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L'évangile du jour
« Tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25-30)

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 266.14
2ème année vie publique

       Et Jésus, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit à l’ap­proche du soir, s’écrie :

       « Je te remercie, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout-petits. Il en est ainsi, Père, parce que tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne le connaît si ce n’est le Fils et ceux auxquels le Fils aura voulu le révéler. Et moi, je l’ai révélé aux petits, aux humbles, aux purs, car Dieu se communique à eux ; la vérité descend en eux comme une semence sur des terres libres, et le Père fait pleuvoir sur elle ses lumières afin qu’elle s’enracine et produise une plante. Le Père prépare les âmes de ces petits – petits par l’âge ou du fait de leur volonté – pour qu’ils connaissent la vérité et que j’aie la joie de leur foi. »


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CatherineDeSienneGIMP
Vision de Sainte Catherine de Sienne

[Maria Valtorta écrit : ]

Une figure grande, belle, imposante, lumineuse, heureuse d’une joie paradisiaque, et une voix pleine, avec un doux accent. Le ton de cette voix me rappelle le velours d’amour de Marie-Madeleine, et l’accent me rappelle la pure manière de parler de Toscane.

Elle me dit : « Ma sœur, je suis venue, moi aussi. Écris mes paroles, elles te procureront de la joie ainsi qu’une grande paix. » Puis elle attend pendant que je prends mon cahier et que j’écris ceci. Maintenant, elle reprend :

« Je suis Catherine. Tu m’aimes et ne m’aimes pas, parce que tu me ressembles, et pourtant tu t’effares de ma force. Ma douce sœur, pourquoi t’en effrayer ? Ignores-tu que ma force est celle-là même qui est en toi, celle du doux Agneau que l’on a saigné ? Oh ! Tout son Sang est en ceux qui l’aiment ! C’est par ce Sang, qui est feu, que nous pouvons agir dans le monde et que nous exultons au ciel. Ceux qui ont ce Sang avec eux peuvent-ils donc ne pas être force et feu ? Et ignores-tu que ce Sang est suc de Dieu et qu’il possède ce qui est l’essence même de Dieu : l’Amour parfait ? Exulte, ma sœur !

Il est bon que toi aussi, qui es à la fois brebis et faucon, tu aies eu ton Tuldo*. C’est une bonne chose. Par ton bec [de rapace] d’amour, tu as arraché une proie plus grande que moi sur l’échafaud. La mienne avait commis des crimes de sang ; la tienne agissait pour Satan et était coupable spirituellement. Tu l’as menée au même pâturage, en douce brebis de mon Berger, au pâturage des trois vertus divines et de la vérité infinie. Tu as donné sang et feu. Tu obtiendras ici le sang et le feu en vêtement et en diadème.

Ma sœur, adieu. Que la Paix, c’est-à-dire le doux Agneau que l’on a saigné, soit toujours avec toi. »

*est le nom d’un jeune homme condamné à mort qui fut assisté par sainte Catherine et mourut saintement. Le « Tuldo » de l'écrivain est son cousin Giuseppe Belfanti, spirite. Pour sa conversion, Maria Valtorta avait « engagé la plus grand bataille ».

Les Cahiers de 1944, 9 novembre