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13 juillet 2023 -
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L'évangile du jour
« Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement » (Mt 10, 7-15)

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 265.4
2ème année vie publique

« Il y a quelque chose d’encore plus grand qu’un miracle et qui convainc également les foules, avec plus de profondeur et de durée : une vie sainte. Mais vous en êtes encore loin et toi, Judas, plus que les autres. Mais laissez-moi parler, car c’est une longue instruction. Allez donc, guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts du corps et de l’âme, car le corps et l’âme peuvent être également malades, lépreux, morts. Et sachez, vous aussi, comment on s’y prend pour accomplir un miracle : par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le Nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père. Il ne s’achète pas à prix d’argent. Seule notre volonté l’accorde et seule une vie juste le maintient. Mais comme il vous est donné gratuitement, donnez-le gratuitement aux autres, à ceux qui en ont besoin. Malheur à vous si vous rabaissez le don de Dieu en le faisant servir à remplir votre bourse. Ce n’est pas votre puissance, c’est la puissance de Dieu. Servez-vous-en, mais n’en faites pas votre propriété en prétendant : “ Elle m’appartient. ” Comme elle vous est donnée, elle peut vous être retirée. (…)


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Pere-MariaValtorta
Giuseppe, le père de Maria Valtorta

« Durant les vacances papa me sonnait le réveil à l’aube, pour m’amener au bord de la mer ou sur les flancs des Apennins, pour me faire admirer les beautés de la création, et le miracle de la lumière qui revient, à l’aurore de chaque jour, nous parler de Dieu. Car c’est Dieu qui l’a faite.

Papa m’invitait encore à prier avec les vagues qui frémissent d’obéissance dans leurs lits terrestres sans sortir des limites dans lesquelles Dieu les a placées.

Mais la joie de sortir avec papa et la joie de goûter la beauté à laquelle j’aspirais de toute ma sensibilité humaine et surhumaine étaient si grandes que c’était pour moi une fête que ces réveils matinaux. Je les considérais même comme une récompense. Et ils me devenaient si familiers que cela ne me coûtait plus. » [...]

« Puis, au défi des colères conjugales, c’était papa qui me ramenait le petit chien que lui avait offert spécialement pour moi l’officier untel, ou bien le petit oiseau que le colonel me demandait d’élever.

Pauvre papa qui était tellement épris de la sincérité — et qui m’y a si bien habituée — mais qui aimait aussi tellement sa pauvre petite fille et la paix conjugale qu’il inventait ce... stratagème pour concilier ma soif d’aimer, sa joie de me faire plaisir, et le vouloir de son épouse ! » [...]

Après les bêtes, il y avait les fleurs. Elles m’ont toujours tellement plu ! Qu’elles soient dans un vase sur le bord de ma fenêtre, ou cueillies le long des verts chemins de la campagne, elles constituaient ma joie.

Là aussi, mon père avait été mon maître. C’est de lui que j’ai appris à aimer les fleurs, car il ne pouvait jamais passer avec indifférence devant une corolle et portait autant d’admiration à une humble pâquerette qu’à une rare orchidée. J’ai ainsi appris à aimer ce nombre infini de chefs-d'œuvre du bon Dieu, qui sèment la couleur et le parfum dans notre boue terrestre, comme les étoiles sèment des éclats de gemme dans le firmament.

Les astres sont les fleurs des jardins célestes et les fleurs sont les astres des jardins terrestres.

Autobiographie, première partie : Mes amies les choses