et délicat, ce qui me faisait encore plus penser à la petite Thérèse. Mais ensuite, je n’ai plus eu aucun doute: c’était notre Mère, même si elle était vêtue de sombre comme dans la vie domestique. C’était bien la Mère, qui venait dire bonjour à sa fille malade.

Plus tard, alors que je repensais à ma joie du matin, Marie me dit :

« C’était bien moi sous mon vêtement de Reine du Carmel. Tu me pries sous ce titre et tu pries également ma fille Thérèse de l’Enfant-Jésus; étant donné que tu pries, offres et souffres pour le clergé et pour les pécheurs, tu entres avec tes intentions dans les intentions carmélitaines, même si tu n’appartiens pas à cet ordre. J’ai voulu porter à ma petite Maria mon baiser de paix, lui dire qu’elle est sous la protection de mes caresses, qu’elle est aimée par les saintes du Carmel et qu’elle ne doit pas craindre. Aime-moi toujours sous tous mes titres. Ils me sont tous chers, car ils me sont tous venus par amour. Quant à moi, je t’aimerai selon tous tes besoins. Sais-tu ce qu’est l’amour de la Mère ? C’est souvent un miracle de grâce, c’est toujours du réconfort et une bénédiction. Aie foi. »

Les Cahiers de 1944, 12 juillet