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FR-Evangile-Illustre-2017-05-07 Logo Évangile
L'évangile du jour
« Je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
23 octobre 29
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 8 - ch 518.4
3ème année vie publique

    (...) – Et que devons-nous voir ?

       – La Voie, la Vérité, la Vie. Un aveugle-né, comme l’était cet homme, peut toujours avec son bâton trouver la porte de sa maison et y entrer parce qu’il la connaît. Mais si on l’emmenait ailleurs, il ne pourrait passer la porte de la nouvelle maison parce qu’il ne saurait pas où elle se trouve, et il se heurterait contre les murs.

       Le temps de la Loi nouvelle est venu. Tout se renouvelle et un monde nouveau, un nouveau peuple, un nouveau royaume se lèvent. Maintenant, ceux du temps passé ne connaissent pas tout cela. Eux connaissent leur temps. Ils sont comme des aveugles conduits dans un nouveau pays où se trouve la maison royale du Père, mais ils n’en connaissent pas l’emplacement.

       Je suis venu pour les conduire, les y introduire et pour qu’ils voient. Je suis moi-même la Porte par laquelle on accède à la maison du Père, au Royaume de Dieu, à la Lumière, au Chemin, à la Vérité, à la Vie. Et je suis aussi celui qui est venu pour rassembler le troupeau resté sans guide et le mener dans un unique bercail : celui du Père. Je connais la porte du bercail, car je suis en même temps la Porte et le Berger ; j’y entre et en sors comme et quand je veux. J’y entre librement, en passant par la porte, car je suis le vrai Berger.

       Quand quelqu’un vient donner aux brebis de Dieu d’autres indications, ou cherche à les dévoyer en les amenant à d’autres demeures et par d’autres chemins, ce n’est pas le bon Berger, mais un faux. De même, celui qui n’entre pas par la porte du bercail, mais essaie d’y pénétrer par un autre endroit en sautant par dessus la clôture, n’est pas le berger, mais un voleur et un assassin : car il a l’intention de voler et de tuer, pour que les agneaux qu’il prend n’aient pas de voix pour se plaindre et n’attirent pas l’attention des gardiens et du berger. Même parmi les brebis du troupeau d’Israël, de faux bergers cherchent à s’insinuer pour les faire sortir des pâturages, loin du vrai Berger. Ils sont prêts à les arracher au troupeau par la violence, et à l’occasion, ils sont même disposés à les tuer et à les frapper de bien des manières, pour les empêcher de parler, de raconter au Berger les ruses des faux bergers, et de crier vers Dieu de les protéger contre leurs adversaires et les adversaires du Berger (...)


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La sainte Vierge évoque sa rencontre avec saint Joseph

Marie dit :

« L’ardent désir de mon âme était de rester vierge au Temple ma vie durant, pour louer le Seigneur et prier pour que l’Emmanuel soit accordé à ceux qui attendent depuis des siècles sa venue de grâce.

Par conséquent, lorsque le grand-prêtre me fit part de sa volonté d’arranger mon mariage, ma vie intérieure fut troublée pour la première fois. La seconde fois, ce fut lors de l’annonce de l’ange. Je connus un moment de désarroi, d’accablement car, Maria, il me semblait que le Seigneur refusait mon offrande de vierge parce qu’il ne la trouvait pas digne de sa Perfection. je m’examinai moi-même pour trouver ce en quoi j’avais déplu au Seigneur puisque, naturellement, jamais je n’aurais pu penser le moindre instant que la Justice divine puisse être injuste. Mais je trouvai la réponse et la paix dans cet humble examen de conscience.

L’Esprit me dit, avec sa lumineuse voix d’amour, que cette volonté du grand-prêtre, qui correspondait à la volonté de Dieu, n’était pas une régression aux yeux de Dieu, mais une avancée dans les degrés de l’esprit ; il ajouta que, puisque c’était la volonté du Seigneur, le simple fait de l’accueillir avec une prompte obéissance me mériterait des bénédictions et des mérites ainsi qu’une union plus intense à mon saint Seigneur Dieu.

C’est alors avec une joyeuse obéissance que je dis à Dieu, par l’intermédiaire de son prêtre : “Me voici, Seigneur, pour faire ta volonté et non la mienne.” Ces mots de mon Fils avaient fleuri, bien des années avant, sur les lèvres et dans le cœur de sa Mère.

En échange de mon obéissance, je demandai seulement que Dieu accorde à sa servante un époux qui ne représente pas, pour ma virginité consacrée au Seigneur, une violence perturbatrice et un mépris ironique, mais qu’il soit un compagnon respectueux et saint pour qui la crainte et l’amour de Dieu soient lumière au cœur pour comprendre l’âme de sa femme. Je n’ai rien demandé d’autre. La beauté, la jeunesse, une position sociale, la richesse, tout cela était à mes yeux tellement négligeable que cela ne méritait pas la moindre pensée. J’ai demandé que mon futur époux soit “saint”. Et je ne me suis occupée de rien d’autre.

La première condition, trop négligée dans vos mariages actuels, est de se tourner vers Dieu pour lui demander de vous accorder un compagnon conforme à votre caractère et à votre position et, surtout, un compagnon “juste à ses yeux”. Vous ne demandez rien à Dieu en cette heure décisive de la vie de la femme, et vous ne tenez compte ni de votre âme ni de celle de votre compagnon. Il vous suffit qu’il soit beau, riche, jeune, influent dans le monde. Tout le reste n’est d’aucun poids au moment du choix. Malheureusement, c’est après les noces que cela prend de l’importance, et bien des mariages sont une désillusion; ils se bornent à n’être que cela si l’épouse est une femme aux sentiments chrétiens. Mais si même cela lui manque, le mariage tourne au désastre, dont des innocents sont les victimes expiatoires, et se termine bien souvent par un double adultère. Vous mettez votre âme en péril, et souvent vous l’amenez à la mort, parce que vous ne considérez dans le mariage que des buts humains au lieu de vous tourner vers le Père des cieux en cette heure solennelle. »

Les Cahiers de 1944, 11 janvier