Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2016-03-12
16 mars 2024 -
Logo Évangile
L'évangile du jour
Le Christ peut-il venir de Galilée ? (Jn 7, 40-53)

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : « Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? » Ils lui répondirent : « Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
discours-sur-l-eau-vive.jpg
Date
19 septembre 29
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 7 - ch 491.5
Préparation à la Passion

       (…) Je suis la Résurrection et la Vie ! Je suis la Lumière venue pour éclairer ceux qui gisaient dans les ténèbres ! Je suis la source d’où jaillit la vie éternelle. Celui qui vient à moi ne connaîtra pas la mort. Que celui qui a soif de vie vienne et boive. Que celui qui veut posséder la Vie, c’est-à-dire Dieu, croie en moi, et de son sein jailliront non pas des gouttes, mais des fleuves d’eau vive. Car ceux qui croient en moi, formeront avec moi le Temple nouveau d’où jaillissent les eaux du salut dont parle Ezéchiel.

       Venez à moi, ô peuples ! Venez à moi, ô créatures ! Venez former un unique Temple, car je ne repousse personne, mais par amour je vous veux avec moi, dans mon travail, dans mes mérites, dans ma gloire.

       “ Et je vis les eaux qui sortaient de dessous le seuil du Temple, vers l’orient… Et les eaux descendaient de dessous le côté droit, au sud de l’autel. ”

       Ce Temple, ce sont ceux qui croient dans le Messie du Seigneur, dans le Christ, dans la Loi nouvelle, dans la Doctrine du temps du salut et de la paix. Comme les murs de ce temple sont formés de pierres, c’est d’âmes vivantes que seront formées les murailles mystiques du Temple qui ne mourra pas pour toujours et qui, de la terre, s’élèvera vers le Ciel, comme son Fondateur, après la lutte et l’épreuve.

       Cet autel d’où jaillissent les eaux, cet autel à l’orient, c’est moi. Et mes eaux jaillissent de la droite, car la droite est la place des élus au Royaume de Dieu. Elles jaillissent de moi, pour se déverser en mes élus et les enrichir des eaux vitales, chargés de les conduire, de les répandre au nord et au midi, au levant et au couchant, pour donner la vie à la terre chez ses peuples qui attendent l’heure de la lumière, l’heure qui viendra, qui devra absolument venir partout, avant que la terre ne cesse d’exister.

       Mes eaux jaillissent et se répandent, mêlées à celles que moi-même j’ai données et donnerai à mes disciples. Tout en étant répandues pour bonifier la terre, elles seront unies en un seul fleuve de grâce, de plus en plus profond, de plus en plus vaste, qui s’accroîtra jour après jour, pas après pas, des eaux des nouveaux fidèles, jusqu’à devenir comme une mer qui baignera tous les lieux pour sanctifier la terre entière.

       Dieu le veut, Dieu le fait. Un déluge a lavé le monde en donnant la mort aux pécheurs. Un nouveau déluge, d’un fluide qui ne sera pas de la pluie, lavera le monde pour lui donner la vie.

       Et, par une mystérieuse action de grâce, les hommes pourront faire partie de ce déluge sanctificateur en unissant leur volonté à la mienne, leurs fatigues à la mienne, leurs souffrances à la mienne. Alors le monde connaîtra la vérité et la vie, et qui voudra y participer le pourra. Seuls ceux qui ne voudront pas être nourris des eaux de la Vie deviendront un lieu marécageux et pestilentiel, ou resteront tels et ne connaîtront pas les récoltes abondantes des fruits de grâce, de sagesse, de salut que possèderont les hommes qui vivront en moi.

       En vérité, je vous dis, une fois de plus, que celui qui a soif et vient à moi, boira et n’aura plus soif, car ma grâce ouvrira en lui des sources et des fleuves d’eau vive. Et celui qui ne croit pas en moi périra comme un marais salant où la vie ne peut subsister.

       En vérité, je vous dis qu’après moi la source ne se tarira pas, car je ne mourrai pas, mais je vivrai. Et après que je serai parti — parti et non pas mort —, pour ouvrir les portes des Cieux, un Autre viendra qui est pareil à moi, et qui achèvera mon œuvre, en vous faisant comprendre ce que je vous ai dit et en vous embrasant pour faire de vous des “ lumières ”, puisque vous avez accueilli la Lumière. »

       Jésus se tait.

       La foule, qui est restée silencieuse sous l’empire du discours, chuchote maintenant, et commente de différentes façons (…)


Logo approfondir
Approfondir
NVUNITE Image jour 2
Jésus est la synthèse de l’amour de la trinité

Azarias [l’ange gardien de Maria Valtorta] me parle :

« Jésus est la synthèse de l’amour des Trois. Jésus est la synthèse de ce qu’est la Trinité et l’Unité de Dieu. Il est la perfection des Trois résumée en une seule Personne. C’est la perfection infinie et multiforme récapitulée en Jésus : un abîme de perfection devant laquelle se prosternent les armées célestes comme les bienheureuses multitudes du paradis, en adoration. Un abîme de perfection qui a pu être – et peut encore être – compris et accepté par ceux qui possèdent l’amour et par eux seuls.

A partir de là, il est possible d’expliquer comment l’archange qui était un esprit bienveillant et saint a pu devenir l’Esprit du Mal. Il n’était cependant pas saint au point d’être tout amour. Or c’est la mesure de l’amour que chacun porte en soi qui donne la mesure de sa perfection et de son aversion pour toute corruption. Quand l’amour est total, plus rien ne peut venir corrompre. La molécule qui n’aime pas est une brèche facile pour que s’y in­filtrent des éléments qui ne sont pas amour. Ils forcent [le pas­sage], l’élargissent, envahissent et submergent les bons éléments, jusqu’à les exterminer. Lucifer avait une mesure d’amour incomplète. L’orgueil de soi prenait de la place en lui, une place dans laquelle l’amour ne pouvait exister. Voilà la brèche par laquelle sa dépravation pénétra, destructrice. A cause d’elle, il ne put comprendre ni accepter le Christ-Amour, synthèse de l’Amour infini, unique et trine. Et le fait que, de nos jours, se répande l’hérésie qui nie l’humanité divine de la seconde Personne pour faire de lui un simple homme bon et sage, s’explique facilement grâce à cette clé: le manque d’amour dans le cœur humain, l’incapacité à aimer, la pauvreté de la possession d’amour.

Observe, mon âme, que, aussi bien à l’époque du Christ qu’à la vôtre, il y a toujours eu deux points sur lesquels bute l’intelligence arrogante de l’homme qui ne peut pas croire à moins d’être humble et plein d’amour: d’une part, que le Christ soit Dieu et Homme et qu’il accomplisse des actes uniquement spirituels pour lesquels il fut haï même par ceux qui lui étaient le plus intimes, et donc trahi; d’autre part, qu’il ait créé le sacrement de l’Amour. Il s’ensuit que, aujourd’hui comme de tout temps, les “sans amour” prétendent et prétendront encore – de façon hérétique – que Dieu ne peut être en Jésus et que Jésus ne peut se trouver dans sa sainte et adorable Eucharistie.

C’est pourquoi, mon âme, si tu devais faire inscrire une lé­gende sous l’effigie de l’Homme-Dieu, il faudrait écrire : “Je suis la synthèse de l’Amour.” »

Puis Azarias, en adoration, se tait.

Les Cahiers de 1945 à 1950, 20 janvier 1946