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FR-Evangile-Illustre-2015-08-07
8 août 2025 -
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L'évangile du jour
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite... » (Mt 16, 24-28)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne. »


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
15 février 29
Lieu
de Césarée vers Bethsaïde
Livre
Tome 5 - ch 346.9
3ème année vie publique

        (...) Ils se sont arrêtés où ils étaient quand Pierre a rejoint Jésus, pour laisser au Maître la liberté de parler à son apôtre humilié. Jésus leur fait signe d’avancer. Avec eux se trouvent quelques paysans qui avaient délaissé leur travail dans les champs pour venir interroger les disciples.

        Jésus a toujours la main sur l’épaule de Pierre et dit :

        « Par ce qui est arrivé, vous avez compris que c’est une affaire exigeante que d’être à mon service. C’est à lui que j’ai adressé ce reproche, mais il était pour tous, parce que les mêmes pensées étaient dans la plupart de vos cœurs, soit formées soit en germe. De cette façon je les ai brisées, et celui qui les cultive encore montre qu’il ne comprend pas ma doctrine, ma mission, ma Personne.

        Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, c’est par ma mort que je vous la donne. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner la Vie aux autres. Ainsi quiconque veut marcher à ma suite doit être prêt à renoncer à lui-même, à renier ce qu’il était avec ses passions, ses tendances, ses habitudes, ses traditions, ses pensées, et à me suivre avec son nouvel être.

        Que chacun prenne sa croix comme moi je la prendrai. Qu’il la prenne, même si elle lui semble trop infamante. Qu’il laisse le poids de sa croix écraser son être humain pour libérer son être spirituel, à qui la croix ne fait pas horreur, mais au contraire est un point d’appui et un objet de vénération, car l’âme sait et se souvient. Et qu’il me suive avec sa croix. Est-ce qu’au bout du chemin une mort ignominieuse l’attendra comme elle m’attend ? Peu importe. Qu’il ne s’en afflige pas, mais au contraire qu’il se réjouisse, car l’ignominie de la terre se changera en une grande gloire au Ciel, alors que ce sera un déshonneur d’être lâche en face des héroïsmes spirituels.

        Vous ne cessez de dire que vous voulez me suivre jusqu’à la mort. Suivez-moi donc, et je vous mènerai au Royaume par un chemin âpre mais saint et glorieux, au terme duquel vous conquerrez la vie qui ne change pas pour l’éternité. Ce sera “ vivre ”. Suivre, au contraire, les voies du monde et de la chair, c’est “ mourir ”. De cette façon quiconque veut sauver sa vie sur la terre la perdra, tandis que celui qui perdra sa vie sur la terre à cause de moi et par amour pour mon Evangile la sauvera. Mais réfléchissez : à quoi servirait-il à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ?

        Et encore gardez-vous bien, maintenant et à l’avenir, d’avoir honte de mes paroles et de mes actions. Cela aussi serait “ mourir ”. En effet, quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération sotte, adultère et pécheresse dont j’ai parlé, et la flattera dans l’espoir d’en tirer protection et avantages en me reniant, moi et ma doctrine, et en jetant dans les gueules immondes des porcs et des chiens les perles qu’il aura reçues, pour obtenir en récompense des excréments en guise de paiement, celui-là sera jugé par le Fils de l’homme quand il viendra dans la gloire de son Père et avec les anges et les saints pour juger le monde. C’est lui alors qui rougira de tous ces adultères et fornicateurs, de ces lâches et de ces usuriers et il les chassera de son Royaume, parce qu’il n’y a pas place dans la Jérusalem céleste pour les débauchés, les cruels, les blasphémateurs et les voleurs. Et, en vérité, je vous dis que certains de mes disciples ici présents ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu se fonder le Royaume de Dieu, avec son Roi qui aura reçu la couronne et l’onction. »

        Ils reprennent leur marche en parlant avec animation pendant que le soleil descend lentement dans le ciel…


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Enfant bible © Shutterstock:Anelina
Revenez à l’Evangile, mes enfants.

Jésus dit :

« Ma bénédiction repose sur les bons. Ma bénédiction repose sur l’œuvre naissante. Rentre dans le cercle de cette préparation des âmes à l’avènement de mon Royaume, de cette cohésion pour résister au Désintégreur du monde, qui accélère ses actions et les rend plus subtiles pour démolir rapidement et complètement. Tu peux donc donner à l’œuvre elle-même ce que tu as : tes souffrances, tes prières, tes propres œuvres.

Maria, te souviens-tu de ton acte d’offrande à l’Amour et à la Justice ? Revêtue des mérites de ton Bien-aimé, tu répètes mes paroles en le réitérant : “Père, pardonne aux-hommes… et si, pour apaiser ta justice, des hosties d’expiation sont nécessaires, me voici, Père, immole-moi pour la paix entre l’homme et Dieu, entre l’homme et l’homme, pour l’avènement de ton Règne.” Et à moi, ton Amour, tu dis : “Tu as dit que le plus grand amour est celui de qui donne sa vie pour ses amis. Me voici. Je viens, je m’offre à toi afin que ton Règne s’établisse sur terre et dans les cœurs.” Et tu me demandes de me servir de toi comme d’un instrument, un instrument aveugle qui ne cherche donc la raison de rien.

Je me sers de toi. Je me sers de toi dans le but suivant : pour que je règne dans les cœurs des hommes qui ne me connaissent plus tel que je suis. S’ils me connaissaient tel que je suis, un grand nombre d’entre eux viendraient à moi. Je veux qu’ils viennent à moi. J’ai pitié de ces foules. Beaucoup ont été corrompus parce qu’ils ne connaissent pas le Pasteur.

Appelez le troupeau à se rassembler. Le Pasteur vient. Que les brebis et les agneaux se réunissent en entendant mon appel d’amour. Les chèvres se sépareront d’eux. Etes-vous peu nombreux ? Ils étaient douze et sont restés à onze. Le berceau est-il pauvre et inconnu ? C’est dans une mangeoire, dans la plus petite des villes de Juda qu’est né le Sauveur. Je bénis les “bonnes volontés” qui se rassemblent. Que j’aie “mes disciples” comme Satan a les siens.

Revenez à l’Evangile, mes enfants. Revenez-y. S’il avait existé des œuvres et des paroles plus saintes pour conduire les âmes au Bien, moi, qui suis la sagesse, je les aurais utilisées. Rien n’est plus apte à sanctifier que l’Evangile.

Venez à la “fontaine des eaux du Sauveur”. Oui : ces mots d’amour qui forment mon Evangile – la parole de la Bonne Nouvelle – sont réellement des eaux jaillies de mon cœur. La Bonne Nouvelle que je reviens annoncer avec une invitation pressante au monde qui périt dans ce qui n’a rien de bon.

Vous, les grands et les humbles qui désirez cette Œuvre, recevez ma bénédiction. Quant à toi, petit Jean, sois pour cette raison plus martyre que jamais. Va en paix. »

Les Cahiers de 1944, 20 octobre