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12 mai 2024 -
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L'évangile du jour
« Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.42
Préparation à la Passion

Enseignement de Jésus :

        « De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.

        (…) Quatrièmement : le sacrement de l’Eucharistie opère d’autant mieux qu’on est digne de le recevoir : si on s’en est rendu digne par une constante volonté qui brise la chair et rend l’esprit souverain, en vainquant les concupiscences, en pliant l’être aux vertus, en le tendant comme un arc vers la perfection des vertus et surtout de la charité.

        Quand quelqu’un aime, il désire le bonheur de l’être aimé. Jean, qui m’aimait comme personne et qui était pur, obtint de ce sacrement le maximum de transformation. Il commença à partir de ce moment à être l’aigle auquel il est familier et facile de s’élever jusqu’aux hauteurs du Ciel de Dieu et de fixer le Soleil éternel. (…)


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Vierge-Marie-©August von Rentzell-WikimediaCommons
Description de la Vierge Marie

[Marie] me dit :

«Je suis là, pour que tu puisses me contempler, étudier mes traits une fois encore, et pour que tu puisses comprendre en quoi réside la différence entre celle que j’étais sur terre et celle que je suis maintenant au ciel.

A Lourdes, à Fatima, dans les apparitions en général, j’apparais telle que je suis maintenant au ciel, et mon apparence pos­sède déjà l’indescriptible beauté lumineuse des corps glorifiés. Cette beauté, les voyants de ces apparitions-là ne la saisissent jamais complètement, dans tous ses détails. Remarque qu’ils savent décrire le vêtement que je portais, le chapelet que j’égrenais, le rocher ou l’arbre sur lequel je me pose, les gestes que je fais, l’expression de mon visage, mais ils sont toujours indécis et, involontairement, ils ne sont jamais véridiques lorsqu’il s’agit de décrire mon visage, la couleur de mes yeux, de mes cheveux ou de ma peau. Ils s’efforcent de le faire. Ils n’y parviennent pas, ils ne le peuvent pas.

Aucune âme voyante ne m’a autant vue que toi, en tant qu’En­fant, Épouse, Mère sur la terre, ou en tant que Reine des cieux. Chaque fois, tu dis : “C’est toujours elle. Mais comme elle est différente lorsqu’elle est la glorieuse Reine du ciel, assumée corps et âme parmi les anges, de lorsqu’elle est l’humble Marie de Nazareth !”

Regarde-moi bien, ma fille, et apaise ta douleur. Regarde-moi. Est-ce que je suis Marie de Nazareth ?»

Je l’observe attentivement; elle était tout près de mon visage. J’examine sa peau, qui a la chaude pâleur du magnolia teintée d’un léger rose sur les joues, les lèvres charnues et purpurines comme il faut, le nez fin et droit, les yeux parfaitement proportionnés et d’une couleur de ciel limpide sous un front haut et lisse, l’ovale parfait de son visage d’enfant… Je ne sais pourquoi sa figure me fait penser à une flamme pure ou à un bouton de lys prêt à s’éclore, tant les courbes de cet ovale sont douces… j’observe bien ses beaux cheveux d’un doux blond, fins, soyeux et légèrement ondulés. Je pense que si, au lieu d’être serrés en lourdes tresses qui les tirent sur la tête, ils étaient dénoués, les ondulations en seraient plus profondes… Et surtout je me perds à sentir la légère chaleur de son corps qui respire à mes côtés, et son parfum… son parfum caractéristique, l’odeur de Marie… l’odeur de la Vierge… [...]

Elle ajoute alors : «Regarde-moi maintenant.» Elle se transfigure, s’élève du sol, s’écarte du lit; entourée de sa lumière très pure, elle repose sur un nuage d’argent. Son corps resplendit, son vêtement, passant de la couleur blanche à une “lumière blanche”, resplendit, tout comme son visage qui s’affine comme si la lumière le spiritualisait, et son regard en extase resplendit. La lumière est si vive que le bleu ciel de ses yeux devient “rayon” et l’or des cheveux ne se distingue presque plus pour ce qu’il est, il paraît foncé par rapport à la lumière qu’émane le corps glorifié de la Mère de Dieu.

Elle baisse les yeux vers moi, me sourit et demande:

«Est-ce bien moi ?

– Oui. [...]

– C’est ainsi que je suis apparue à Lourdes et à Fatima. C’est là que les voyants m’ont le mieux vue, car c’étaient “des innocents” comme toi, ma fille. Plus la personne est innocente, plus elle me voit telle que je suis, et elle me décrit avec le plus d’exactitude possible pour une créature, elle me fait sculpter de façon ressemblante, dans la mesure où une image peut me ressembler.»

Elle revient près de moi, humaine… Elle m’interroge : «Est-ce que ton tourment s’apaise ?» Je pleure. Elle me caresse… Je pleure parce que, depuis que j’ai lu qu’elle est apparue à Bruno Cornacchiola (je connais maintenant son nom) avec les cheveux noirs et le type oriental, je crois être dans l’erreur quand j’affirme que Marie est blonde. Et pourtant, elle l’est, d’un blond pâle même, presque couleur paille, presque de l’or pur. Je le vois bien: elle est ici et sa tête est à moins de trente centimètres de la mienne !

Elle me caresse pour me consoler et me dit :

«Ne crains rien, Maria. L’ombre de la grotte et de mon manteau a beaucoup contribué à cette erreur. Il n’était d’ailleurs pas nécessaire qu’un pécheur me dévoile parfaitement comme bernadette, Lucie, Jacinthe, François ou le petit Jean de mon Jésus, qui sont innocents.

Mais, écoute-moi bien, je te dis, à toi qui es servite de Marie, que l’artisan qui m’a sculptée d’une manière telle que je ne me reconnais pas, aurait bien fait d’évoquer les statues de Lourdes et de Fatima, là où je suis représentée aussi bien que l’homme peut reproduire l’image de la Mère de Dieu… Il aurait surtout dû s’inspirer de mon visage du portrait de Notre-Dame de l’Annonciation de Florence : si l’homme et le temps n’en avaient altéré l’image, chacun pourrait en effet me connaître telle que j’étais quand l’Esprit de l’Esprit de Dieu me rendit enceinte de Dieu. La fumée des cierges et le temps en ont assombri les couleurs, et l’homme l’a endommagé… Mais on voit encore à quoi ressemblait la petite fille de Dieu, la fiancée de Joseph en ce printemps de mes années, en ce printemps fleuri de Nazareth. [...]

Les Cahiers de 1945 à 1950, 28 décembre 1947