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12juillet2015
1 février 2024 -
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L'évangile du jour
« Il commença à les envoyer en mission » (Mc 6, 7-13)

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez- y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 265.6
2ème année vie publique

       (…) Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous sur qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon, Judas, Barthélemy, Jacques, Jean ou un autre, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je vais même plus loin : malheur à vous si vous n’avez que l’apparence d’être mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. Malheur à vous ! C’est encore trop peu que l’enfer pour rétribuer votre duperie. Mais même si vous étiez ouvertement des envoyés de Dieu, mais secrètement des rebuts, des publicains, des voleurs, des assassins, et même si des soupçons s’éveillaient dans les cœurs à votre sujet, si ce n’est une quasi certitude, on vous devra encore honneur et respect parce que vous êtes mes envoyés. Le regard de l’homme doit dépasser l’intermédiaire, et voir l’envoyé et le but, voir Dieu et son œuvre au-delà de l’intermédiaire trop souvent défectueux. Ce n’est que dans les cas de fautes graves qui blessent la foi des cœurs, que moi aujourd’hui, puis mes successeurs, devrons décider de couper le membre corrompu. Il n’est pas permis, en effet, que les âmes des fidèles se perdent à cause d’un prêtre devenu un démon. Il ne sera jamais permis, pour cacher les plaies qui pourraient naître dans le corps apostolique, d’autoriser des corps gangrenés à y survivre alors qu’ils éloignent les fidèles par leur aspect répugnant et les empoisonnent par leur puanteur démoniaque.

       Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux bourdons qui, après avoir butiné une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, restez où vous êtes, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne chère, ou par une famille qui n’est riche que de vertus. Ne cherchez jamais ce qui est “ le mieux ” pour le corps qui périt : au contraire, donnez-lui toujours ce qu’il y a de plus mauvais, en réservant tous les droits à votre âme. En outre – je vous le dis parce qu’il est bon que vous le fassiez –, donnez la préférence aux pauvres pour votre séjour, dès que vous le pourrez. Pour ne pas les humilier, en souvenir de moi qui suis et reste pauvre – et qui m’en fais gloire –, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “ Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches ” pour justifier votre désir de confort.

       En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses.

       Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville.


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USM 2024 01 02
La pénitence des co-redempteurs

Jésus dit :

“Pour être sauvés, pauvres humains qui tremblez de peur, il suffirait que, [...], vous sachiez ravir de mon cœur une étincelle de ma miséricorde. Et mon souhait est que vous me la ravissiez.

Je reste la poitrine ouverte pour que vous puissiez atteindre mon cœur plus facilement. J’ai agrandi la blessure infligée à mon cœur par la lance pour que vous puissiez y entrer. Mais en vain. J’ai utilisé vos innombrables offenses comme le couteau du sacrificateur pour l’ouvrir toujours davantage car l’Amour est capable de cela. Il sait changer en bien même le mal, tandis que vous vous servez de tout le bien que je vous ai donné – et je me suis donné moi-même à vous, moi qui suis le Bien suprême – de façon si obscène qu’il devient pour vous l’instrument du mal.

Je reste le cœur ouvert et le sang en coule goutte à goutte, tout comme les larmes coulent de mes yeux. Et mon sang et mes pleurs tombent en vain sur la terre. La terre est plus bienveillante que vous envers son créateur. Elle ouvre ses sables pour recevoir le sang de son Dieu. Au lieu de cela, vous me fermez votre cœur, le seul calice dans lequel il voudrait descendre pour trouver l’amour et apporter joie et paix.

Je regarde mon troupeau… Est-il à moi ? Plus maintenant. Vous étiez mes petites brebis mais vous avez quitté mes pâturages… Une fois sortis, vous avez trouvé le malin qui vous a séduits et vous ne vous êtes plus souvenus que c’est au prix de mon Sang que je vous avais rassemblés et sauvés des loups et des mercenaires qui voulaient vous tuer. C’est moi qui suis mort pour vous, pour vous donner la vie et la pleine vie comme celle que j’ai dans le Père. Et vous, vous avez préféré la mort. Vous vous êtes placés sous le signe du Malin et il vous a transformés en boucs sauvages. Je n’ai plus de troupeau. Le Pasteur pleure.

Il ne me reste que quelques agneaux fidèles, prêts à tendre le cou au couteau du sacrificateur afin de mêler leur sang, non pas innocent mais aimant, à mon propre Sang très innocent, et de remplir le calice qui sera levé au dernier jour, pour la dernière Messe, avant que vous ne soyez appelés au terrible Jugement. Grâce à ce Sang et à ces autres sangs, je pourrais récolter ma dernière moisson parmi les derniers à être sauvés. Tous les autres… ils serviront de litière pour le repos des démons et de ramille pour le feu éternel.

Mais mes agneaux seront avec moi. Dans un lieu choisi par moi pour leur bienheureux repos après tant de luttes. Ce lieu n’est pas le même que celui des autres âmes sauvées. Pour les généreux, il y a un lieu spécial. Ni parmi les martyrs ni parmi les sauvés. Ils sont moins que les premiers et beaucoup plus que les seconds et se situent entre les deux cortèges.

Persévérez, vous qui m’aimez. Ce lieu mérite bien tous vos présents efforts car c’est la zone des co-rédempteurs, à la tête desquels se trouve Marie, ma Mère.”

Les Cahiers de 1943, 1er juin