En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous ! Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ? Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.” Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ? Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ; celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ; et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. »
(…) Donc malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui croyez pouvoir fermer par vos sentences impraticables — si elles étaient confirmées par Dieu, ce serait réellement des serrures inviolables pour la majorité des hommes — qui croyez pouvoir fermer le Royaume des Cieux à la face des hommes qui élèvent leur esprit vers lui pour trouver de la force dans leur pénible journée terrestre ! Malheur à vous qui n’y entrez pas, qui ne voulez pas y entrer, car vous n’accueillez pas la Loi du Royaume des Cieux et n’y laissez pas entrer les autres, qui se tiennent devant cette porte que vous, par votre intransigeance, renforcez par des verrous que Dieu n’y a pas mis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui dévorez le bien des veuves sous prétexte de faire de longues prières. Vous en serez sévèrement jugés !
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, qui allez par terre et par mer pour faire un seul prosélyte en dépensant des biens qui ne vous appartiennent pas, et, quand vous l’avez, le rendez fils de l’enfer, deux fois pire que vous !
Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : “ Si quelqu’un jure par le Temple, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’or du Temple, il reste lié par son serment. ” Sots et aveugles que vous êtes ! Qu’est-ce qui compte le plus : l’or, ou le Temple qui sanctifie l’or ? Vous prétendez : “ Si quelqu’un jure par l’autel, son serment ne vaut rien, mais s’il jure par l’offrande posée sur l’autel, alors son serment est valide, et il reste lié par son serment. ” Aveugles ! Qu’y a-t-il de plus grand : l’offrande, ou l’autel qui sanctifie l’offrande ? L’homme qui jure par l’autel jure par lui et par tout ce qui est posé dessus, celui qui jure par le Temple jure par lui et par Celui qui l’habite, et celui qui jure par le Ciel jure par le Trône de Dieu et par Celui qui y est assis. (…)
Jésus revient à sa place et, en passant, pose sa main sur la chevelure bouclée d’un tout jeune homme. Je lui donnerais tout au plus vingt ans, peut-être moins. Lui n’a jamais parlé. Il est certainement de race hébraïque. Jésus l’interroge :
« Et toi, mon fils, tu ne dis rien à ton Sauveur ? »
Le jeune homme lève la tête et le regarde… Ce regard parle de lui-même. C’est une histoire de douleur, de haine, de repentir, d’amour.
Jésus, un peu penché sur lui, les yeux dans les yeux du jeune, y lit quelque histoire muette et il dit :
« C’est pour cela que je t’ai appelé “ mon fils ”. Tu n’es plus seul. Pardonne à tous ceux de ton sang et aux étrangers, comme Dieu te pardonne. Et aime l’Amour qui t’a sauvé. Viens un moment avec moi, je veux te dire un mot en particulier. »
Le jeune homme se lève et le suit. Quand ils sont seuls, Jésus reprend :
« Je veux te dire ceci, mon fils. Le Seigneur t’a beaucoup aimé, bien que cela n’apparaisse pas à un jugement superficiel. La vie t’a beaucoup éprouvé. Les hommes t’ont fait grandement tort. L’une et les autres pouvaient faire de toi une ruine irréparable. Derrière eux, il y avait Satan qui était envieux de ton âme, mais sur toi, il y avait l’œil de Dieu, et cet œil béni a arrêté tes ennemis. Son amour a mis Zachée sur ta route et, avec Zachée, moi qui te parle. Maintenant, moi qui te parle, je te dis que tu dois trouver dans cet amour tout ce que tu n’as pas eu, tu dois oublier tout ce qui t’a aigri, et pardonner, pardonner à ta mère, pardonner à ton maître infâme, te pardonner à toi-même. N’aie pas pour toi une mauvaise haine, mon fils. Éprouve de la haine pour le temps où tu as péché, mais pas pour ton âme qui a su quitter ce péché. Que ta pensée soit pour ton esprit une bonne amie et, qu’ensemble, ils atteignent la perfection. »
Je bénéficie de ce service depuis plusieurs mois et je le trouve fabuleux : un immense bravo à toutes vos équipes pour ce service incroyable et je suis persuadé qu'il est un levain de conversion et d'évangélisation qui ne va pas cesser de croître :-)