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FR-Evangile-Illustre-2016-05-07 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Le Père lui-même vous aime » (Jn 16, 23b-28)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite. En disant cela, je vous ai parlé en images. L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.35
Préparation à la Passion

        (…) Dès lors, quoi que vous demandiez au Père en mon nom, il vous l’accordera, afin que votre joie soit parfaite. Demandez, et vous recevrez.

        L’heure vient où je pourrai vous entretenir ouvertement du Père. Ce sera parce que vous aurez été fidèles dans l’épreuve et que tout sera surmonté. Votre amour sera parfait, car il vous aura donné la force dans l’épreuve. Et ce qui vous manquera, je vous l’ajouterai en puisant dans mon immense trésor. Je dirai au Père : “ Tu le vois : ils m’ont aimé et ils ont cru que je suis venu de toi. ” Je suis descendu dans le monde ; maintenant, je le quitte, je vais vers le Père, et je prierai pour vous. (…)


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Qu’est-ce que la pensée ?

Jésus dit :

[...] « Qu’est-ce que la pensée ? C’est l’âme de la parole. Quand deux personnes s’aiment, ils ne se contentent pas de se dire le nécessaire, mais ils se communiquent aussi leurs pensées les plus intimes. Oh ! Quelle joie de pouvoir dire à celui que l’on aime ce qui, tel un éclair, une musique, un frémissement, bouillonne dans l’esprit et par là se distingue des brutes, dont les mouvements mentaux se bornent aux besoins élémentaires de la vie!

L’homme pense, et il tire de sa pensée des chefs-d’œuvre d’art, de génie, de beauté. L’homme pense, et il trouve dans cette pensée un ami intime dont la compagnie emplit même la solitude de l’ermite. La pensée de l’homme étant spirituelle, elle embrasse l’univers tout entier. Elle se plonge dans le souvenir d’époques lointaines, elle s’immerge dans les prévisions des temps à venir, elle étudie, contemple et médite les œuvres admirables de Dieu dans la création, elle réfléchit sur les mystères des hommes. Tout homme est en effet un mystère enfermé sous un vêtement mortel, lumineux ou sombre selon que son âme est sainte ou satanique; ce mystère là est connu de Dieu seul, à qui rien n’échappe. De la contemplation des choses et des hommes elle s’élève à la contemplation de Dieu.

Elle ressemble à un aigle qui, de la vallée, fuse vers les sommets puis s’élève encore plus haut dans le ciel, monte vers le soleil, cherche les étoiles : de même, la pensée humaine peut s’élever, embrasser, se plonger dans la pureté resplendissante de Dieu après avoir médité sur la capacité humaine, sur l’immensité divine après avoir réfléchi à la relativité humaine, sur l’éternité divine après avoir contemplé le caractère éphémère de l’homme, sur la perfection après avoir regardé l’imperfection humaine, sans orgueil qui aveugle.

Eh bien ! Qu’il est doux de communiquer nos pensées à ceux que nous aimons, ses lumières offertes comme des perles à ceux qui nous sont le plus cher ! C’est l’amour de l’amour, le plus pur, le plus élevé.

Je veux vous partager ma pensée, vous faire comprendre la pensée cachée dans la Parole. C’est comme si je vous prenais et vous mettais dans mon esprit pour vous faire connaître les trésors qui y sont enfermés. Et cela pour vous rendre toujours plus semblables à moi, par conséquent plus agréables à mon Père, qui est aussi le vôtre. »

Les Cahiers de 1944, 19 mars