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FR-Evangile-Illustre-2017-06-11
14 septembre 2023 -
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L'évangile du jour
« Dieu a envoyé son Fils pour que le monde soit sauvé. » (Jn 3, 13-17)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 novembre 27
Lieu
Gethsémani
Livre
Tome 2 - ch 116.9
2ème année vie publique

       (…) Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.

       – Comment cela peut-il se faire ?

       – Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.

       Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.


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Fête de la Croix Glorieuse

Jésus dit :

“On l’appelle la ‘Fête de la Sainte Croix’.

Il vaudrait mieux dire ‘Fête du Sacrifice’, car sur la croix, il y eut l’apothéose de mon Sacrifice de Rédempteur.

Et en disant ‘du sacrifice’, on pourrait dire ‘du Sang’, parce que sur la croix, j’ai fini de verser mon Sang jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à ce qu’il ne soit déjà plus du sang, mais un sérum de sang, l’extrême transsudat d’un corps qui se meurt.

Que de sang, Maria ! Et je l’ai versé partout, pour sanctifier tout et tous. Il y a une raison à cette souffrance et au fait que j’ai saigné ainsi en plusieurs lieux, que vous ne cherchez pas à savoir, mais que, en cette fête de la Croix, je veux te révéler.

Je l’ai versé au Gethsémani, potager et oliveraie, pour sanctifier la campagne et les travaux de la campagne. [...]

J’ai versé mon Sang dans le Temple, puisque j’avais déjà été blessé par les pierres et les bâtons, pour sanctifier, dans le Temple de Jérusalem, le Temple futur dont le ciment commençait à cette heure-là, mon Église et toutes les églises, maisons de Dieu, et leurs ministres.

Je l’ai versé aussi au Sanhédrin parce que, outre l’Église, il représentait aussi la Science. [...]

Je l’ai versé dans le palais d’Hérode, pour tous les rois de la Terre, que j’ai investis du pouvoir humain suprême pour la protection des peuples et de la moralité de leurs états. [...]

De même, j’ai versé mon Sang au Prétoire où résidait l’Autorité.  [...]

J’ai empourpré, en les aspergeant de plus en plus de mon Sang, les soldats flagellateurs pour insuffler aux milices ce sens d’humanité dans la douloureuse éventualité de guerres, de maladies maudites qui renaissent toujours parce que vous ne savez pas éliminer en vous le poison de la haine et vous inoculer l’amour.  [...]

Mon Sang a mouillé les rues de la Ville, y laissant des empreintes qui, même si on ne les voit plus, sont restées et resteront éternellement présentes dans l’esprit des habitants du plus haut des Cieux. J’ai voulu sanctifier les rues où passent tant de gens et où on fait tant de mal. [...]

Mais le dernier Sang ne fut pas versé sur les mottes de terre, sur les pierres, sur les visages et les vêtements, dans des lieux où l’eau de Dieu ou la main de l’être humain pouvait le laver et le disperser.

Les dernières gouttes de mon Sang, accumulées entre la poitrine et le cœur qui déjà se figeait, et jaillies dans l’ultime affront – pour qu’il ne restât plus une goutte du liquide vital dans le Fils de Dieu et de l’Homme, et que je fusse réellement l’Agneau égorgé dans le sacrifice acceptable au Seigneur – les dernières gouttes de mon Sang ne furent pas dispersées.

Il y avait une Mère sous cette croix !

Une Mère qui pouvait enfin se serrer au bois de la croix, se tendre vers son Enfant tué, lui baiser les pieds transpercés, contractés dans les derniers affres, et recueillir dans son voile virginal le dernier sang de son Fils, lequel coulait goutte à goutte de la poitrine ouverte et sillonnait mon corps inanimé.

Ma très douloureuse Maman ! De ma naissance à ma mort, elle a dû souffrir de cela aussi : de ne pas pouvoir donner à son Enfant les premiers et derniers réconforts que reçoit le plus misérable des fils de l’homme à sa naissance et à sa mort; de son voile, elle dut faire une lange pour son Fils nouveau-né et un suaire pour son Fils exsangue.

Ce Sang ne s’est pas perdu.

Il existe, il vit et brille sur le voile de la Vierge. Pourpre divine sur la blancheur virginale, il sera la bannière du Christ Juge le jour du Jugement.”

Les Cahiers de 1943, 14 septembre