Partager sur
FR-Evangile-Illustré-2015-04-16
1 mai 2025 -
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3, 31-36)

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
le-temoignage-de-jean-baptiste.jpg
Date
24 novembre 27
Lieu
Belle-eau
Livre
Tome 2 - ch 127.4
1ère année vie publique

        (...) Vous pouvez témoigner que j’ai dit :

« Je ne suis pas le Christ, mais celui qui a été envoyé devant lui pour lui préparer le chemin.» L’homme juste ne s’approprie pas un nom qui n’est pas le sien et, même si quelqu’un veut le louer en lui disant : « C’est toi, celui-là », c’est-à-dire le Saint, il répond : « Non. En vérité, non. Je suis son serviteur. » Et il en ressent également une grande joie car il dit : « Voilà, c’est que je lui ressemble un peu si l’on peut me prendre pour lui. » Or que veut celui qui aime, si ce n’est ressembler à l’être aimé ? Seule l’épouse jouit de l’époux. Celui qui s’est entremis pour le mariage ne pourrait en jouir car ce serait immoralité et vol. Mais l’ami de l’époux qui se tient dans son voisinage et entend sa voix que remplit la joie nuptiale, éprouve une joie si vive qu’elle est un peu semblable à celle qui rend heureuse la vierge que l’ami a épousée et que cela lui donne un avant-goût du miel des paroles nuptiales. C’est ma joie, et elle est complète.

        Que fait encore l’ami de l’époux après l’avoir servi des mois durant et après avoir escorté son épouse jusqu’à la maison ? Il se retire et disparaît. Ainsi en est-il de moi ! Un seul reste : l’époux avec l’épouse : l’Homme avec l’Humanité. Ah ! Quelle parole profonde ! Il faut qu’il croisse et que je diminue.

        Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous. Les patriarches et les prophètes s’effacent à son arrivée, car il est pareil au soleil qui éclaire tout et d’une lumière si vive que les astres et les planètes, dont la lumière est éteinte, s’en revêtent ; quant à ceux qui ne sont que ténèbres par eux-mêmes, ils disparaissent dans sa suprême splendeur.

        Il en est ainsi, car, lui, il vient du Ciel, tandis que les patriarches et les prophètes doivent monter au Ciel, mais n’en proviennent pas. Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous et il annonce ce qu’il a vu et entendu. Mais celui qui ne tend pas vers le Ciel ne peut accepter son témoignage, et par conséquent il renie Dieu.

        Ceux qui acceptent le témoignage de celui qui est descendu du Ciel scellent leur foi en Dieu Vérité, et non pas fable sans vérité ; ils entendent la Vérité parce qu’ils ont une âme qui la recherche. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui a donné l’Esprit avec plénitude ; or l’Esprit dit : « Me voici. Prends-moi, Je veux être avec toi, qui es le délice de notre amour. » Car le Père aime le Fils sans mesure et lui a tout remis en main. Ceux donc qui croient au Fils possèdent la vie éternelle. Mais ceux qui refusent de croire au Fils ne verront pas la Vie et la colère de Dieu restera en eux et sur eux.  (...)


Logo approfondir
Approfondir
Joseph Jesus Travail ©Wikimedia Commons
Vision de Saint Joseph et observation de Jésus

[Maria Valtorta voit la Sainte Famille dans la maison de Nazareth]

Maria Valtorta écrit :

[...] Justement il vient lui apporter de petits instruments de travail fabriqués tout exprès pour lui afin qu’il puisse sans effort apprendre à s’en servir.

« Comme ça, je t’aiderai ! dit Jésus avec un sourire.

– Comme ça tu m’aideras et tu deviendras un bon menuisier. Viens les voir. »

Ils entrent dans l’atelier. Joseph lui montre un petit marteau, une petite scie, de minuscules tournevis, un petit rabot étalés sur un établi de menuisier en herbe, un établi à la taille du petit Jésus.

« Vois : pour scier, on met le bois en l’appuyant de cette façon. On prend la scie de cette manière et on scie en prenant garde de ne pas toucher les doigts. Essaie… »

La leçon commence. Jésus rougit sous l’effort, il serre les lèvres, scie avec attention puis rabote la petite planche et, même si elle est un peu tordue, elle lui semble jolie. Joseph le félicite et lui apprend à travailler avec patience et amour.

Marie revient. Elle était sûrement sortie de la maison. Elle s’arrête à l’entrée et regarde. Aucun des deux ne la voit, car ils lui tournent le dos. La Maman sourit en voyant le zèle avec lequel Jésus manie le rabot et la tendresse avec laquelle Joseph l’instruit.

Mais Jésus devait sentir ce sourire. Il se retourne, voit sa Mère et court à elle avec sa planche à moitié rabotée et la lui montre. Marie admire et se penche pour donner un baiser à Jésus. Elle recoiffe ses cheveux ébouriffés, essuie la sueur de son visage, écoute affectueusement l’Enfant qui lui promet de lui faire un petit escabeau pour qu’elle soit plus à l’aise quand elle travaille.

Joseph, debout près du minuscule établi, les mains sur les hanches, regarde et sourit.

J’ai assisté à la première leçon de travail de mon Jésus et je me suis imprégnée de la paix de cette sainte famille.

Jésus dit :

[...] « Enfin, je fais observer aux parents comment Joseph a su faire de moi un bon travailleur sans le secours d’une formation pédagogique. A peine étais-je arrivé à l’âge où je pouvais manier les outils, il ne me laissa pas moisir dans l’oisiveté, il me mit au travail et devint le premier auxiliaire de mon amour pour Marie pour m’encourager au travail. Confectionner des objets utiles à sa mère, c’est ainsi qu’il inculquait le respect dû à la mère que tout fils devrait avoir. C’était sur ce levier du respect et de l’amour qu’il s’appuyait pour former le futur charpentier.

Où sont aujourd’hui les familles dans lesquelles on fait aimer le travail aux jeunes enfants pour leur apprendre à faire plaisir à leurs parents ? Les enfants, maintenant, sont des despotes dans la maison. Ils grandissent, durs, indifférents, grossiers envers leurs parents. Ils les considèrent comme leurs domestiques, leurs esclaves. Ils ne les aiment pas et en sont peu aimés. Car, tout en faisant de vos enfants des capricieux tout-puissants, vous vous séparez d’eux par un absentéisme honteux.

Ils sont les enfants de tout le monde. Mais, à vous, ils ne vous appartiennent guère, ô parents du XXe siècle. Ils sont beaucoup plus les enfants de la nourrice, de l’institutrice, ils appartiennent au collège, si vous êtes riches, à leurs compagnons, à la rue, à l’école, si vous êtes pauvres. Mais ils ne sont plus à vous. Vous, les mères, vous les mettez au monde, et c’est tout. Vous, les pères, vous n’en avez pas davantage souci. Mais un enfant, ce n’est pas seulement un être de chair. C’est une intelligence, un cœur, une âme. Soyez-en donc sûrs, personne plus qu’un père et une mère n’a le droit et le devoir de former cette intelligence, ce cœur, cette âme. » [...]

L'Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 37