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FR-Evangile-Illustre-2015-06-03
7 juin 2023 -
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L'évangile du jour
« Vous méconnaissez les Écritures et la puissance de Dieu » (Mc 12, 18-27)

En ce temps-là, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – vinrent trouver Jésus. Ils l’interrogeaient : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance. Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement. Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi. À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas en train de vous égarer, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ? Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux. Et sur le fait que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
2 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 8 - ch 594.6
Passion

        (…) Après avoir rendu honneur à Jésus avec des courbettes exagérées, ils lui disent :

       « Maître, tu as répondu si sagement aux hérodiens que le désir nous est venu d’obtenir, nous aussi, un rayon de ta lumière. Ecoute : Moïse a dit : “ Si un homme meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. ” Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier épousa une jeune fille et mourut sans descendance, laissant ainsi sa femme à son frère. Le second mourut lui aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième, qui épousa la veuve des deux précédents. Et il en fut de même jusqu’au septième. Finalement, après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Alors, dis-nous : à la résurrection des corps, s’il est vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s’unit de nouveau au corps au dernier jour, pour reconstituer les vivants, lequel des sept frères aura la femme pour épouse, puisqu’ils l’ont eue tous les sept sur la terre ?

       – Vous êtes dans l’erreur. Vous ne savez comprendre ni les Ecritures ni la puissance de Dieu. L’autre vie sera radicalement différente de celle-ci, et les nécessités de la chair n’existeront pas dans le Royaume éternel comme dans celui-ci. En vérité, après le Jugement final, la chair ressuscitera et se réunira à l’âme immortelle pour refaire un tout, qui vivra comme et mieux que ne le font actuellement ma personne et la vôtre. Mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux pulsions et aux abus qui existent maintenant. A la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel, qui ne se marient pas, mais vivent dans l’amour parfait, qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu comment Dieu a parlé à Moïse dans le buisson ? Qu’a dit alors le Très-Haut ? “ Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. ” Il n’a pas dit : “ J’ai été ”, pour faire comprendre qu’Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n’existaient plus. Il a dit : “ Je suis. ” Car Abraham, Isaac et Jacob existent. Ils sont immortels, comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, puis avec leur chair ressuscitée pour l’éternité. Ils existent comme existent Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, ainsi que les hommes du déluge, les Sodomites, et tous ceux qui sont morts en état de péché mortel. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.


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Dieu seul est juge

Commentaire de Actes 10, 15.

Jésus dit :

« Ce que Dieu a rendu pur, même s’il garde l’apparence de l’impureté, est une âme qui cherche Dieu avec des intentions pures.

je t’ai déjà dit – et, par toi, je le dis à beaucoup qui sont encore moins évangélisés dans ma doctrine que toi – que vous ne devez jamais juger. Dieu seul est juge. Quand, du haut de mon trône, je vois une âme droite qui suit son désir et cherche Dieu par tous les moyens, tente de le servir et de l’aimer de toutes ses forces, je la justifie, je la rends pure et agréable à mes yeux comme un de mes enfants ; ainsi, là où les hommes restent en-deçà, moi, je supplée en donnant des lumières spirituelles.

Combien de fois, ô chrétiens catholiques tièdes, ma parole ne brille-t-elle pas dans le cœur d’une personne qui n’est pas l’un de vos frères dans le catholicisme, mais qui vous dépasse par son amour pour le Christ et, même s’il ne connaît pas le Christ, par son amour pour le vrai Dieu qu’il pressent vivre éternellement dans sa création, bien qu’il lui soit inconnu ! En vérité, je vous dis que l’Esprit de Dieu ne connaît pas de limites et devient le Maître de Vérité de beaucoup que vous considérez comme mal vus de Dieu.

Telle la marée qui recouvre ce rivage-ci et découvre le rivage opposé qui, trop ensablé, ne permet pas au flux de monter le purifier et l’arroser, l’Esprit Saint, dont vous êtes trop nombreux à empêcher la venue à cause de votre forme de vie, répand ses lumières sur d’autres qui méritent plus que vous de les recevoir. Il les purifie pour Dieu, puisqu’il est le Purificateur, le préparateur de l’œuvre de Dieu et celui qui la perfectionne.

Au cours de l’histoire humaine, l’Esprit prépara les hommes à ma venue par la bouche des prophètes et, après mon retour auprès de Dieu, perfectionna en vous la capacité à comprendre ma parole ; de même, c’est toujours lui, la troisième Personne divine, qui m’ouvre le chemin des cœurs qui ne m’ont pas encore reçu comme Vérité. il me les irrigue afin que ma Vérité, déposée comme une semence apportée par le vent divin, devienne en eux un arbre géant sur lequel toutes les vertus puissent établir leur demeure. Il baptise avant moi les païens d’aujourd’hui (et, par païens, j’entends tous les non-catholiques). Si seulement votre bonne volonté voulait qu’il vous rebaptise vous aussi, qui êtes en train de redevenir païens, quand vous ne l’êtes pas encore redevenus ! Il baptise par le feu de l’amour véritable.

C’est pourquoi je vous le répète : ne jugez pas que celui que Dieu a purifié est profane, et ayez des entrailles de charité fraternelle à l’égard de tous. »

Les Cahiers de 1944, 14 janvier