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20 novembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Lc 18, 35-43)

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
28 mars 30
Lieu
Jéricho
Livre
Tome 5 - ch 580.10
Préparation à la Passion

       (…) Jésus fait mine de partir, mais du carrefour désormais dépassé, près des ânes laissés là par les miraculés, deux autres cris lamentables s’élèvent avec la cadence caractéristique des Hébreux :

       « Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi ! »

       La foule vocifère :

       « Taisez-vous, laissez passer le Maître La route est longue, et le soleil frappe de plus en plus fort. Il faut qu’il puisse arriver sur les collines avant la chaleur.

       Mais ils reprennent d’autant plus fort :

       « Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi. »

       Jésus s’arrête de nouveau :

       « Allez chercher ceux qui crient, et amenez-les-moi. »

       Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles, et leur disent :

       « Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous, car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés vous appeler en son nom. »

       Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.

       Mais, si l’un se laisse faire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière. On pourrait croire que son ange gardien le guide, tant sa marche est rapide et assurée. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus, qui l’arrête :

       « Que veux-tu que je fasse pour toi ?

       – Que je voie, Maître ! Seigneur, fais que mes yeux et ceux de mon camarade s’ouvrent. »

       L’autre aveugle étant arrivé, on le fait s’agenouiller à côté de son compagnon.

       Jésus pose les mains sur leurs visages levés et dit :

       « Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés ! »

       Quand il retire ses mains, deux cris jaillissent de la bouche des aveugles :

       « Je vois, Uriel !;

       – Je vois, Bartimée ! »

       Puis, ensemble :

       « Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni celui qui l’a envoyé ! Gloire à Dieu ! Hosanna au Fils de David ! »

       Et ils se jettent tous deux à terre, le visage au sol, pour baiser les pieds de Jésus. Ensuite, les deux miraculés se lèvent, et celui qui s’appelle Uriel annonce :

       « Je vais me montrer à mes parents, puis je reviens te suivre, Seigneur. »

       De son côté, Bartimée déclare :

       « Moi, je ne te quitte pas. Je vais envoyer quelqu’un pour les prévenir. Ce sera toujours une joie pour eux. Mais me séparer de toi, non ! Tu m’as donné la vue, je te consacre ma vie. Aie pitié du désir du dernier de tes serviteurs.

       – Viens et suis-moi. La bonne volonté rend égales toutes les conditions, et seul est grand celui qui sait le mieux servir le Seigneur. »

       Alors Jésus reprend sa marche au milieu des louanges de la foule, auxquels Bartimée se joint, criant hosanna avec les autres, et disant :

       « J’étais venu pour obtenir du pain, et j’ai trouvé le Seigneur. J’étais pauvre, maintenant je suis ministre du Roi saint. Gloire au Seigneur et à son Messie ! »


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S44 2022 10 31
La petite mort de la chair et la grande mort de l'esprit (2/2)

Jésus dit :

[...] Être vivants dans le Seigneur ! Il n’y a rien de plus grand en beauté, en joie, en durée, en splendeur. Croyez-le, mes enfants, et tâchez d’être ‘vivants’. Vivants en Dieu, Unique et Trin, vivants dans le Père, vivants pour l’éternité.

Vous qui appelez la Terre enfer – et quoique infernale que vous l’ayez rendue par la barbarie de vos systèmes, c’est un paradis comparé à la demeure de Satan – ne donnez pas l’enfer comme destination ultime à votre esprit et laissez l’enfer aux divinités infernales, aux damnés, aux maudits qui ont rejeté la Vie, nourriture répugnante à leur cœur perverti, et qui ont accueilli la mort dont ils étaient bien dignes.

Si tout finissait sur terre, ce serait encore peu de mal que de paraître mauvais pendant quelque temps. Les humains oublieraient vite, car le souvenir est un nuage de fumée qui se dissipe. Mais la terre n’est pas tout. Le tout est ailleurs. Et dans ce ‘tout’, vous trouverez ce que vous aurez accompli sur terre.

Rien ne restera sans jugement. Pensez-y. Et ne dilapidez pas, comme des personnes démentes, les substances que Dieu vous a données, mais faites-les fructifier pour votre immortalité. Ceux qui vécurent dans le Seigneur ne meurent pas. Ce qui fut ici-bas douleur, affliction, épreuve se transformera pour eux dans l’au-delà en récompense, triomphe, joie.

Et ne pensez pas que Dieu soit injuste dans la façon dont il distribue les biens de la terre et la durée de la vie. C’est ce que pensent ceux qui vivent déjà hors de Dieu. Ceux qui vivent en Dieu se font une joie des privations, des peines, des maladies, de la mort précoce, car ils voient en toute chose la main du Père qui les aime et qui ne peut que leur donner des choses bonnes et utiles, ces mêmes choses d’ailleurs qu’il m’a données à moi, son Fils.

Ceux-ci, déjà projetés hors de ce monde, pensent uniquement à la gloire de Dieu et ne désirent qu’elle, et Dieu les revêtira de gloire pour l’éternité. On oubliera les méchants ou on se souviendra d’eux avec horreur ; mais on rendra un culte durable et saint aux saints, aux justes, aux enfants de Dieu, car le Seigneur s’occupe de ses bien-aimés : non seulement il s’occupe de leur donner la joie au Ciel, c’est-à-dire lui-même, mais de plus il leur fait rendre un honneur véritable par les humains en faisant briller à leurs yeux et à leur intellect, telle une nouvelle étoile, l’esprit d’un saint.”

Les Cahiers de 1943, 31 octobre