En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
(…) En ce qui concerne ta fille, Jaïre, et la tienne, Simon, et ton enfant, Zacharie, et tes petits-enfants, Benjamin, je vous affirme que, eux qui sont sans malice, ils voient déjà Dieu. Et vous voyez comme leur foi est pure et agissante en eux, unie à la sagesse céleste et à des désirs de charité que les adultes ne possèdent pas. »
Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’approche du soir, s’écrie :
« Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »
La paix est d’autant plus vive que l’amour est plus vif.
Veux-tu la mesure de l’amour chez un être ? Observe s’il a ou non la paix en soi. Celui qui aime agit bien. S’il agit bien, il ne connaîtra point de trouble.
Ceci est valable pour toutes les formes d’amour.
Sous certains aspects, l’amour naturel ne diffère pas de l’amour spirituel.
Et on ne peut dire qu’il en diffère dans les réactions. Lorsqu’une créature n’aime pas ou aime mal une autre créature, elle est inquiète, soupçonneuse, portée à se méfier et à augmenter toujours plus ses torts et automatiquement ses soupçons et ses inquiétudes. Et lorsqu’une créature n’aime pas ou aime mal son Dieu, l’inquiétude augmente à l’infini et ne donne pas de répit. Comme un vent de malheur, elle entraîne la pauvre âme toujours plus loin du port et elle finit par mourir misérablement si un miracle de bonté divine n’intervient pas pour la sauver. C’est logique qu’il en soit ainsi.
Dieu est sans reproche à votre égard, d’où votre obligation absolue de l’aimer, puisqu’il vous donne l’amour, et l’amour demande l’amour en retour. Lorsque vous refusez l’amour à Dieu, vous tombez, par conséquence naturelle, sous l’empire du prince du Mal. Vous quittez la Lumière et les ténèbres vous enveloppent. Commence alors le tourment qui est la phase préparatoire des peines à venir. Mais l’âme aimante, sûre d’être aimante, est dans la paix. Le prochain pourra bien l’accuser des pires méchancetés, les circonstances pourront avoir l’apparence d’une punition céleste : l’âme ne sortira pas de sa paix.
Parce qu’elle sait qu’elle aime, elle ne craint rien.
Regarde Jean. ‘L’un de vous me trahira’ dis-je. Et cette phrase eut l’effet d’une étincelle jetée dans une ruche industrieuse. Tous en furent vexés. Le coupable alla même jusqu’à se dénoncer en disant : ‘Est-ce moi peut-être ?’ et obtint ma réponse affirmative que seul l’esprit obtus des autres empêcha qu’elle ne fût comprise.
La culpabilité s’accompagne de ces imprudences : elle aveugle au point de mener à l’auto-dénonciation.
Mais Jean, l’amant fidèle, ne bougea pas la tête de ma poitrine. Sa paix ne fut troublée d’aucun frémissement. Il savait qu’il m’aimait et combien il m’aimait. Contre toute accusation et tout reproche, il avait pour défense sa charité et sa pureté. Il est resté là, avec sa tête incapable de trahir, sur le cœur incapable de trahir.
Je te donne Jean comme modèle. Depuis des années, je te le donne comme intercesseur. Souviens-toi. Il intercéda d’abord, maintenant il t’instruit sur les deux qualités qui font d’un disciple le bien-aimé : la charité et la pureté. Plus tu grandiras en elles et plus la paix grandira en toi. Et avec la paix, l’abandon total sur mon cœur.
La mort des amants n’est pas une mutation : c’est une perfection. Vous passez d’un repos entravé par la matière au libre repos de l’esprit en Dieu. Ce n’est qu’une étreinte plus serrée dans une lumière plus vive.
Voilà la mort que je réserve à celui qui m’aime. Une mort de paix après une vie de paix. Et, dans mon Royaume, la paix éternelle. »
J’ai eu envie de connaitre l’œuvre de Maria Valtorta du fait de la réception quotidienne de "Jésus aujourd'hui" par messagerie. Je vous remercie pour cette initiative, qui me nourrit quotidiennement, et que je fais connaitre autour de moi.