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FR-Evangile-Illustre-2016-03-15
28 mars 2023 - Saint Gontran
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L'évangile du jour
« Il ne m’a pas laissé seul » (Jn 8, 21-30)

En ce temps-là, Jésus disait aux Pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. » Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? » Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. » Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire. À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. » Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père. Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui. 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
11 octobre 29
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 8 - ch 507.6
3ème année vie publique

       (…) Mais Jésus les laisse dire. Il hausse la voix pour être entendu dans la clameur de ceux qui se moquent de lui et de ceux qui le défendent, et qui remplit les lieux comme la rumeur d’une mer en courroux.

       « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez qui je suis et que je ne fais rien de moi-même ; mais je dis ce que mon Père m’a enseigné et je fais ce qu’il veut. Et Celui qui m’a envoyé ne me laisse pas seul, mais il est avec moi. Comme l’ombre suit le corps, de même le Père est derrière moi, veillant, présent bien qu’invisible. Il est derrière moi pour me réconforter et m’aider, et il ne s’éloigne pas parce que je fais toujours ce qui lui plaît. Dieu s’éloigne au contraire quand ses enfants n’obéissent pas à ses lois et à ses inspirations. Alors il s’en va et les laisse seuls. C’est à cause de cela que beaucoup pèchent en Israël. Car l’homme laissé à lui-même a du mal à se garder juste, et il tombe facilement entre les anneaux du Serpent. Et en vérité, en vérité je vous dis qu’à cause de votre péché de résistance à la lumière et à la miséricorde de Dieu, Dieu s’éloigne de vous. Il laissera vide de lui-même ce lieu et vos cœurs ; et ce qu’a pleuré Jérémie dans ses prophéties et les Lamentations s’accomplira exactement. Méditez ces paroles prophétiques, tremblez et faites retour sur vous-mêmes avec un bon esprit. Ecoutez non pas les menaces, mais la bonté du Père qui avertit ses enfants pendant qu’il leur est encore permis de réparer et de se sauver. Ecoutez Dieu dans les paroles et dans les faits, et si vous ne voulez pas croire à mes paroles, parce que le vieil Israël vous étouffe, croyez au moins au vieil Israël. En lui, les prophètes crient les dangers et les malheurs de la cité sainte et de notre patrie tout entière si elle ne se tourne pas vers le Seigneur son Dieu et si elle ne suit pas le Sauveur. La main de Dieu a déjà pesé sur ce peuple au cours des siècles passés, mais le passé comme le présent ne seront rien par rapport à l’avenir redoutable qui l’attend pour n’avoir pas voulu accueillir l’Envoyé de Dieu. Ce qui attend Israël qui répudie le Christ n’est comparable ni en rigueur ni en durée. C’est moi qui vous l’affirme, en plongeant mon regard dans les siècles : tel un arbre brisé et jeté dans les tourbillons d’un fleuve impétueux, ainsi sera la race hébraïque frappée par l’anathème divin. Avec ténacité, elle cherchera à se fixer sur les rives en tel ou tel lieu et, vigoureuse comme elle l’est, elle jettera des surgeons et des racines. Mais quand elle croira s’être installée à demeure, elle sera reprise par la violence du courant qui l’arrachera encore, brisera ses racines et ses rejets, et elle ira plus loin souffrir, s’accrocher pour être de nouveau arrachée et dispersée. Et rien ne pourra lui donner la paix, car le courant qui la poursuit sera la colère de Dieu et le mépris des peuples. Ce n’est qu’en se jetant dans une mer de sang vivant et sanctifiant qu’elle pourrait trouver la paix ; mais elle fuira ce sang bien qu’il l’invite encore, parce qu’il lui semblera qu’il a la voix du sang d’Abel, qui l’appelle, elle, le Caïn de l’Abel céleste. » (…)


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Delacroix-Jacob-GIMP
La dernière bataille

Jésus dit :

“Lorsque viendra le temps de mon Royaume de paix – et il viendra, car je l’ai promis et je ne manque jamais à mes promesses – les bons de la terre viendront tous à moi. Ce sera la période dont je t’ai par­lé, la période dans laquelle l’esprit aura atteint ce niveau d’évolution en vertu de laquelle vous vous diviserez spontanément en deux groupes. Ceux qui vivent en dehors de l’esprit demeureront dans leurs ténèbres en attendant de former les milices du Prince du mal. Ceux qui vivent dans l’esprit viendront à la suite du saint Fils de Dieu, du Germe du Seigneur, aimé et béni par les humains dans la grâce qui comprendront alors ce qui maintenant n’est compris que par un petit nombre d’élus, et ils sauront quelle est ma gloire et leur gloire d’enfants de Dieu.

Je rassemblerai mes saints, car est saint celui qui m’aime et me suit, obéissant et fidèle. Je les rassemblerai des quatre coins de la Terre. Et par amour pour eux, je pardonnerai les iniquités des humains. La bonté des saints éteindra la rigueur de la Justice, et mon amour et celui des saints purifieront la Terre de leur feu. La Terre, en paix avec elle-même et avec son Dieu, sera comme un grand autel, et sur cet autel, le Maître instruira les humains dans la connaissance exacte de la Vérité, pour que les bons ne vacillent point quand Satan, furieux de voir le Christ adoré par l’humanité, se déchaînera dans la dernière bataille.

Lutte d’esprit contre esprit. Satan opposera à mon Royaume spirituel et à mon enseignement sa guerre satanique aux esprits pour en détourner le plus possible, les plus faibles, et de ses réserves, de ses forteresses, où se trouvent ceux qui lui sont restés fidèles, même après la défaite de la Bête et de son ministre, il tirera ses agents de séduction pour ruiner une dernière fois l’œuvre de Dieu, dont la ruine commença au pied de l’arbre du Bien et du Mal.

L’époque satanique sera trois fois plus féroce que l’époque anti-chrétienne. Mais elle sera brève, car pour les vivants de cette heure-là prieront toute l’Eglise triomphante au milieu des lumières du Ciel, toute l'Église du Purgatoire dans les flammes purificatrices de l’amour, toute l’Eglise militante avec le sang de ses derniers martyrs.

Pendant que les ténèbres et l’ardeur, que les tempêtes et les fou­dres de Satan bouleverseront le monde, ceux qui sauront rester à l’om­bre du tabernacle dont jaillit toute force seront sauvés, car je suis la Force des vivants, et celui qui se nourrit de moi avec foi et amour ne fera qu’un avec ma Force. Mais ils seront peu nombreux à être sauvés, parce qu’après des siècles et des siècles de mon amour pour l’être humain, l’être humain n’a pas appris à aimer.”  [...]

Mais personne ne pourra m’accuser s’il se perd. Que pouvais-je faire de plus, ô enfants de Dieu qui avez préféré errer loin de la maison du Père et parfois vendre votre progéniture divine à l’Ennemi de Dieu ? Ne me dites pas que moi qui suis puissant, j’aurais pu empêcher que le Mal ne vous fasse tomber dans ses pièges et que j’aurais pu vous faire bons de mon propre chef. Vous auriez alors eu moins de mérite qu’un brin d’herbe que le pied piétine sans même le sentir, car l’herbe naît de la semence, obéissant au décret de Dieu. Elle naît et pousse par elle-même. Et elle ne reçoit même pas la moindre partie des soins que vous recevez du Très-Haut. Au brin d’herbe, Dieu donne le soleil et la rosée, et une motte de terre. Vous, vous avez l’intellect pour vous conduire, la Grâce pour vous éclairer, la Loi pour régler votre conduite, moi pour Maître, mon sang pour vous sauver.

Je vous ai tout donné et vous m’avez donné si peu, de moins en moins ! Je me suis occupé de vous avec la patience de Dieu et vous vous êtes toujours révoltés contre moi. Les moins coupables furent toujours des paresseux. Vous avez toujours eu peur d’en faire trop pour votre Dieu qui a tout fait pour vous.

Voilà pourquoi vous viennent les châtiments. Ce sont encore des rappels de l’amour pour vous persuader qu’il y a un Dieu et que les autres dieux que vous servez avec une fidélité que vous me refusez ne peuvent vous donner que fausses promesses et mal certain. De punition en punition, augmentée à mesure que vous augmentez votre idolâtrie et votre fornication, j’en arrive aux grands châtiments, et celui-ci est un de ceux-là, de sorte que toute la vigne, et non seulement une rangée, est envahie, bouleversée et dévastée par celui que vous servez et que je laisse vous persuader de ses dons de mort.

C’est pour cela que je vous dis : ‘Venez à Dieu, appelez Dieu avec un cœur et une pensée vrais, et Dieu se montrera à l’horizon ensanglanté et Satan le bourreau fuira, vous laissant libres’. ” [...]

Les Cahiers de 1943, 12 novembre