En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
(…) Jésus le regarde, mais ne lui fait pas de reproches. Il se hâte vers la maison en confiant l’enfant à Pierre, précisément, qui lui fait une caresse et sort aussitôt un sifflet de sa ceinture en disant :
« Un pour toi et un pour mon fils. Demain soir, je t’emmène le voir. Je me les suis fait faire par un berger à qui j’ai parlé de Jésus. »
Jésus entre dans la maison, salue Judas qui semble tout occupé à ranger la vaisselle, puis va directement vers une sorte de cellier bas et sombre adossé au four.
« Faites sortir le malade » ordonne Jésus.
Un pharisien qui n’est pas de Capharnaüm, mais qui a l’air encore plus maussade que les pharisiens du pays, dit :
« Ce n’est pas un malade, c’est un possédé.
– C’est toujours une maladie de l’esprit…
– Mais lui a les yeux et la langue liés…
– La possession est toujours une maladie de l’âme qui s’étend aux membres et aux organes. Si tu m’avais laissé achever, tu aurais su ce que cela voulait dire. Même la fièvre est dans le sang quand on est malade, mais, à partir du sang, elle attaque telle ou telle partie du corps. »
Le pharisien ne sait que répliquer et se tait. (…)