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12 août 2024 -
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L'évangile du jour
« Ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » (Mt 17, 22-27)

En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés. Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? » Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
20 février 29
Lieu
Capharnaüm vers Dalmanutha
Livre
Tome 5 - ch 351.2
3ème année vie publique

       La barque racle le fond et s’arrête. Ils en descendent pendant que l’autre barque accoste. Jésus, avec Judas, Thomas, Jude et Jacques, Philippe et Barthélemy, se dirige vers la maison…

       Pierre débarque de l’autre avec Matthieu, les fils de Zébédée, Simon le Zélote et André. Mais alors que tous se mettent en marche, Pierre reste sur la rive à parler avec les passeurs qui les ont conduits et qu’il connaît peut-être, puis il les aide à repartir. Ensuite il remet son vêtement long et remonte la plage pour aller à la maison.

       Pendant qu’il traverse la place du marché, deux hommes viennent à sa rencontre et l’arrêtent :

       « Ecoute, Simon, fils de Jonas.

       – J’écoute. Que voulez-vous ?

       – Est-ce que ton Maître, du simple fait qu’il l’est, paie les deux drachmes dues au Temple ou non ?

       – Bien sûr qu’il les paie ! Pourquoi ne le ferait-il pas ?

       – Mais… parce qu’il se prétend le Fils de Dieu et…

       – Et il l’est » réplique résolument Pierre déjà rouge d’indignation. Et il achève : « Pourtant, comme il est un fils de la Loi, et le meilleur fils de la Loi, il paie ses drachmes comme tout israélite…

       – Il nous semble que non. On nous a dit qu’il ne le fait pas et nous lui conseillons de le faire.

       – Hum ! » grommelle Pierre dont la patience est presque à bout. « Hum !… Mon Maître n’a pas besoin de vos conseils. Allez en paix, et dites à ceux qui vous envoient que les drachmes seront payées à la première occasion.

       – Payées à la première occasion !… Pourquoi pas tout de suite ? Qui nous assure qu’il le fera, s’il est toujours çà et là, sans but ?

       – Pas tout de suite parce que, pour le moment, il n’a pas le moindre sou. Vous pourriez le presser qu’il n’en sortirait pas la moindre pièce de monnaie. Nous sommes tous sans argent, parce que nous, qui ne sommes pas des pharisiens ni des scribes, ni des sadducéens, qui ne sommes pas riches, qui ne sommes pas des espions, qui ne sommes pas des vipères, nous avons coutume de donner aux pauvres ce que nous avons, au nom de sa doctrine. Avez-vous compris ? Et pour l’instant, nous avons tout donné et, si le Très-Haut ne s’en occupe pas, nous pouvons mourir de faim ou nous mettre à mendier au coin de la rue. Rapportez aussi cela à ceux qui disent de lui qu’il est un noceur. Adieu ! »

       Sur ce, il les laisse en plan et s’en va en bougonnant, rouge de colère.

       Il entre dans la maison et monte dans la pièce du haut où se trouve Jésus qui écoute un homme le prier de se rendre dans une maison sur la montagne derrière Magdala, où quelqu’un se meurt.

       Jésus congédie l’homme en promettant d’y aller sans tarder et, après son départ, il s’adresse à Pierre qui est assis dans un coin, l’air pensif :

       « Qu’en dis-tu, Simon ? Selon les règles, de qui les rois de la terre reçoivent-ils les tributs et l’impôt ? De leurs propres enfants ou des étrangers ? »

       Pierre sursaute :

       « Comment sais-tu, Seigneur, ce que je dois te dire ? »

       Jésus sourit en ayant l’air de penser : “ Laisse tomber ”, puis il reprend :

       « Réponds à ma question.

       – Des étrangers, Seigneur.

       – Donc les enfants en sont exempts, comme de fait cela est juste. Car un enfant est du sang et de la maison de son père et il ne doit payer à son père que le tribut de l’amour et de l’obéissance. Donc moi, en tant que Fils du Père, je ne devrais pas payer le tribut au Temple, qui est la maison du Père. Tu leur as bien répondu. Mais il y a une différence entre toi et eux : toi, tu crois que je suis le Fils de Dieu, et eux, comme ceux qui les ont envoyés, ne le croient pas. Aussi, pour ne pas les scandaliser, je vais payer le tribut, et tout de suite, pendant qu’ils sont encore sur la place pour le recevoir.


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Cette révélation doit être connue du monde

Marie dit :

« [...] Je tiens le livre des Révélations divines, car on lit trop d’ouvrages profanes ou nocifs, quitte à délaisser l’Evangile et les autres paroles de vie éternelle. Pour que les âmes vivent et se sauver, je désire que l’on reprenne ces livres, canoniques ou révélés aux âmes de prédilection. Je montre l’habit ecclesiastique jeté à terre, sale, déchiré, avec sa croix brisée, pour vous annoncer que cela va se vérifier de plus en plus, et très largement dans le monde. Aux premiers temps de l’Eglise chrétienne, mes enfants – prêtres comme fidèles – furent massacrés, martyrisés, méprisés ; il en est de même aujourd'hui, et ce sera encore plus vrai dans un futur proche : l'Église et les catholiques seront opprimés, tués. Mais de leur martyre proviendra le ciment, le mortier qui permettra de reconstruire l'Église blessée, divisée par les fils de Satan.

Mais il faut prier, beaucoup prier, afin que la marée infernale ne se répande pas dans ce pays, et à Rome surtout ; afin que l’Enfer, la Bête de l’Abîme, la Babylone infernale ne triomphe pas ; et afin que le Dragon ne l’emporte pas, lui qui m’a toujours haïe – et encore maintenant – et qui m’a persécutée de bien des manières lorsque j’étais sur la terre, depuis le moment où je suis devenue mère par l’opération du Saint-Esprit jusqu’au massacre des Innocents, et lorsque je fus calomniée, détestée en tant que Mère de Jésus, ou encore quand j’ai dû assister, d’abord en esprit, puis physiquement, aux atroces souffrances de mon Fils.

Prier, prier, prier ! Si vous êtes incrédules, convertissez-vous et croyez ; si vous vous êtes séparés du Troupeau, revenez-y ; si vous vous êtes rendus coupables de péchés immondes, purifiez-vous ; si vous avez été démolis par les forces et les hérésies du siècle, reconstruisez-vous ; il vous faut renaître en Jésus, qui est pour vous la Rédemption et la Vie, et aussi en moi, qui suis la Mère de tous les chrétiens, et même des autres, dont je désire qu’ils deviennent mes enfants.

Je suis la Vierge de la Révélation. Je l’étais dès le sein de ma mère car, étant immaculée, j’ai toujours tout su et tout compris, même ce qui est le plus obscur. Je voudrais que la révélation qui t’a été faite soit connue du monde, car elle serait un filet de pêche miraculeuse, une lumière dans les ténèbres de nombreux cœurs, et du sel, du pain, du vin de vie éternelle. J’éprouve une peine infinie de voir les obstacles qui y sont mis ; je pleure sur ceux qui empêchent la diffusion de l’Œuvre, sur toi, enfin sur ceux qui meurent en état de péché parce qu’ils en ont été privés. »

Les Carnets, 4 juillet 1953