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FR-Evangile-Illustre-2016-08-04
7 août 2025 -
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L'évangile du jour
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » (Mt 16, 13-23)

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.

À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
13 février 29
Lieu
Panéade
Livre
Tome 5 - ch 343.5
3ème année vie publique

        (…) – Et vous, qui dites-vous que je suis ? Répondrez franchement, selon votre jugement, sans tenir compte de mes paroles ou de celles d’autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?

        – Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, s’écrie Pierre en s’agenouillant, les bras tendus vers le haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l’embrasser en disant :

        – Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jonas ! Car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour où tu es venu vers moi, tu t’es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n’avais pas vu de manifestation surnaturelle comme ton frère ou Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d’ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n’as pas profité d’un miracle et tu ne m’as pas vu en accomplir, et je ne t’ai pas donné de signe de ma puissance comme je l’ai fait et comme l’ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n’as pas été subjugué par ma volonté comme Matthieu le publicain. Et pourtant tu t’es écrié : “ Il est le Christ ! ” Dès le premier instant où tu m’as vu, tu as cru et jamais ta foi n’a été ébranlée. C’est pour cela que je t’ai appelé Céphas ; pour la même raison, c’est sur toi, Pierre, que j’édifierai mon Eglise et les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. C’est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j’ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef à qui l’obéissance et le respect sont dus comme à un autre moi-même. Et c’est tel que je le proclame devant vous tous. » (…)


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MRDC 2025-07-18
Le monde hait, persécute et raille celui qui est de Dieu

Azarias [l'ange gardien de Maria Valtorta] dit :

« Oui, Maria. Les oppositions sur une œuvre bonne, la persécution d’une âme innocente, c’est le signe probatoire le plus sûr, jamais pris en défaut, que cette œuvre vient de Dieu et que cette âme est au service de Dieu.

Crois-le, crois-le comme une certitude de foi ; tu peux le croire parce qu’un ange ne ment pas, tu peux croire que lorsque quelqu’un est persécuté sans avoir mérité de persécution, que quand il est fait obstacle à une œuvre bonne, c’est que Satan la hait. La haine de Satan est toujours dirigée là où est Dieu.

Réjouis-toi donc d’être persécutée et contredite parce que c’est le signe que tu es en Dieu et que ton œuvre vient de Dieu. Redis à ton âme affligée ces paroles de l’introït : “ Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? ”

Oh ! Maria ! Lève le regard de ton esprit pour contempler les habitants des cieux, eux qui, avant d’être des esprits bienheureux dans la contemplation de Dieu, furent des hommes sur terre. Eh bien ? Que vois-tu sur eux ? Les signes par lesquels ils ont conquis leur place. Le signe de la contradiction du monde envers leurs vertus et leur mission ne manque à aucun, sinon aux enfants morts avant de pouvoir se servir de leur raison. C’est le signe du martyre, qu’il soit sanglant ou non. Car le monde hait, persécute et raille celui qui est de Dieu.

De même que le rouge excite un taureau rendu furieux, la splendeur de la charité que répandent les bien-aimés du Seigneur excite les envieux et les négateurs qui s’avancent contre elle pour l’abattre et la détruire. Mais c’est impossible. Chaque coup accroît sa puissance, une puissance telle que, comme le dit l’introït : “ Les ennemis trébuchent et tombent. ” Laisse-les tomber sans rancœur, sans te réjouir de leur chute. Laisse-les tomber sans être distraite par le bruit de leur chute. Ecoute Dieu et ses voix, et que ton cœur ne tremble pas.

Contente-toi de prier. Prie le Seigneur pour que le cours du monde se déroule tranquillement selon ses ordres, et que l'Eglise connaisse les joies d’une dévotion tranquille. »

Le Livre d' Azarias, 7 juillet 1946