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27juillet2015
29 juillet 2024 -
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L'évangile du jour
« Il ne leur disait rien sans parabole » (Mt 13, 31-35)

En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 mars 28
Lieu
Magdala
Livre
Tome 3 - ch 184.8
2ème année vie publique

       Ne croyez pas que les œuvres qui permettent d’obtenir le Royaume des Cieux sont bruyantes et tapageuses. Ce sont des actions ordinaires, communes, mais faites dans un but surnaturel d’amour. L’amour, c’est la semence de la plante qui, naissant en vous, s’élève jusqu’au ciel et c’est à son ombre que naissent toutes les autres vertus. Je le comparerai à une minuscule graine de sénevé. Comme elle est petite ! C’est même l’une des plus petites que l’homme sème. Et pourtant, une fois la plante développée, voyez comme elle devient forte, touffue, et combien de fruits elle donne ! Non pas cent pour cent, mais cent pour un. C’est la plus petite, mais la plus active. Et que de profit elle vous donne !

       Il en va de même de l’amour. Si vous enfermez dans votre sein une semence d’amour pour notre Dieu très saint et pour votre prochain, et si vos actions sont inspirées par l’amour, vous ne manquerez à aucun précepte du Décalogue. Vous ne mentirez pas à Dieu par une religion fausse faite de pratiques et non de spiritualité. Vous ne mentirez pas à votre prochain en vous conduisant en enfants ingrats, en époux adultères ou même seulement trop exigeants, en commerçants malhonnêtes, en menteurs dans la vie, en personnes violentes envers qui vous est hostile. Regardez combien d’oiseaux, à cette heure chaude, se réfugient dans les feuillages de ce jardin. D’ici peu, cette plante de sénevé, encore petite maintenant, sera un vrai perchoir. Tous les oiseaux viendront à l’abri et à l’ombre de ces plantes si touffues et si hospitalières. Les petits oiseaux apprendront à voler en sécurité dans ces rameaux qui servent d’échelles pour monter et de filet pour éviter la chute. Il en est ainsi de l’amour, base du Royaume de Dieu.

       Aimez et l’on vous aimera. Aimez et vous serez compatissants. Aimez et vous ne serez pas cruels en exigeant plus qu’il n’est permis de ceux qui vous sont soumis. Amour et sincérité pour obtenir la paix et la gloire des Cieux. Sinon, comme l’a dit Benjamin, tous vos actes accomplis en mentant à l’amour et à la vérité se changeront en paille pour votre lit infernal.

       Je ne vous en dis rien de plus. Je vous dis seulement : gardez présent à l’esprit le grand précepte de l’amour et soyez fidèles à Dieu Vérité et à la vérité en toute parole, acte et sentiment, car la vérité est fille de Dieu. Ce doit être un continuel travail de perfectionnement de votre part, comme la semence qui croît jusqu’à ce qu’elle atteigne sa perfection. Un travail silencieux, humble, patient. Soyez certains que Dieu voit vos combats et vous récompense davantage pour un égoïsme vaincu, pour une vilaine parole que vous retenez, pour une exigence qui ne s’impose pas, que si, armés pour la lutte, vous mettiez à mort l’ennemi. Le Royaume des Cieux, dont vous serez les possesseurs si vous vivez en justes, se construit par les petites réalités quotidiennes. Par la bonté, la modération, la patience, en se contentant de ce que l’on a, par la compassion réciproque, par l’amour, l’amour, l’amour.

       Soyez bons. Vivez en paix les uns avec les autres. Ne murmurez pas. Ne jugez pas. Dieu sera alors avec vous. Je vous donne ma paix comme bénédiction et comme remerciement de la foi que vous avez en moi. 


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Mémoires de Maria Valtorta : Marthe de Jésus

Maria Valtorta écrit :

« Je pense en particulier encore que lorsqu’un ministre de Dieu se consume lui-même, incessamment, dans l’exercice de son ministère, sans marquer d’impatience, de fatigue, de répugnance, de crainte, ni trop se soucier de son corps, mais faisant preuve de fidélité à toutes les exigences de sa tâche sacerdotale, avec la volonté joyeuse de faire, avec la charité vibrante qui est capable de presser contre son coeur un grand pécheur comme on sait embrasser une âme pleine de pureté, parce qu’en tout homme on voit Dieu, alors ce prêtre-là est une âme-hostie. Dieu se charge lui-même de lui fournir, à chaque instant, le sacrifice et cela suffit.

Quant à nous... fainéantes que nous sommes et qui ne sommes bonnes qu’à souffrir et à prier, nous mettons “tout” le reste pour accomplir quotidiennement la juste mesure de sacrifice qui doit être versée dans la banque des cieux et qui se transforme, avec beaucoup d’intérêt, en soutien aux travailleurs de la vigne du Christ.

Nous sommes des Marie et vous, les âmes sacerdotales, vous êtes des Marthe de Jésus. Oui, bien sûr, il a bien dit que la meilleure part avait été choisie par Marie, dans son acte permanent d’adoration, mais il ne manquait pas non plus d’être très reconnaissant à Marthe, active et pratique femme de maison qui pourvoyait à tous ses besoins humains.

Le prêtre ensuite, en montant chaque matin les marches de l’autel pour célébrer le sacrifice, devient à la fois Marthe et Marie, parce que dans un même acte il adore et il agit. »

Autobiographie, cinquième partie