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FR-Evangile-Illustre-2016-04-01
14 avril 2023 - Saint Valérien
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L'évangile du jour
« Auriez-vous quelque chose à manger ? » (Jn 21, 1-14)

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
17 avril 30
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 10 - ch 633.6
Glorification

     (...) « Vous, sur la barque ! N’avez-vous rien à manger ? »

     De la rive leur provient une voix d’homme, une voix qui les fait sursauter.

     Ils haussent les épaules en répondant à haute voix : “ Non ”, mais poursuivent entre eux :

     « Nous avons toujours l’impression de l’entendre !…

     – Jetez le filet à droite de la barque, et vous allez trouver. »

     La droite, c’est vers le large. Ils jettent le filet, un peu perplexes. Aussitôt, ils sentent des secousses et un poids qui fait pencher la barque du côté du filet.

     « Mais c’est le Seigneur ! s’écrie Jean.

     – Le Seigneur, tu crois ? demande Pierre.

     – Tu en doutes ? Il nous a semblé que c’était sa voix, mais ceci en est la preuve. Regarde le filet ! (...)


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Saint Valérien

[Le jour de leur mariage, après la cérémonie, Cécile communiqua à son mari Valérien son vœu perpétuel de virginité :

“Aucune main profane ne peut me toucher, puisqu’un ange me protège. Si tu me respectes, il t’aimera autant que moi”.

Valérien, noble chevalier romain, accepta, et se convertit ainsi au christianisme.

Mais la persécution des chrétiens faisait rage et Valérien fut condamné à mort, tout comme son frère Tiburce, devenu chrétien lui aussi. Avant le supplice, les deux frères convertirent Maxime, qui supervisait l’exécution. Ils moururent en martyr à Rome, le 14 avril 229.

Le 23 juillet 1944, Maria Valtorta assiste au mariage de Valérien et Cécile, ainsi qu’à la conversion de Valérien.]

[...]

Jésus dit :

« La foi est une force qui entraîne et la pureté, un chant qui séduit. Vous en avez vu le prodige.

Le mariage doit être une école d’élévation, et non de corruption. Ne soyez pas inférieurs aux animaux, qui ne corrompent pas l’action d’engendrer par d’inutiles luxures. Le mariage est un sacrement. En tant que tel, il est et doit rester saint pour ne pas devenir sacrilège. Mais même si ce n’était pas un sacrement, c’est toujours l’acte le plus solennel de la vie humaine, et ses fruits vous rendent presque semblables au Créateur de toutes vies ; comme tel, il doit au moins s’inscrire dans une morale humaine saine. S’il n’en est pas ainsi, cela devient un délit et de la luxure.

Deux personnes qui s’aiment saintement dès le début, cela est bien rare, car la société est trop corrompue. Mais le mariage est une élévation réciproque. C’est du moins ce qu’il doit être. L’époux le meilleur se doit d’être source d’élévation et ne pas se borner à être bon, mais tout faire pour que son conjoint parvienne lui aussi à la bonté.

Il est une phrase du Cantique des cantiques qui explique le pouvoir de la vertu : “Entraîne-moi sur tes pas, courons ! Nous courrons derrière toi à l’odeur de tes parfums.”

Le parfum de la vertu ! Cécile n’en a pas utilisé d’autre. Elle n’est pas allée vers Valérien avec des menaces ou de la condescendance. Elle s’est avancée vers lui comme une épouse qui va être présentée au roi, tout imprégnée de ses mérites comme d’autant d’huiles parfumées. C’est ainsi qu’elle a entraîné Valérien vers le bien. » [...]

Les Cahiers de 1944, 22 et 23 juillet

La Force des Martyrs dans les écrits de Maria Valtorta (Compendium)