En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
(…) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »
Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’approche du soir, s’écrie :
« Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »
“Telle est la punition de votre orgueil. Vous en avez trop voulu et vous allez ainsi perdre même ce que je vous avais accordé. Les œuvres de l’intelligence et de l’esprit humains, dons que je vous ai faits, ces œuvres dont vous êtes si fiers sont réduites en poussière pour vous rappeler que Moi seul suis éternel, Moi seul suis le Dieu, Moi seul suis Moi.
Mais ce qui est de moi demeure. Ni l’homme ni le démon ne peuvent le détruire. Aucun attentat, aucune ruse ne peut détruire ce que je fis et qui restera toujours pareil tant que je le voudrai. La mer, le ciel, les étoiles, les monts, les fleurs des collines et les vertes forêts. Intouchables ceux-là, comme moi-même, tandis que ceux-ci renaissent de chaque mort passagère que leur infligent les humains, tout comme je suis ressuscité de la brève mort qu’ils me donnèrent. Et les plantes arrachées, les herbes piétinées par la guerre reviendront à la vie comme je les fis le premier jour.
Mais pas vos œuvres. Pas vos œuvres d’art. Elles ne revivront jamais plus, les églises et les coupoles, ni les palais et les monuments dont vous vous faisiez une gloire, ces œuvres érigées au fil des siècles et détruites en un instant pour votre punition. Il en va de même pour les œuvres du progrès : elles s’effritent avec votre stupide orgueil qui se prend pour un dieu uniquement parce qu’il les a inventées, et elles se retournent contre vous, augmentant la destruction et la souffrance.
Ma création, elle, demeure, et encore plus belle car, dans son immutabilité qu’aucun engin ne peut même égratigner, elle parle de moi encore plus fort.
Tout ce qui est de vous s’écroule. Mais souvenez-vous, pauvres humains, qu’il vaut mieux pour vous rester sans rien en m’ayant, moi, que vivre au sommet de l’art et du progrès m’ayant perdu. Une seule chose est nécessaire à l’être humain : le règne de l’esprit où je suis, le Règne de Dieu.”
Vraiment un grand merci pour le module « approfondir » de la newsletter JA. Je me régale énormément à le lire et double ainsi mon apprentissage quotidien via MV. Ce matin quel beau sujet de méditation une fois de plus 🙏🏻 Voilà je voulais te partager ma joie et te dire à quel point cette lettre m’est utile ! Bonne journée !