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FR-Evangile-Illustré-2015-01-28v1
29 janvier 2025 -
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L'évangile du jour
« Voici que le semeur sortit pour semer » (Mc 4, 1-20)

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage. Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait : « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ; et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. » Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sème la Parole. Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt. Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux- là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
parabole-du-semeur-a-tiberiade
Date
1er mars 28
Lieu
Chorazeïn
Livre
Tome 3 - ch 179.4
2ème année vie publique

       De Capharnaüm à ici, j’ai réfléchi à ce que j’allais vous dire. Et j’ai trouvé des indications dans les événements de la matinée.

       Vous avez vu venir vers moi trois hommes. L’un spontanément, l’autre parce que je le sollicitais, le troisième poussé par un enthousiasme soudain. Et vous avez vu aussi que, des trois, je n’en ai pris que deux. Pourquoi ? Aurais-je vu un traître dans le troisième ? Non, en vérité. Mais il n’était pas prêt. Apparemment, c’est l’homme qui se tient à côté de moi, qui allait ensevelir son père, qui paraissait le moins prêt. Au contraire, le moins préparé, c’était le troisième. Le deuxième était si prêt, à son insu, qu’il a su accomplir un sacrifice vraiment héroïque.

       L’héroïsme pour suivre Dieu est toujours la preuve d’une forte préparation spirituelle. Cela explique certains faits surprenants survenus autour de moi. Les plus préparés à recevoir le Christ, quelles que soient leur caste et leur culture, viennent à moi avec une promptitude et une foi absolues. Les moins préparés m’ob­servent comme un homme qui sort de l’ordinaire ou bien ils m’étudient avec méfiance et curiosité, ou encore ils m’attaquent et me dénigrent par diverses accusations. Ces différents comportements sont en proportion de l’impréparation des esprits.

       Dans le peuple élu, on devrait trouver partout des âmes promptes à recevoir ce Messie dans l’attente duquel les patriarches et les prophètes se sont consumés d’impatience, ce Messie enfin venu, précédé et accompagné de tous les signes annoncés par les prophètes, ce Messie dont la physionomie spirituelle se dessine toujours plus clairement à travers les miracles visibles sur les corps et sur les éléments et à travers les miracles invisibles sur les consciences qui se convertissent et sur les païens qui se tournent vers le vrai Dieu. Mais tel n’est pas le cas, bien au contraire. C’est justement chez les enfants de ce peuple que la promptitude à suivre le Messie est fortement contrée et – c’est douloureux à dire –, elle l’est d’autant plus qu’on s’élève dans les classes sociales. Je ne dis pas cela pour vous scandaliser, mais pour vous amener à prier et à réfléchir.

       Pourquoi cela se produit-il ? Pourquoi les païens et les pécheurs avancent-ils davantage sur ma route ? Pourquoi ces derniers accueillent-ils ce que je dis et les autres pas ? Parce que les enfants d’Israël sont ancrés, ou plutôt incrustés comme des huîtres perlières sur le banc où elles sont nées. Parce qu’ils sont saturés, remplis, gonflés de leur sagesse et ne savent pas faire place à la mienne en rejetant le superflu pour accueillir le nécessaire. Les autres ne subissent pas cet esclavage. Ce sont de pauvres païens ou de pauvres pécheurs qu’aucune ancre ne maintient en place, semblables à des bateaux en dérive. Ce sont des pauvres qui n’ont pas de trésors à eux, mais seulement des fardeaux d’erreurs et de péchés. Ils s’en défont joyeusement dès qu’ils arrivent à comprendre ce qu’est la Bonne Nouvelle et ils en goûtent le miel fortifiant, bien différent de la dégoûtante mixture de leurs péchés.

       Ecoutez, et peut-être comprendrez-vous mieux comme peuvent être différents les fruits d’un même travail.

       Un semeur s’en alla semer… 


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Notre Dame de la Gorge-GIMP
L’obéissance, signe des serviteurs de Dieu

Jésus dit* :

“Devant n’importe quelle pression de forces humaines qui voudraient le détourner des voies du Seigneur, le vrai serviteur de Dieu répond : ‘Puis-je dire ou faire autre chose que ce que le Seigneur m’a ordonné ?’

L’obéissance au commandement de Dieu, quel qu’il soit, est le signe du serviteur de Dieu. Les exigences divines sont infinies et toutes justifiées par une fin d’amour. J’imposerai de se taire à l’un, à l’autre de parler, à celui-ci de s’isoler, à celui-là de devenir un meneur d’âmes. Je donnerai une vue surnaturelle à l’un et une voix surnaturelle à l’autre. Eh bien, que mes serviteurs agissent selon ma volonté et ils seront mes égaux en mérite.

Je n’insiste pas de façon à ce que vous ne puissiez pas refuser de m’obéir. Non, je ne force à m’obéir même pas ceux qui sont dans ma main aussi doux qu’un flocon de lin prêt à être filé. Mais, plus ils sont ‘à moi’ et plus l’obéissance est pour eux chère et facile, de sorte que, même au prix du danger – puisque le monde hait ceux qui sont à Dieu – et de la souffrance – puisque le monde fait fleurir sa haine en souffrance pour mes ‘saints’ – ils restent fidèles à mon commandement.

Bouches que l’amour a purifiées et cœurs que la charité, laquelle est leur vie, a transformés en miroirs de Dieu, ils n’accomplissent et ne répètent que ce que je leur suggère. Fidèles bénis de mon Fils, ils copient leur Maître dont l’obéissance fut infinie parce qu’elle était divine et parce qu’il ne se servit pas de sa nature pour choisir les actes d’obéissance faciles, mais les savoura tous et les fit siens, même ceux qui répugnent à l’humain, créature inférieure à Dieu et que pour­tant le Fils de Dieu embrassa pour vous servir d’exemple.

Moi qui ne mens et ne change pas, je vous jure que ma bénédiction est sur eux, car dans leur cœur, il n’y a aucune idole, mais un seul autel s’y érige : le mien, d’où tonne ma volonté – qui pour eux est la voix d’un Père qui ne terrorise pas, mais retentit comme un orgue céleste qui ravit l’esprit en une sainte joie – volonté aussi sacrée pour eux que moi-même.

Je suis avec mes serviteurs. Et ma présence est comme la sonnerie de la victoire dont parle le Livre, puisqu’elle met en fuite tous les ennemis de l’esprit et fait de lui le conquérant sûr du Ciel.

Après avoir entrevu, durant leur vie, le visage de Dieu, bienveillant et souriant, à travers les voiles de l’éloignement et de la volonté, ils connaîtront 'l'Étoile née de Jacob’, mon Fils saint, le Juste dans la main transpercée duquel il a placé le sceptre du roi, la verge sacrée qui, le Jour du Jugement, marquera les bénis et les maudits et qui, pour mes serviteurs, sera douce comme une caresse.

Suivez dès maintenant le Dominateur éternel. Il vous conduit par une voie sûre à la possession du Royaume de Dieu à condition que par l’obéissance, dont l’homme de qui parle le Livre vous sert d’exem­ple, vous ne vouliez accomplir de votre chef ni le bien ni le mal, mais uniquement ce que vous dit le Seigneur.

* Cependant, au moins à partir du quatrième paragraphe de cette dictée, les paroles semblent émaner du Père Éternel.

Les Cahiers de 1943, 16 décembre