Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2015-02-21-v1
17 février 2024 -
Logo Évangile
L'évangile du jour
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin » (Lc 5, 27-32)

En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
appel-de-matthieu.jpg
Date
30 juillet 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 2 - ch 97.3
1ère année vie publique

       (…) Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.

       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :

       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »

       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…

       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.

       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…

       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.

       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…

       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »

       Cette troisième invitation est une caresse.

       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »

       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien.

       « Où allons-nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu ?

       – Chez toi. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?

       – Oh !… mais… mais que vont dire ceux qui te haïssent ?

       – Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et j’entends : “ Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve ! ” Et le Père dit : “ La miséricorde se lèvera éternellement dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, je te fais miséricorde à toi aussi. ” Viens. Que par ma venue, ta maison, en plus de ton cœur, soit sanctifiée.

       – Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que ma raison ne pouvait croire vraie… Oh ! M’admettre dans la compagnie de tes saints… » et il regarde les disciples.

       « Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères. »

       Les disciples en sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont toujours pas su que dire. Ils ont marché en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place tout ensoleillée et maintenant totalement déserte, par un bout de route qui brûle sous un soleil éblouissant. Il n’y a pas âme qui vive dans les rues, rien d’autre que le soleil et la poussière (…)


Logo approfondir
Approfondir
USM S8 2023 02 22
Les précurseurs de l’Antéchrist et les signes de la fin (3/3)

Jésus dit :

[...] “Au cours des siècles, on s’est trop creusé les méninges, beaucoup trop sur ce que Jean dit dans le chapitre 10 de l’Apocalypse, trop, beaucoup trop, et non par soif légitime et honnête désir de porter remède au mal qui menace, mais plutôt par curiosité inutile. Mais dis-toi bien, Maria, que je permets qu’on sache ce qu’il est utile de savoir et je voile ce que je juge utile que vous ne sachiez pas.

Vous êtes trop faibles, mes pauvres enfants, pour connaître le nom d’horreur des ‘sept tonnerres’ apocalyptiques. Mon ange a dit à Jean : ‘Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres et ne l’écris pas’. Moi, je dis que l’heure n’est pas encore venue d’ouvrir ce qui est scellé, et si Jean ne l’a pas écrit, je ne le dirai pas.

Du reste, vous n’êtes pas destinés à goûter l’horreur et par conséquent... Il ne vous reste qu’à prier pour ceux qui auront à la subir, pour que la force ne leur fasse pas défaut et qu’ils ne passent pas du côté de la foule de ceux qui, sous la morsure du fouet, ne feront pas pénitence et blasphémeront Dieu au lieu de l’appeler à leur secours. Un grand nombre de ces derniers sont déjà sur terre et leurs descendants seront sept fois plus démoniaques qu’eux.

Moi-même, et non mon ange, je jure que, lorsque se taira le tonnerre de la septième trompette et que sera accomplie l’horreur du septième fléau, sans que la race d’Adam reconnaisse le Christ, Roi, Seigneur, Rédempteur et Dieu, et ayant invoqué sa miséricorde, son Nom en lequel est le salut, je jure, par mon Nom et par ma Nature, que j’arrêterai cet instant dans l’éternité. Le temps cessera et le Jugement commencera. Le Jugement qui sépare pour l’éternité le Bien du Mal après des millénaires de cohabitation sur la terre.

Le Bien retournera à la source dont il est issu. Le Mal sera précipité là où il a déjà été précipité au moment de la révolte de Lucifer et d’où il est sorti pour troubler la faiblesse d’Adam par la séduction des sens et de l’orgueil.

Alors s’accomplira le mystère de Dieu. Alors vous connaîtrez Dieu. Tous les hommes de la terre, tous, d’Adam au dernier-né, rassemblés comme grains de sable sur les dunes de la plage éternelle, verront le Seigneur Dieu, Créateur, Juge, Roi.

Oui, vous le verrez ce Dieu que vous aurez aimé, blasphémé, suivi, raillé, béni, vilipendé, servi, fui. Vous le verrez. Vous saurez alors com­­bien il méritait votre amour et combien il était méritoire de le servir.

Oh ! Joie de ceux qui se seront consumés à l’aimer et à lui obéir ! Oh ! Terreur de ceux qui auront été ses Judas, ses Caïns, de ceux qui auront préféré suivre l’Antéchrist et le Séducteur au lieu du Verbe fait homme en qui est la Rédemption, du Christ, Voie du Père ; de Jésus, très sainte Vérité ; du Verbe, vraie Vie.”

Les Cahiers de 1943, 20 août