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22 juillet 2018 - Sainte Marie-Madeleine
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L'évangile du jour
« Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu » (Mc 6, 30-34)

En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
28 août 28
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 4 - ch 272.2
2ème année vie publique

       (…) Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.

       C’est ce scribe qui lui dit :

       « Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab !

       – Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ?

       – Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ?

       – Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… »

       Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue :

       « Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis…

       – Levain qui avait trouvé en toi la chaleur qui convenait à sa fermentation.

       – Oui, c’est vrai… Mais je repars désormais sans levain, ou plutôt avec un levain nouveau.

       – Je le sais et je ne t’en tiens pas rigueur. Beaucoup sont en faute par leur propre volonté, beaucoup par la volonté d’autrui. Différente sera la mesure dont le Dieu juste se servira pour les juger. Toi, scribe, sois juste, et à l’avenir ne corromps pas comme on t’a corrompu. Quand le monde exercera sur toi sa pression, regarde la grâce vivante qu’est ton fils, sauvé de la mort, et sois-en reconnaissant à Dieu.