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14juillet2015
18 juillet 2023 -
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L'évangile du jour
« Ces villes, autrefois, se seraient converties » (Mt 11, 20-24)

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 266.13
2ème année vie publique

       (…) En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.

       – Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.

       – Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.

       – Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.

       – Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs. (…)


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Pour être sauvé, il faut le vouloir

Jésus dit :

“Vous ne pouvez concilier le Règne de Dieu avec le règne de Satan. Vous ne pouvez satisfaire en même temps la chair et l’esprit. Vous devez choisir.

Je vous ai donné l’intelligence pour que vous puissiez choisir. Je vous ai donné la lumière pour que vous puissiez voir. Je vous ai donné l’amour pour que vous puissiez vous guider. Et je vous ai donné la liberté parce qu’autrement votre existence n’aurait pas eu de mérite. Vous vous êtes trompés dix, cent, mille fois.

Je vous ai donné les Commandements pour vous aider, je vous ai donné les prophètes pour qu’ils vous crient ma volonté. Vous vous êtes trompés cent, mille, dix-mille fois.

Je me suis donné moi-même à vous, quittant le sein de mon Père pour vous parler. Je me suis donné moi-même à vous, m’humiliant, moi, Dieu, en mourant comme un malfaiteur pour laver votre cœur et le rendre capable d’accueillir Dieu. Je vous ai donné l’Esprit pour qu’il soit votre Maître dans l’apprentissage de ma doctrine de charité, de pureté, de bonté, d’humilité. Vous vous êtes trompés dix-mille, un million de fois.

Le nombre de vos erreurs ne se compte plus. Vous les accumulez les unes sur les autres comme dans une pyramide. Vous construisez une seconde Tour de Babel pour y monter et y dire : ‘Voilà que nous sommes semblables à Dieu et que nous escaladons les cieux’. Satan vous aide et rit. Il sait que la tour de vos fautes s’écroulera sur vous, alors que vous croirez toucher les cieux, et vous précipitera en enfer. Elle est déjà en train de s’écrouler et de vous emporter. Et vous ne vous arrêtez pas !

Oh ! Arrêtez, arrêtez, mes enfants ! Arrêtez, mes trésors ! Entendez la voix du Père, du Frère, de votre Dieu qui vous appelle, qui vous appelle ses trésors même maintenant, car vous êtes emperlés de son Sang. Ne secouez pas ce Sang avec colère, en blasphémant contre lui. Levez votre front malade vers le Ciel, pour que la rosée divine vous lave. Parce que vous êtes malades, mes pauvres enfants, et vous ne le savez pas. Vous vous êtes laissés embrasser par Satan et sa lèpre est sur vous et en vous. Mais mon amour, seulement mon amour, peut vous guérir.

Venez, ne repoussez pas ma main qui cherche à vous attirer vers moi. Pensez-vous que je ne puisse vous pardonner ? Oh ! J’aurais pardonné même à Judas si, au lieu de fuir, il était venu sous la croix où je me mourais et s’il m’avait dit : ‘Pardon !’. Il aurait été le premier à être racheté parce qu’il était le plus grand coupable, et j’aurais fait pleuvoir sur lui le Sang de mon Cœur, transpercé, non par la lance, mais par sa trahison et par les vôtres.

Venez. Mes bras sont ouverts. J’ai souffert de les avoir cloués sur la croix uniquement parce que je n’aurais pas pu vous y serrer et vous bénir. Mais maintenant, ils sont libres de vous attirer sur mon cœur. Ma bouche a pour vous des baisers de pardon, mon cœur, des trésors d’amour.

Laissez les richesses injustes et venez à moi, votre vraie richesse. Laissez les joies indignes et venez à moi, votre vraie joie. Laissez les faux dieux et venez à moi, votre vrai Dieu. Comme vous seriez joyeux, d’une joie spirituelle, si vous vous en remettiez à moi !

Je suis le Dieu de la paix. Toutes les grâces jaillissent de moi. Chaque douleur s’apaise en moi. Chaque fardeau devient léger. Chacune de vos actions, accomplie en mon Nom, se revêt de ma beauté. Je peux tout vous donner si vous venez à mon Cœur, non d’une façon humaine, mais surhumaine, éternelle, ineffablement douce. Je ne dis pas que vous ne connaîtrez plus la souffrance : je l’ai connue moi-même qui suis Dieu ; mais je vous dis que la souffrance deviendra suave si elle est supportée sur mon Cœur.

Venez. Laissez ce qui meurt, ce qui vous blesse, celui qui vous veut du mal. Venez à celui qui vous aime, qui sait vous donner les choses qui ne nuisent pas et ne meurent pas. Aidez-moi, avec votre volonté. Je la veux pour agir. Non parce que j’en ai besoin, mais parce que vous en avez besoin pour mériter le Royaume.

Venez. Aidez-moi à repousser l’Enfer en enfer et à vous ouvrir le Ciel.”

Les Cahiers de 1943, 8 juin