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FR-Evangile-illustre-2016-11-01
12 juin 2023 -
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L'évangile du jour
« Heureux les pauvres de cœur » (Mt 5, 1-12)

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
14 février 28
Lieu
Cornes d'Hattin
Livre
Tome 3 - ch 170.5
2ème année vie publique

       (…) Vous dites : “ Comment conquérir Dieu et son Royaume en suivant une autre voie plus douce que la voie sévère du Sinaï ? ”

       Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.

       “ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !

       Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !

       Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !

       Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !

       Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !

       Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !

       Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !

       Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !

       Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”

       Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints. (…)


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La seule vraie foi est celle en Jésus

Jésus dit :

Restez unis à moi. C’est en moi que sont la justice, la paix et l’amour. Ne recherchez pas d’autres doctrines. Vivez l'Évangile. C’est ainsi que vous serez heureux. Vivez de moi, en moi. Vous ne connaîtrez pas de grandes joies corporelles ; ce n’est pas moi qui vous les procure. Moi, je donne les joies véritables, qui ne sont pas seulement jouissance charnelle mais aussi spirituelle, des joies honnêtes, bénies, saintes, que j’accorde et que je ratifie, celles auxquelles je n’ai pas refusé de prendre part.

La famille, les enfants, un bien-être honnête, une patrie prospère et tranquille, une bonne harmonie entre les frères et sœurs et entre les nations : voilà ce que je qualifie de saint et que je bénis. Avec tout cela, vous possédez également la santé, car une vie familiale vécue honnêtement donne un corps sain ; vous êtes aussi sereins, car un commerce ou une profession accomplis honnêtement procurent la tranquillité de conscience; enfin vous possédez la paix et la prospérité de la patrie et de votre ville car, en vivant en bonne harmonie avec vos concitoyens et avec les peuples voisins, vous évitez les rancœurs et les guerres.

Le venin de Satan fermente dans votre sang, je le sais bien, mes pauvres enfants. Mais je me suis donné moi-même à vous comme antidote. Je vous ai appris à graver sur vous, en vous, mon signe qui vainc Satan.

Circoncisez votre esprit avec moi. C’est là une circoncision bien plus élevée et plus parfaite ! Elle enlève de votre chair les cellules dans lesquelles les germes de mort vont se nicher et vous greffe la Vie que je suis. Elle vous dépouille de l’animalité et vous revêt du Christ. Elle vous ensevelit en tant que fils d’Adam coupables – or vous êtes coupables du péché originel comme de vos fautes personnelles – dans le baptême et la confession du Christ, et vous fait renaître enfants du Très-Haut. [...]

Votre mort, je l’ai détruite par la mienne. Vos fautes, je les ai annulées par mon sang. Je les ai rachetées par anticipation pour vous. j’ai tout rendu impuissant à vous nuire dans la vie future en clouant à ma croix votre mal – de celui d’Adam à celui de chacun de vous –. Je peux dire que j’ai consommé tout le venin du monde en suçant l’éponge imprégnée de fiel et de vinaigre du Golgotha et que je vous ai rendu ce mal en bien : en effet, par ma mort je l’ai distillé et j’ai transformé la mixture de la mort en eau de Vie, jaillie de mon côté transpercé.

demeurez en moi avec pureté et force. Ne soyez pas hypocrites mais sincères dans votre foi. Ce ne sont pas les pratiques extérieures qui constituent la foi et l’amour. Celles-là, les sacrilèges les mettent aussi en œuvre et ils s’en servent pour vous tromper et s’attirer des gloires humaines. Vous ne devez pas être ainsi. [...]

Je vous dis : “Soyez modérés, continents, sans être avides de chair, d’or ou de puissance,  soyez sincères, honnêtes, humbles, aimants, patients, doux, miséricordieux. Pardonnez à ceux qui vous offensent, aimez ceux qui vous haïssent, aidez ceux qui sont moins heureux que vous. Aimez, aimez, aimez.”

En vérité, je vous assure que pas un seul acte d’amour ne restera sans récompense, fût-il aussi minime qu’un soupir de compassion envers quelqu’un qui souffre. Une récompense infinie au ciel et, déjà, une grande récompense sur terre, que seul celui qui en fait l’expérience peut comprendre.”

Les Cahiers de 1944, 17 janvier