Partager sur
FR-Evangile-Illustre-2015-03-14-2019-03-30.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé » (Lc 18, 9-14)

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
parabole-du-pharisien-et-du-publicain.jpg
Date
10 novembre 29
Lieu
Jéricho
Livre
Tome 8 - ch 523.7
3ème année vie publique

       (…) Ecoutez cette autre parabole pour comprendre ce qui a de la valeur aux yeux de Dieu. Elle vous enseignera à vous corriger d’une pensée qui n’est pas bonne, mais que beaucoup partagent. La plupart des hommes se jugent eux-mêmes et, comme un homme sur mille est vraiment humble, il se produit que l’homme se croit le seul parfait, alors que chez le prochain, il remarque des péchés par centaines.

       Un jour, deux hommes qui étaient allés à Jérusalem pour affaires, montèrent au Temple, comme il convient à tout bon juif chaque fois qu’il met les pieds dans la Cité sainte. L’un était pharisien, l’autre publicain. Le premier était venu percevoir les revenus de certains magasins et faire ses comptes avec ses intendants qui habitaient dans les environs de la ville. L’autre venait verser les impôts perçus et demander pitié au nom d’une veuve qui ne pouvait payer la taxe de sa barque et des filets, car la pêche, faite par l’aîné des fils, suffisait à peine à donner à manger à ses nombreux autres enfants.

       Avant de monter au Temple, le pharisien était passé chez les tenanciers des magasins et avait jeté un coup d’œil sur ces commerces qu’il avait vus remplis de marchandises et d’acheteurs. Il s’était réjoui, avait appelé le tenancier du lieu et lui avait dit :

       “ Je vois que tes affaires prospèrent.

       – Oui, grâce à Dieu, je suis content de mon travail. J’ai pu augmenter le stock de marchandises, et j’espère faire encore mieux. J’ai amélioré le magasin ; l’an prochain, je n’aurai pas les dépenses de bancs et d’étagères et j’aurai donc un plus grand profit.

       – Bien ! Bien ! J’en suis heureux ! Combien paies-tu pour cet endroit ?

       – Cent didrachmes par mois. C’est cher, mais la situation est bonne…

       – Tu l’as dit : la situation est bonne. Par conséquent, je double la redevance.

       – Mais, seigneur ! s’écria le marchand, de cette manière, tu m’enlèves tout profit !

       – C’est juste. Dois-je peut-être t’enrichir à mes dépens ? Vite ! Ou bien tu me donnes tout de suite deux mille quatre cents didrachmes, ou bien je te mets dehors, et je prends la marchandise. Ce lieu est à moi, et j’en fais ce que je veux. ”

       Ainsi fit-il pour le premier, le second, le troisième de ses tenanciers, doublant pour tous la redevance, restant sourd à toute prière. Comme le troisième, chargé de famille, voulait résister, il appela les gardes et fit poser les scellés en jetant le malheureux dehors. De retour dans son palais (…)


Logo approfondir
Approfondir
img-book-14.jpg
La sagesse instruit le juste

‘La sagesse garda celui que Dieu fit en premier... elle le tira de son péché et lui donna le pouvoir de gouverner toute chose’.

Au Paradis terrestre, Adam, pur et obéissant, était instruit directement par Dieu. Lorsqu’Adam se tacha de la faute, il démérita l’enseignement de Dieu. Le dernier soin paternel fut de donner des vêtements aux deux et de leur montrer comment couvrir ce qui désormais était une stimulation pour les sens contaminés. Comment le premier couple aurait-il pu se régler sur Terre si une force spirituelle ne l’avait pas guidé ?

Dieu est toujours un père, enfants qui n’y pensez pas. Et même lorsqu’il frappe, il ne le fait qu’avec bonté et par bonté. Il ne vous jette pas, nus et abandonnés, sur les voies de la ruine en vous laissant seuls. Si vous attirez sur vous le châtiment, il lui unit des secours spirituels. Mais, faits de chair et de sang, vous ne les appréciez pas. Vous voulez seulement ce qui est joie et nourriture de votre chair et de votre sang.

Adam n’entendit plus la voix de l’Offensé. Mais l’Offensé ne le laissa pas sans lumières, puisqu’il l’aimait comme l’œuvre de ses mains. Il lui donna des lumières d’instinct et des lumières de repentir. Les premières pour sa chair, les secondes pour son âme. Par le repentir sincère, il mérita le salut et par l’instinct, il régna sur les cho­ses.

Les lumières, qui ne sont autre chose que la Sagesse, furent maîtresses de progrès chez les enfants. Mais pas chez celui qui, rejetant la Sagesse, écouta l’Erreur, c’est-à-dire Satan qui l’arma du silex avec lequel fut anéanti l’innocent.

La Sagesse instruisit le juste pour qu’il sauvât la descendance de l’homme et les espèces des animaux du châtiment des eaux relâchées sur le monde, lequel était devenu un cloaque.

La Sagesse enflamma Abraham pour le grand sacrifice et sauva son cœur de père en détresse, comme il sauva le juste et l’obéissant du feu venu du Ciel.

La Sagesse n’abandonne pas celui qui se confie à elle avec un cœur pur et une pensée droite. Mais elle fuit celui qui veut choisir par lui-même son repas et sa voie : il connaît les sentiers de l’erreur et mange la nourriture de la mort. [...]

Venez à moi pour être sauvés ! Pleurez non seulement de regret pour le bien-être matériel que vous avez perdu, mais pour le remords d’avoir démérité auprès de Dieu. Pleurez, mais pleurez en vous frappant la poitrine, pleurez sur mes mains qui, si elles vous ont frappés, l’ont fait par amour, pour vous réveiller du sommeil morbide dans lequel vous étiez tombés et dans lequel vous périrez si vous y restez.

Cessez d’adorer ceux qui ne sont pas Dieu. N’êtes-vous pas encore convaincus que ce que vous adorez à l’encontre de la Loi devient une punition pour vous ? Ne dites pas que vous ne le croyiez pas, que vous ne le saviez pas. Depuis un siècle, je ne cesse d’augmenter les ‘voix’ et les apparitions, les unes et les autres miracles de ma Bonté, pour vous ramener à ma Voie. Depuis un siècle, j’augmente le poids de mes châtiments pour vous rappeler à ma Loi. Vous ne tenez compte de rien. Et plus Dieu s’éloigne et plus vous vous éloignez au lieu de l’appeler.

Comment vous appellerai-je pour vous donner un nom exact ? Je vous appellerai ‘Malice’ parce que vous vous êtes remplis de malice, vous vous êtes vendus à la malice.

Non, vous ne pouvez m’accuser de rien. Ce n’est pas moi qui vous détruis. C’est vous qui avez fermé les portes à l’Amour, lequel vous veillait comme un père penché sur le berceau de ses enfants, et avez ouvert les portes à Satan. [...]

Non, je ne serai pas sévère avec ceux qui ne savaient pas qui était Dieu. Mais avec vous chrétiens, qui êtes des Judas, je serai d’une impitoyable sévérité.”

Les Cahiers de 1943, 4 novembre