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FR-Evangile-Illustre-2017-10-30 web
30 octobre 2023 -
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L'évangile du jour
« Toute la foule était dans la joie » (Lc 13, 10-17)

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? » À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
3 février 29
Lieu
Corozaïn
Livre
Tome 5 - ch 337.5
3ème année vie publique

        (…) Femme, viens ici ! » dit-il en faisant signe à une femme qui se tient près du mur, tellement courbée qu’elle ressemble à un point d’interrogation.

        Les gens regardent dans la direction qu’indique Jésus, mais ne voient pas la femme qui, à cause de sa position, ne peut voir Jésus et sa main.

        « Va donc, Marthe ! Il t’appelle » lui disent plusieurs.

        Et la malheureuse s’approche en boitant avec son bâton, à la hauteur duquel se trouve sa tête.

        Elle se tient maintenant devant Jésus, qui lui dit :

        « Femme, reçois un souvenir de mon passage et une récompense pour ta foi humble et silencieuse. Sois délivrée de ton infirmité » s’écrie-t-il enfin en lui posant les mains sur les épaules.

        Aussitôt la femme se lève et, droite comme un palmier, lève les bras en s’écriant :

        « Hosanna ! Il m’a guérie ! Il a regardé sa fidèle servante et lui a accordé ses bienfaits. Louange soit au Sauveur et Roi d’Israël ! Hosanna au Fils de David ! »

        Les gens joignent leurs louanges aux “ hosannas ” de la femme qui est maintenant agenouillée aux pieds de Jésus et qui baise le bord de son vêtement pendant que Jésus lui dit :

        « Va en paix et persévère dans la foi. »

        Le chef de la synagogue, que doivent encore brûler les paroles dites par Jésus avant la parabole, veut jeter son venin à cause de ce reproche et, pendant que la foule s’ouvre pour laisser passer la miraculée, il s’écrie avec indignation :

        « Il y a six jours pour travailler, six jours pour demander et pour donner. Venez donc ces jours-là, tant pour demander que pour donner. Venez guérir ces jours-là, sans violer le sabbat, pécheurs et mécréants que vous êtes, corrompus et corrupteurs de la Loi ! »

        Et il cherche à expulser tout le monde de la synagogue, comme pour chasser la profanation du lieu de prière.

        Il est aidé par les quatre notables déjà mentionnés et par d’autres disséminés dans la foule qui donnent les signes les plus manifestes de leur scandale et de leur dégoût du au… crime de Jésus. Voyant cela, Jésus s’écrie à son tour, en les regardant, les bras croisés, l’air sévère, imposant :

        « Hypocrites ! Lequel d’entre vous, en ce jour de sabbat, n’a pas détaché son bœuf ou son âne de la mangeoire et ne l’a pas mené boire ? Et qui n’a pas porté des bottes d’herbe aux brebis du troupeau et n’a pas trait le lait des mamelles pleines ? Pourquoi donc, puisque vous avez six jours pour le faire, l’avez-vous fait même aujourd’hui pour quelques deniers de lait ou par crainte que votre bœuf ou votre âne ne meure de soif ? Et moi, je n’aurais pas dû débarrasser cette femme du joug sous lequel Satan l’a retenue pendant dix-huit ans, uniquement parce que c’est le sabbat ? Partez ! J’ai pu délier cette femme de ses chaînes involontaires. Mais je ne pourrai jamais vous détacher des vôtres qui sont volontaires, ô ennemis de la Sagesse et de la Vérité ! »

        Les braves gens — peu nombreux parmi les habitants hostiles de Chorazeïn — approuvent et louent alors que les autres, blèmes de rage, s’en vont, abandonnant le chef de la synagogue, livide lui aussi.

        Jésus également le laisse en plan et sort de la synagogue, entouré des bons qui continuent à l’escorter jusqu’à ce qu’il ait rejoint la campagne. Il les bénit alors une dernière fois, et prend la grand-route en compagnie de ses cousins, de Pierre et de Thomas…


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Libération du péché originel (2/2)

[...] [Jésus dit : ]

“‘Ne contaminez vos âmes d’aucun reptile qui rampe sur la terre’. Il faut lire : d’aucun reptile spirituel qui tend un piège à votre âme.

Les passions sont les reptiles sataniques qui montent des profondeurs vaseuses pour s’enrouler autour de votre cœur et le contaminer. J’ai dit : ‘Ce ne sont pas les choses qui entrent par la bouche et sortent par les voies naturelles qui contaminent l’être humain: ce qui le corrrompt est ce qui sort de son cœur, lorsque de son cœur sortent les mauvaises passions qui y étaient entrées pour y nicher comme des serpents dans le creux d’un rocher’. J’ai perfectionné la Loi et je vous ai montré quels sont les reptiles qui contaminent l’être humain, futur citoyen de la Jérusalem éternelle.

Levez-vous, créatures à qui j’ai donné la vie de la vie. Ne rampez pas. N’ayez aucun contact avec ce qui rampe. J’ai donné l’impulsion à votre esprit pour qu’il s’élève. Ma grâce est une aile.

‘Je suis le Seigneur qui vous a tirés d’Egypte’.

Le peuple mosaïque avait une grande obligation envers le Seigneur qui l’avait tiré de l’esclavage. Mais considère, Maria, quelle doit être la gratitude que vous me devez à moi, votre Rédempteur. L’esclavage en Egypte opprimait les Hébreux sur la terre, dans leurs jours mortels. Le péché originel et tous les autres péchés oppriment les humains dans leur jour éternel. Et moi, je vous en ai libérés.

Je suis le Libérateur du genre humain et, en vérité, je te dis que, parmi les condottieres et les libérateurs de toute la terre, des premiers jours aux derniers, il n’y en a et il n’y en aura pas un semblable à moi. Quelle grande obligation vous avez donc de m’aimer ! Oui, de m’aimer. En échange de ce que je vous ai donné, je ne demande que l’amour.

Je vous ai tirés du péché pour être votre Dieu. Mais pas le Dieu qui apparaît dans la foudre et les tourbillons, qui frappe et réduit tout en cendres. Je suis Jésus, le Dieu de bonté, qui apparaît comme une fleur blanche sur un buisson blanc pour vous sauver, et qui passe parmi vous en vous guérissant et vous bénissant, qui meurt vous bénissant et vous donnant le pardon et la vie.

Mais je veux que vous tentiez de m’imiter. Tel Christ, tel chrétien, enfants que j’ai plongés dans mon Sang, l’éternelle Piscine probatique où sont guéries les infirmités de l’esprit. Le Seigneur dit: ‘Vous serez saints, car Je suis saint’. Moi, je vous dis: ‘Soyez parfaits comme mon Père est parfait’.

Oh ! Je n’impose pas de limitations à la sainteté. Je vous donne le guide pour vous y conduire :   reniement de tout ce qui est mal. Je vous donne l’arme pour vaincre : ma Croix. Je vous donne le remède qui fortifie et guérit : mon Sang. Je vous donne la mesure de la perfection à atteindre : celle de Dieu. Atteignez-la et vous réjouirez mon cœur.

Voilà, petite disciple de mon cœur, voilà que nous avons vu la parole du Père à travers la pupille du Fils, voilà qu’elle est expliquée et comprise à la lumière de l’Esprit. Car dans chacune de nos paroles, il y a le Dieu Unique et Trin, et chaque parole doit être comprise avec l’aide du Dieu Unique et Trin.”

Les Cahiers de 1943, 9 juillet