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FR-Evangile-Illustre-2017-06-03_web-2019-06-08.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Son témoignage est vrai » (Jn 21, 20-25)

En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? » Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
17 avril 30
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 10 - ch 633.9
Glorification

     (…) Mais Jean, après avoir ramassé les restes de pain, suit Jésus. Pierre entend le bruit de ses pas et tourne la tête. Il voit Jean et demande en le montrant à Jésus :

     « Et de lui, qu’arrivera-t-il ?

     – Si je veux qu’il reste jusqu’à mon retour, que t’importe ? Toi, suis-moi. »

     Les voilà sur la rive. Pierre voudrait encore parler, mais la majesté de Jésus, les paroles qu’il a entendues le retiennent. Il s’agenouille et adore, imité par les autres. Jésus les bénit et les congédie. Ils montent dans la barque et s’éloignent en ramant. Jésus les regarde partir.


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Saint Jean réconforte l’écrivain

Jean dit :

« C’est moi qui vais être ton réconfort, ma petite sœur.

Hier matin, tu as formulé une petite plainte à notre bon Jésus. Tu avais l’impression qu’il te mettait à la place de l’ouvrière de la dernière heure, à celle de la victime immolée immédiatement, alors que toi, qui es sur l’autel depuis des années et qui as été la première à dire la prière donnée par le Maître, tu ne vois jamais venir la consommation de ton sacrifice.

Tu es une sœur pour moi, Maria. J’ai été le premier disciple de Jésus, celui qui, plus que tous, lui a ressemblé. Ses paroles, ses affections, ses désirs, je les ai faits miens. J’ai eu la même envie ardente que lui de mourir pour sauver. Or j’ai vu les autres me précéder auprès de Dieu. Paul lui-même, l’apôtre qui était arrivé après l’heure, m’a précédé. Etienne est tombé en premier, il a suivi le Maître. mais moi je suis resté.

j’ai connu la douleur de la séparation du Maître, l’anxiété de l’attente, les persécutions, le martyre, l’exil, mais pas la prompte consommation du sacrifice. Moi qui étais affamé de mon Jésus, j’ai dû voir les années s’écouler jusqu’à ma plus grande vieillesse avant de pouvoir le rejoindre.

Or qu’en est-il ? Mon martyre d’amour et de désir serait-il un moindre martyre que celui des autres ? Est-il moins fécond ? Non, ma petite sœur. Il y en a qui sont accueillis immédiatement et d’autres qui “doivent demeurer le temps qu’il veut qu’ils restent” (Jn 21,23), pour accomplir leur tâche d’être porte-parole de Dieu pour leurs frères.

Mais crois bien, ma sœur dans l’amour du Christ, que ton attente est prédilection de Jésus. Il te laisse sur terre parce que tu es son petit jean* et qu’il te faut prêcher l’amour à tes frères, par la parole que le Maître te donne. C’est la plus douce des missions.

Que la paix soit toujours avec toi. »

*L’écrivain est souvent qualifié de “petit Jean”. Effectivement, elle est proche par sa spiritualité et sa mission du grand saint Jean, apôtre et évangéliste.

Les Cahiers de 1944, 16 janvier