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FR-Evangile-Illustre-2015-11-07
11 novembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Qui vous confiera le bien véritable ? » (Lc 16, 9-15)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. » Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision. Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
1er avril 29
Lieu
El Kelt
Livre
Tome 6 - ch 381.5
3ème année vie publique

       (…) « Ce serait beau si l’homme était parfait comme le veut le Père des Cieux : parfait dans toutes ses pensées, ses affections, ses actes. Mais l’homme ne sait pas l’être. Il utilise mal les dons de Dieu, qui a accordé à l’homme la liberté d’agir, mais en lui demandant de faire ce qui est bien, en lui conseillant ce qui est irréprochable pour que l’homme ne puisse pas dire : “ Je ne savais pas. ”

       Comment l’homme se sert-il de la liberté que Dieu lui a accordée ? Comme le ferait un enfant pour la plus grande partie de l’humanité, et comme un inconscient, ou comme un criminel pour le reste de l’humanité. Mais ensuite vient la mort, et l’homme est soumis au Juge qui lui demandera sévèrement : “ Comment as-tu usé et abusé de ce que je t’ai donné ? ” Terrible question ! les biens de la terre, pour lesquels si souvent l’homme se rend pécheur, paraîtront alors moins que rien ! Pauvre d’une indigence éternelle, dépouillé d’un vêtement que rien ne peut remplacer, il se tiendra humilié et tremblant devant la Majesté du Seigneur, et il ne trouvera pas de mot pour se justifier. Car s’il est aisé, sur terre, de se justifier en trompant les pauvres hommes, au Ciel, c’est impossible. On ne peut tromper Dieu. Et Dieu ne s’abaisse pas à des compromis. Jamais.

       Dans ce cas, comment se sauver ? Comment faire pour que tout serve au salut, même ce qui est venu de la Corruption ? C’est elle qui a appris à voir des instruments de richesse dans les métaux précieux et les joyaux, et qui a allumé les désirs de puissance et les appétits charnels. L’homme, riche ou pauvre, pourra-t-il jamais se sauver, lui qui, si pauvre qu’il soit, peut toujours pécher en désirant immodérément l’or, les honneurs et les femmes et devient même parfois voleur pour obtenir ce que le riche possédait ? Si, il le peut. Et comment ? En faisant servir l’abondance au Bien, en faisant servir la misère au Bien. Le pauvre qui n’envie pas, qui n’insulte pas, qui ne porte pas atteinte à ce qui appartient à autrui, mais se contente de ce qu’il a, utilise son humble état pour obtenir sa future sainteté. En vérité, la plupart des pauvres savent agir ainsi. Les riches y arrivent moins souvent, car pour eux la richesse est un piège continuel de Satan, de la triple concupiscence.

       Mais écoutez une parabole, et vous verrez que les riches eux aussi peuvent se sauver en dépit de leur fortune, ou réparer leurs erreurs passées en faisant bon usage de leurs biens, même s’ils ont été mal acquis. Car Dieu, le Très-Bon, laisse toujours à ses enfants de nombreux moyens de se sauver.

       Il y avait donc un riche qui avait un intendant (…)


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Les œuvres de miséricorde physique (5/9) - Vêtir ceux qui sont nus

[Jésus dit : ]

« Il passe sur les routes de la terre des misères nues, honteuses, pitoyables. Il y a les vieillards abandonnés, il y a ceux qui sont invalides à la suite de maladie ou d’accident ; il y a les lépreux qui reviennent à la vie par la bonté du Seigneur ; il y a les veuves, chargées de famille ; il y a ceux qui ont été frappés par des malheurs qui leur ont enlevé toute aisance ; il y a les orphelins innocents.

Où que je pose les yeux sur la vaste terre, je vois partout des personnes nues ou couvertes de haillons qui protègent à peine la décence et ne mettent pas à l’abri du froid, et ces personnes regardent d’un œil humilié les riches qui passent en vêtements somptueux, les pieds chaussés de confortables sandales. Humiliation qui s’accompagne de bonté chez ceux qui sont bons, humiliation mêlée de haine chez ceux qui le sont moins.

Mais pourquoi ne venez-vous pas en aide à leur humiliation, ce qui les rendrait meilleurs s’ils sont bons, et détruirait leur haine par votre amour s’ils sont moins bons ?

Ne prétendez pas : “ J’en ai juste assez pour moi. ”

Comme pour le pain, vous avez plus que le nécessaire sur votre table et dans vos armoires par rapport à ceux qui sont absolument démunis de tout. Parmi ceux qui m’écoutent, il en est plus d’un qui a su, d’un vêtement mis de côté à cause de son usure, tirer un petit vêtement pour un orphelin ou pour un enfant pauvre, et d’un vieux drap faire des langes pour un innocent qui n’en a pas ; et il en est un qui, mendiant, a su pendant des années partager son pain, qu’il s’était péniblement procuré par l’aumône, avec un lépreux qui ne pouvait aller tendre la main à la porte des riches. Et, en vérité, je vous dis que ces gens miséricordieux, il ne faut pas les chercher parmi les gens nantis, mais dans les humbles rangs des pauvres qui savent, de par leur condition, combien la pauvreté est pénible.

Là aussi, comme pour l’eau et le pain, pensez que la laine et le lin dont vous vous revêtez proviennent d’animaux et de plantes que le Père a créés, non seulement pour les hommes riches, mais pour tous les hommes.

Car Dieu a donné une seule richesse à l’homme : celle de sa grâce, de la santé, de l’intelligence, mais pas cette richesse souillée qu’est l’or.

Vous l’avez élevé, du rang de métal qui n’est pas plus beau qu’un autre, beaucoup moins utile que le fer avec lequel on fabrique les houes et les charrues, les herses et les faux, les burins, les marteaux, les scies, les rabots, les outils saints du saint travail, au rang d’un métal noble, d’une noblesse inutile, mensongère, à l’instigation de Satan qui, d’enfants de Dieu, vous a rendus sauvages comme des fauves.

La richesse de ce qui est saint vous avait donné de quoi devenir toujours plus saints !

Non pas cette richesse homicide qui fait couler tant de sang et de larmes.

Et donnez comme on vous a donné.

Donnez au nom du Seigneur, sans craindre de rester nus. Il vaudrait mieux mourir de froid pour s’être dépouillé en faveur d’un mendiant, que de se laisser geler le cœur, même sous des vêtements délicats, par manque de charité. La tiédeur du bien que l’on a fait est plus douce que celle d’un manteau de laine très pure, et le corps du pauvre qui a été recouvert parle à Dieu et lui dit : “ Bénis ceux qui nous ont vêtus. ” » [...]

L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 275.8