Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2016-03-30
23 avril 2023 - Saint Georges
Logo Évangile
L'évangile du jour
Leurs yeux s’ouvrirent... (Lc 24, 13-35)

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
disciples-d-emmaus.jpg
Date
7 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 10 - ch 625.3
Glorification

     (...) Jésus les rejoint et les interroge :

     « De qui parliez-vous ? Dans le silence, j’entendais vos paroles par intervalles. Qui a été tué ? »

     C’est un Jésus voilé sous l’apparence modeste d’un pauvre voyageur pressé.

     Les deux hommes ne le reconnaissent pas.

     « Tu es d’ailleurs, homme ? Tu ne t’es pas arrêté à Jérusalem ? Ton vêtement poussiéreux et tes sandales en piteux état nous paraissent appartenir à un inlassable pèlerin.

     – Je le suis. Je viens de très loin…

     – Tu dois être fatigué, alors. Et tu vas loin ?

     – Très loin. Plus loin encore que de l’endroit d’où j’arrive.

     – Tu fais du commerce ? Des marchés ?

     – Je dois acquérir une quantité infinie de troupeaux pour le plus grand Seigneur. Je dois faire le tour du monde pour choisir des brebis et des agneaux, et descendre même parmi les troupeaux sauvages qui, quand ils seront rendus domestiques, deviendront meilleurs que ceux qui maintenant ne sont pas sauvages.

     – Travail difficile… Et tu as continué ta route sans t’arrêter à Jérusalem ?

     – Pourquoi demandez-vous cela ?

     – Parce que toi seul sembles ignorer ce qui s’est passé ces jours-ci.

     – Qu’est-il arrivé ? (...)


Logo approfondir
Approfondir
img-book-10
Il y a 80 ans : la première 'dictée' reçue par Maria Valtorta

[Le matin du Vendredi saint, le 23 avril 1943, vers midi, Maria Valtorta reçoit la première 'dictée' de Jésus-Christ.]

Jésus dit :

« La première fois, pour sauver la Terre, mon Père envoya ses eaux purificatrices ; la deuxième fois, il envoya un bain de sang, et quel sang !

Ni la première, ni la deuxième purification n’aura servi à transformer les humains en enfants de Dieu. Maintenant, le Père est las et il permet que se déchaînent les châtiments de l’enfer afin que périsse la race humaine, car les humains ont préféré l’enfer au ciel, et Lucifer, leur dominateur, les torture pour les pousser à blasphémer contre Nous et faire ainsi d’eux ses enfants à jamais.

Je viendrais une deuxième fois pour mourir afin de les sauver d’une mort plus atroce encore… mais mon Père ne le permet pas… Mon Amour le permettrait, la Justice pas. Elle sait que ce serait inutile. Je ne viendrai donc qu’à la dernière heure. Mais malheur à ceux qui me verront à cette heure après avoir choisi Lucifer pour leur seigneur ! Mes anges n’auront pas besoin de porter des armes pour gagner le combat contre les antéchrists. Mon regard suffira.

Oh ! Si seulement les hommes savaient encore se tourner vers moi qui suis le salut ! Je ne souhaite que cela et je pleure parce que je vois que rien ne peut leur faire lever la tête vers le ciel d’où je leur tends les bras.

Souffre, Maria, et dis aux justes de souffrir aussi pour suppléer au second martyre que le Père ne veut pas que j’accomplisse. À chaque créature qui s’immole, le Ciel accorde le salut de quelques âmes.

“Quelques âmes”…. Il ne faut pas s’étonner que les âmes graciées soient peu nombreuses pour chaque petit rédempteur si on pense que moi, le divin Rédempteur, à l’heure de l’immolation sur le Calvaire, en présence de milliers de personnes, je n’ai réussi à sauver que le larron, Longin, et à peine quelques autres, si peu… ». [...]

Les Cahiers de 1943, 23 avril