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FR-Evangile-Illustre-2015-10-30
3 novembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Est-il permis de faire une guérison le jour du sabbat ? » (Lc 14, 1-6)

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Or voici qu’il y avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
27 janvier 29
Lieu
près de Meggido
Livre
Tome 5 - ch 335.13
3ème année vie publique

(...) Jésus les observe et sourit. Puis il se retourne et demande :

       « Toi, vieux scribe (il parle au vieil homme à la voix chevrotante qui a parlé le premier), réponds-moi : est-il permis de guérir un jour de sabbat ?

       – Pendant le sabbat aucun travail n’est permis.

       – Même pas de sauver quelqu’un du désespoir ? Ce n’est pas un travail manuel.

       – Le sabbat est consacré au Seigneur.

       – Quelle œuvre plus digne d’un jour sacré que de faire en sorte qu’un fils de Dieu dise à son Père : “ Je t’aime et je te loue parce que tu m’as guéri ” ?

       – Il doit le faire même s’il est malheureux.

       – Chanania, sais-tu qu’en ce moment ton bois le plus beau est en train de brûler, et que toute la pente du mont Hermon rougit de l’éclat des flammes ? »

       Le vieil homme bondit comme si un serpent l’avait mordu :

       « Maître, dis-tu la vérité ou bien est-ce une plaisanterie ?

       – Je dis la vérité. Je vois et je sais.

       – Ah ! Malheureux que je suis ! Mon bois le plus beau ! Des milliers de sicles en cendres ! Malédiction ! Maudits soient les chiens qui m’y ont mis le feu ! Que leurs viscères brûlent comme mon bois ! »

       Le petit vieux est désespéré.

       « Ce n’est qu’un bois, Canania, et tu te plains ! Pourquoi ne loues-tu pas le Seigneur dans ce malheur ? Cet homme ne perd pas du bois qui repousse, mais la vie et le pain de ses enfants, et il devrait louer quand toi tu ne le fais pas ? Donc, scribe, il ne m’est pas permis de le guérir le jour du sabbat ?

       – Maudit soyez-vous, toi, lui et le sabbat ! J’ai bien autre chose à penser, moi… »

       Et, bousculant Jésus qui lui avait mis une main sur le bras, il sort furieux et on l’entend brailler de sa voix chevrotante pour avoir son char.

       « Et maintenant ? » demande Jésus en tournant son regard vers les autres. « A votre tour, dites-moi : est-ce permis ou non ? »


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Josepha 2022 10 13
Les suffrages pour les morts

[Jésus dit : ]

« Les morts ne souffrent plus, quand ce sont des justes.

Or Samuel [l’un des douze bergers de la Nativité] était un juste.

Ensuite, pour les morts qui ont besoin de prières, il n’est pas nécessaire d’être auprès de leurs ossements pour les réciter.

Les ossements ? Qu’est-ce ?

La preuve de la puissance de Dieu qui a tiré l’homme de la poussière. Pas autre chose. L’animal lui-même a des os. Un squelette moins parfait que celui de l’homme, pour tout animal. Seul l’homme, le roi de la création, a la position droite du roi qui domine ses sujets, avec un visage qui regarde en face et en haut, sans avoir besoin de se tordre le cou. En haut, là où se trouve la demeure du Père.

Mais ce sont toujours des ossements, de la poussière qui retourne à la poussière.

La Bonté éternelle a décidé de la reconstruire au Jour éternel pour donner aux bienheureux une joie encore plus vive.

Pensez-y : non seulement les âmes seront réunies et s’aimeront comme sur la terre “et beaucoup plus”, mais ils seront heureux de se revoir sous l’aspect qu’ils eurent sur la terre : les chers bébés aux cheveux bouclés comme l’étaient ceux des tiens, Elie, les pères et les mères aux cœurs et aux visages resplendissants d’amour comme les vôtres, Lévi et Joseph. Et même toi, Joseph, tu pourras enfin con­naître ces vi­sages dont tu as la nostalgie.

Plus d’orphelins, plus de veufs, parmi les justes, là haut…

Les suffrages pour les morts, on peut les offrir partout.

C’est la prière d’une âme pour une âme qui nous était unie, à l’Esprit parfait qui est Dieu et qui est partout.

O sainte liberté de tout ce qui est spirituel !

Pas de distances, pas d’exils, pas de prisons, pas de tombeaux…

Rien qui divise et enchaîne à une impuissance pénible ce qui est en dehors et au-dessus des liens charnels. Vous allez, avec ce qu’il y a de meilleur en vous, vers vos bien-aimés. Eux vous rejoignent avec ce qu’ils ont de meilleur. Et tout, dans ces effusions d’esprits qui s’aiment, évolue autour du Feu éternel de Dieu, Esprit absolument parfait, Créateur de tout ce qui fut, est et sera, Amour qui vous aime et vous apprend à aimer… »

L'Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 76.2