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FR-Evangile-Illustre-2016-04-17-v2 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
22 novembre 29
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 8 - ch 537.6
3ème année vie publique

     (...) – Tu nous humilies, Jésus. Puisque tu es le Maître et que nous sommes ignorants, pourquoi ne veux-tu pas nous instruire ?

     – Voici trois ans que je le fais, et vous êtes de plus en plus dans les ténèbres, parce que vous repoussez la lumière.

     – C’est peut-être vrai. Mais ce qui a existé dans le passé peut disparaître ensuite. Eh quoi ? Toi qui fais preuve de compassion pour les publicains et les prostituées, toi qui absous les pécheurs, veux-tu te montrer sans pitié pour nous, uniquement parce que nous avons la tête dure et que nous avons du mal à comprendre qui tu es ?

     – Vous n’avez pas du mal à comprendre : vous ne le voulez pas. Etre peu intelligent ne serait pas une faute. Dieu a tant de lumières qu’il pourrait illuminer l’esprit le plus obtus, mais plein de bonne volonté. Or c’est cette dernière qui manque en vous ; pire, vous avez une volonté opposée. C’est pour cela que vous ne comprenez pas qui je suis.

     – Il est possible qu’il en soit ainsi. Tu vois comme nous sommes humbles. Mais, nous t’en prions au nom de Dieu, réponds à nos questions. Ne nous tiens pas davantage en haleine. Jusqu’à quand notre esprit devra-t-il demeurer incertain ? Si tu es le Christ, révèle-le-nous ouvertement.

     – Je vous l’ai dit. Je vous l’ai dit dans les maisons, sur les places, sur les routes, dans les villages, sur les monts, le long des fleuves, en face de la mer, devant les déserts, dans le Temple, dans les synagogues, sur les marchés, et vous ne croyez pas. Il n’est pas de lieu en Israël qui n’ait entendu ma voix. (...)


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Éloge de la pureté angélique de saint Joseph

Marie dit :

[...] « A la vue de Joseph, toute mon anxiété naturelle disparut comme un nuage qui se dissout pour devenir arc-en-ciel. Il m’a suffi de le regarder dans les yeux pour y lire qu’il était un homme honnête, fidèle, pur, un juste. Son âge, qui était deux fois le mien, lui avait laissé le regard limpide d’un enfant, parce que le Mal avait eu beau s’agiter autour de lui, qui vivait dans le monde, il n’avait pu pénétrer dans son cœur rempli d’amour pour Dieu.

C’est avec une grande confiance que je mis ma main dans la sienne ; je sentais que j’avais trouvé en lui un père aimant, un époux fidèle, un compagnon chaste, qui allait être semblable à l’olivier et au figuier qui ombragent la petite maison et la défendent contre les vents et contre l’ardeur du soleil, tout en procurant délassement et réconfort de douceur et de nourriture !

Mon doux époux qui ne m’a jamais déçue ! Comme il m’aimait réellement, il a cru en moi en dépit des apparences, il m’a caché ses larmes pour ne pas me troubler, il n’eut pour moi que sourires et secours ; il m’a guidée comme sa fille putative, en me tenant par la main pour me faire sentir qu’il m’était tout proche par son amour; il écartait de moi tout obstacle, il prévenait mes besoins, il était patient, silencieux et chaste, chaste comme seul un ange peut l’être.

Oh oui ! Que le Seigneur en soit béni ! Moi, que l’Eternel avait prédestinée à être Reine de ses anges, j’eus, sur terre déjà, deux anges pour sujets : mon ange gardien dont je sentais l’invisible présence voleter continuellement à mes côtés avec des éclairs de lumière et un parfum céleste, et mon angélique époux : sa chair n’étant pas obscurcie par un désir de sang, il vivait auprès de la mienne comme si nous étions deux lys épanouis dans un même parterre qui se parfument mutuellement et fleurissent pour le Seigneur, sont un exemple l’un pour l’autre pour s’élever plus haut, vers Dieu, et pour embaumer plus fort par amour de Dieu et de son compagnon, mais qui n’unissent jamais leur bouches fleuries en un baiser qui souille de pollen la soie angélique de leur habit de pureté.

Mon Joseph saint et béni ! Mon cœur n’a jamais cessé de remercier Dieu de me l’avoir donné pour époux car, en Père saint, le Seigneur a pris soin de sa servante ; il a créé cette vivante défense de ma virginité, tirée du Temple, et le souffle du monde se brisait contre Joseph sans que le fracas ou la puanteur de la méchanceté humaine pénètre là où la Vierge éternelle continuait à louer le Seigneur comme si elle était préposée au service de l’autel, au-delà du Saint des Saints, là où resplendissait la gloire du Dieu éternel. »

Les Cahiers de 1944, 11 janvier