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FR-Evangile-Illustre-2017-10-09 web
13 juillet 2025 -
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L'évangile du jour
« Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)

En ce temps-là, un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : ‘Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
21 septembre 28
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 4 - ch 281.10
2ème année vie publique

       (...) Jésus se tait et, comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple.

       Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance pour demander :

       « Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi, à moi aussi.

       – Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?

       – “ Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ”

       – Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.

       – Et quel est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ? (...)


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Petites filles Enfants Jouer Extérieur © Shutterstock:Liderina
Dieu ne peut vouloir que le bien de ses enfants

Azarias [l’Ange Gardien de Maria Valtorta] dit :

« Il te traite toujours avec miséricorde dans les grandes et les petites choses, avec une miséricorde paternelle, n’exigeant de toi que l’obéissance. L’obéissance a pour conséquence une vie sans tache volontaire, un cheminement selon la Loi du Seigneur et sa volonté. Dieu ne peut vouloir que le bien de ses enfants, c’est pourquoi celui qui obéit à sa volonté fait le bien pour autant que ses capacités le peuvent ; et Dieu est content de cette mesure, parce que c’est tout ce que la créature peut lui donner.

L’obéissance a aussi un autre fruit : celui d’unir étroitement à Dieu. Heureux ceux qui peuvent dire ce que Jésus Christ a répliqué à ceux qui le réprimandaient : “ J’ai toujours fait et je fais ce que veut le Très-Haut. ” L’obéissance unit étroitement à Dieu, elle fait presque fusionner avec Dieu par l’uniformité de la volonté, car alors Dieu veut le bien d’une créature qui veut le bien que Dieu veut d’elle. L’obéissance fait donc en sorte que Dieu descende avec son amour habiter en celui qui l’aime : l’obéissance est amour. Et puisque le plus fort prédomine toujours (et dans ce cas le plus fort c’est Dieu), il s’ensuit que celui qui agit est Dieu, possesseur absolu de l’esprit fidèle ; la créature n’accomplit plus alors ses propres actions, mais les actions divines, tant elle est perdue dans le divin et dominée par lui. Enfin, les actions divines ne peuvent qu’être des actions saintes, exemptes de contagions diaboliques, comme le prie l’invocation de l’oraison.

Cette union absolue, ce don total à Dieu, cet anéantissement en Dieu en se dépouillant du “ moi ” pour être absorbé en lui — le “ moi ” est matériel et l’on ne peut entrer avec lui dans le Seigneur qui est pur Esprit — prédispose à cette union, don, humilité, charité, patience et mansuétude que Paul dit être essentielles pour pouvoir être de vrais chrétiens, unis au Christ, à Dieu et à l’Esprit par le lien de la paix entre frères, et de l’amour dans ses deux branches qui s’étendent, l’une au ciel pour embrasser le trône de Dieu, l’autre sur la terre pour caresser son prochain. Alors vous formez réellement un seul corps et un seul esprit, une unique chose avec le Seigneur, puisque vous avez une seule foi, un seul baptême, un seul Père qui est sur tous et en tout, et spécialement dans les membres du corps du Christ, ces membres vivants dans lesquels les grâces infuses vivent et vivifient réellement. »

Le livre d’Azarias, 6 octobre 1946