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FR-Evangile-Illustre-2016-04-30 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Je vous ai choisis » (Jn 15, 18-21)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.33
Préparation à la Passion

        Ce que je vous commande, c’est de vous aimer et de pardonner. Avez-vous compris ? Si le monde connaît la haine, n’ayez en vous que de l’amour. Pour tous. Combien de traîtres trouverez-vous sur votre route ! Mais vous ne devez pas haïr et rendre le mal pour le mal. Autrement, le Père ne vous pardonnera pas. J’ai été haï et trahi avant vous. Et pourtant, vous le voyez, je ne hais personne. Le monde ne peut aimer ce qui n’est pas comme lui. Il ne vous aimera donc pas. Si vous lui apparteniez, il vous aimerait ; mais vous n’êtes pas du monde, car je vous ai pris du milieu du monde, et c’est pour cela que vous êtes détestés.

        Je vous ai dit : le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. S’ils m’ont écouté, ils vous écouteront vous aussi. Mais ils feront tout à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas, ne veulent pas connaître Celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils ne seraient pas coupables, mais maintenant leur péché est sans excuse. Ils ont vu mes œuvres, entendu mes paroles, et pourtant ils m’ont haï, et avec moi le Père, parce que le Père et moi, nous sommes une seule Unité avec l’Amour.


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Neuvaine au Coeur Immaculé de Marie - Jour 1
La Vierge de Fatima s’adresse à Maria Valtorta

« Mes bien chères filles, ayez l’âme de Lucie, de Jacinthe et de François, qui m’ont reçue parce qu’ils étaient simples comme leurs brebis. Sachez regarder constamment vers le haut, car la Mère ne descend pas dans la boue, mais elle se tient au-dessus de vous dans l’azur du ciel. Imitez-moi, ayez ma pureté comme vêtement de l’âme, l’âme en prière comme mes mains jointes pour implorer miséricorde pour les mortels, la douceur de mon sourire pour adoucir la vie communautaire, et surtout un cœur immaculé autant que possible, afin que mes filles héritent du cœur et de l’hérédité de leur mère : imitez-moi, aimez-moi, élevez-vous.

Je ne m’adresse pas à Maria de la Croix.* Elle est dans mon cœur l’unique berceau pour l’apaiser. La pauvre colombe épuisée peut pénétrer dans mon cœur transpercé, y demeurer pour se désaltérer aux larmes de compassion que la mère verse sur elle, et s’y reposer en oubliant l’existence de la haine du monde, car il serait pour elle trop pénible de continuer sans que mon amour ne la console. Aimez-vous donc, vous trois et elle. Aimez-vous en moi et dans mon Fils qui vous a unies dans l’amour par un grand désir de l’aimer.

A Iria, il y a une nouvelle cathédrale. Elle est belle. Mais je désire les petites chapelles des cœurs qui aiment mon cœur. Elles sont plus parfumées d’amour et plus débordantes de roses. Faites en sorte que je puisse descendre dans vos cœurs pour vous communiquer ma douceur et vous enseigner l’acceptation constante de la volonté divine. C’est cette acceptation qui a fait de moi une Reine, car ceux qui déposent leur couronne seront couronnés. En d’autres termes, la couronne de la sainteté repose sur les âmes qui savent déposer la couronne de leur humanité en acceptant de servir le Seigneur en toutes choses.

Que ma bénédiction soit sur vous. »

La veille au soir, le 12 mai, elle m’était apparue, très belle, telle que les trois bergers la virent certainement en haut du chêne vert, pour me dire avec un sourire à tomber en extase : «Je te bénis, ma fille bien-aimée, de toutes les bénédictions de la Mère, tout l’amour de mon cœur pour te consoler de tout. Je te bénis, ma fille bien-aimée. Je te bénis.» Malgré ma grande souffrance physique et morale, je me suis alors endormie paisiblement, comme si tout s’était calmé sous l’effet du sourire et des paroles de Marie.

Les Cahiers de 1945 à 1950, le 13 mai 1946