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16 septembre 2024 -
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L'évangile du jour
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » (Lc 7, 1-10)

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. » Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
20 février 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 3 - ch 177.1
2ème année vie publique

       (…) J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions et vous savez les soigner par les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer. Ils ont refusé de venir. Cela me fait beaucoup de peine, parce que c’est un serviteur fidèle.

       – Je viendrai et te le guérirai.

       – Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, une ordure pour vous. Si les médecins juifs craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si, d’ici, tu dis un seul mot, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à de nombreuses autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme on me l’ordonne, et je peux, à mon tour, donner des ordres aux soldats que j’ai sous mes ordres ; et si je dis à l’un : “ Va ”, à l’autre : “ Viens ”, et au serviteur : “ Fais ceci ”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras immédiatement obéi par la maladie et elle s’en ira.

       – La maladie n’est pas un homme…, objecte Jésus.

       – Toi non plus, tu n’es pas un homme, tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir. »

       Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et lui disent :

       « C’est un romain, certes, mais écoute-le, car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que c’est lui qui a fait construire la synagogue et qu’il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne soit pas déçu et fâché, et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine. »

       Jésus, après les avoir tous écoutés, se tourne en souriant vers le centurion :

       « Pars en avant, j’arrive. »

       Mais le centurion répète :

       « Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

       – Qu’il en soit donc ainsi. Va avec foi. En cet instant même, la fièvre le quitte et la vie revient dans ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va. »

       Le centurion salue militairement, s’incline et part.

       Jésus le regarde s’éloigner, puis il se tourne vers l’assistance :

       « En vérité, je vous dis que jamais je n’ai trouvé autant de foi en Israël. Ah ! C’est pourtant vrai ! (…)


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QM 9-5-23
Revenez aux méthodes des catacombes (1/6)

[...] Jésus me dicte ce qui suit :

« Les ennemis sont tapis dans l’obscurité. Loin d’être vaincus, ils sont plus actifs que jamais pour se venger et pour nuire. On peut appliquer à l’époque actuelle une partie du sens de la prophétie d’Isaïe à Sobna (Is 12, 15-25.) et dire que l’on doit faire ce que je veux, sans quoi il est certain que la prophétie s’accomplira, un jour plus ou moins proche. Cela dépendra si les membres de mon Église enseignante et militante font ma volonté, de mon Vicaire au laïc de l’Action Catholique, ou au laïc catholique qui appartient seulement à l'Église sans être membre d’aucune congrégation, association ou tiers-ordre, mais qui est animé des trois vertus théologales et de la “vie” qui se trouve dans les Commandements et dans l’Evangile.

Crier : “Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus” (Mt 8, 25) quand la tempête s’en prend à la barque de Pierre, cela peut obtenir un miracle une fois. Mais il ne faut pas abuser de ma miséricorde et attendre les secours de moi seul au moment où le naufrage est prévisible. Équipez le navire et le personnel naviguant pendant que vous en avez le temps et l’occasion.

Revenez aux méthodes des catacombes, comme je l’ai dit au petit Jean depuis le 20 novembre 1943.

Sortez de la niche creusée dans la pierre. Sortez-en pour agir avec humilité, effort et amour. Si vous ne le faites pas, aucune niche élevée, aucune tour de jaspe, de porphyre ou d’acier ne suffiront à vous sauver, lorsque l’Antéchrist, que vous n’aurez pas combattu avec les armes susceptibles de remporter la victoire et que beaucoup n’auront pas vaincu dans leur cœur, soufflera son vent contraire. Certains méditent dans leur cœur de “t’envoyer, ô Pierre, rouler comme une boule sur une grande place spacieuse, et de t’y faire mourir” (Is 22,18) – cette place, c’est celle de Saint-Pierre, du haut de laquelle toi, mon Vicaire (le Vicaire perpétuel depuis Pierre jusqu’au dernier Pape) parle et bénis, toi qui es le seul bon, le seul Pasteur d’amour, même en ces temps de loups d’horreur. Ils se mettront en marche pour le faire, en prenant la tête des dévoyés, des déçus, des ignorants, et des personnes déchristianisées par les démagogies, mais plus encore l’inertie, l’indifférence, un mépris stupide, un orgueil inutile, ou la lâcheté d’un clergé qui n’est plus lumière sur la montagne ni sel capable de donner du goût aux âmes. Ils y parviendront si vous dormez.

Si vous laissez le Christ être arraché du cœur des hommes, qui prendra votre place ? L’Antéchrist. C’est la loi. Et malheur à vous si cela se produit.

Une fois que l’avalanche s’est formée et mise en mouvement, rien ne peut arrêter sa course fatale. Seule une puissance qui la pénètre et la morcelle peut anéantir sa formation et sa course destructrice. C’est à vous, les prêtres, qu’il revient d’être cette puissance qui pénètre et brise l’avalanche qui s’est formée, car elle vous broiera si vous la laissez se mettre en mouvement. C’est aussi à vous de l’être, vous les catholiques au service de l’Eglise qui coopérez avec le clergé. Mais pas comme vous l’avez fait jusqu’ici. [...]

Les Carnets, le 25 avril 1948