« Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera »
(Lc 9, 22-25)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Ils se sont arrêtés où ils étaient quand Pierre a rejoint Jésus, pour laisser au Maître la liberté de parler à son apôtre humilié. Jésus leur fait signe d’avancer. Avec eux se trouvent quelques paysans qui avaient délaissé leur travail dans les champs pour venir interroger les disciples.
Jésus a toujours la main sur l’épaule de Pierre et dit :
« Par ce qui est arrivé, vous avez compris que c’est une affaire exigeante que d’être à mon service. C’est à lui que j’ai adressé ce reproche, mais il était pour tous, parce que les mêmes pensées étaient dans la plupart de vos cœurs, soit formées soit en germe. De cette façon je les ai brisées, et celui qui les cultive encore montre qu’il ne comprend pas ma doctrine, ma mission, ma Personne.
Je suis venu pour être le Chemin, la Vérité et la Vie. Je vous donne la Vérité par ce que j’enseigne. Je vous aplanis le chemin par mon sacrifice, je vous le trace, je vous l’indique. Mais la Vie, c’est par ma mort que je vous la donne. Et souvenez-vous que quiconque répond à mon appel et se met dans mes rangs pour coopérer à la rédemption du monde doit être prêt à mourir pour donner la Vie aux autres. Ainsi quiconque veut marcher à ma suite doit être prêt à renoncer à lui-même, à renier ce qu’il était avec ses passions, ses tendances, ses habitudes, ses traditions, ses pensées, et à me suivre avec son nouvel être.
Que chacun prenne sa croix comme moi je la prendrai. Qu’il la prenne, même si elle lui semble trop infamante. Qu’il laisse le poids de sa croix écraser son être humain pour libérer son être spirituel, à qui la croix ne fait pas horreur, mais au contraire est un point d’appui et un objet de vénération, car l’âme sait et se souvient. Et qu’il me suive avec sa croix. Est-ce qu’au bout du chemin une mort ignominieuse l’attendra comme elle m’attend ? Peu importe. Qu’il ne s’en afflige pas, mais au contraire qu’il se réjouisse, car l’ignominie de la terre se changera en une grande gloire au Ciel, alors que ce sera un déshonneur d’être lâche en face des héroïsmes spirituels.
Vous ne cessez de dire que vous voulez me suivre jusqu’à la mort. Suivez-moi donc, et je vous mènerai au Royaume par un chemin âpre mais saint et glorieux, au terme duquel vous conquerrez la vie qui ne change pas pour l’éternité. Ce sera “ vivre ”. Suivre, au contraire, les voies du monde et de la chair, c’est “ mourir ”. De cette façon quiconque veut sauver sa vie sur la terre la perdra, tandis que celui qui perdra sa vie sur la terre à cause de moi et par amour pour mon Evangile la sauvera. Mais réfléchissez : à quoi servirait-il à l’homme de gagner le monde entier s’il perd son âme ?
Et encore gardez-vous bien, maintenant et à l’avenir, d’avoir honte de mes paroles et de mes actions. Cela aussi serait “ mourir ”. En effet, quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération sotte, adultère et pécheresse dont j’ai parlé, et la flattera dans l’espoir d’en tirer protection et avantages en me reniant, moi et ma doctrine, et en jetant dans les gueules immondes des porcs et des chiens les perles qu’il aura reçues, pour obtenir en récompense des excréments en guise de paiement, celui-là sera jugé par le Fils de l’homme quand il viendra dans la gloire de son Père et avec les anges et les saints pour juger le monde. C’est lui alors qui rougira de tous ces adultères et fornicateurs, de ces lâches et de ces usuriers et il les chassera de son Royaume, parce qu’il n’y a pas place dans la Jérusalem céleste pour les débauchés, les cruels, les blasphémateurs et les voleurs. Et, en vérité, je vous dis que certains de mes disciples ici présents ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu se fonder le Royaume de Dieu, avec son Roi qui aura reçu la couronne et l’onction. »
Ils reprennent leur marche en parlant avec animation pendant que le soleil descend lentement dans le ciel (…)
Les précurseurs de l’Antéchrist et les signes de la fin (1/3)
Jésus dit :
“Si l’on observait attentivement ce qui se passe depuis quelque temps, et surtout depuis le commencement de ce siècle qui précède la fin du deuxième millénaire, on pourrait penser que les sept sceaux ont été ouverts. Jamais comme maintenant me suis-je tant agité pour revenir parmi vous, rassembler par ma Parole les troupes de mes élus, et pour partir avec eux et avec mes anges livrer bataille aux forces occultes qui travaillent pour creuser à l’humanité les portes de l’abîme.
Guerre, famine, épidémies, instruments d’homicide militaire – lesquels sont pires que les bêtes féroces mentionnées par le Bien-aimé – tremblements de terre, signes dans le ciel, éruptions des viscères de la terre, appels miraculeux à des voies mystiques de petites âmes mues par l’Amour, persécutions contre mes disciples, grandeurs d’âme et bassesses du corps, rien ne manque des signes, d’où vous pouvez déduire que le moment de ma colère et de ma justice est proche.
Dans l’horreur que vous éprouvez, vous vous exclamez : ‘Le temps est arrivé ; ça ne peut devenir plus terrible que ça !’ Et vous appelez très fort la fin qui vous délivrera. Les coupables l’appellent, se moquant et maudissant comme toujours ; les justes l’appellent, car ils ne peuvent plus supporter de voir le Mal triompher sur le Bien.
Paix, mes élus ! Encore un peu de temps et je viendrai. La somme de sacrifice nécessaire à justifier la création de l’être humain et le sacrifice du Fils de Dieu n’est pas encore accomplie. Le déploiement de mes cohortes n’est pas encore terminé et les anges du signe n’ont pas encore mis le sceau glorieux sur le front de tous ceux qui ont mérité d’être élus à la gloire.
L’opprobre de la terre est tel que sa fumée, peu dissemblable de celle qui jaillit de la demeure de Satan, s’élève jusqu’au pied du trône de Dieu dans un élan sacrilège. Avant l’apparition de ma Gloire, il faut que l’Orient et l’Occident soient purifiés afin d’être dignes que mon visage apparaisse.
Les prières et les souffrances de mes saints, des favoris de mon cœur, de ceux qui portent déjà mon Signe, la Croix bénie, avant que les anges du Signe ne les aient marqués, sont un encens qui purifie et une huile qui consacre le vaste, incommensurable autel où moi, éternel Pontife, servi par tous les saints que le ciel et la terre auront à cette heure-là, je célébrerai la dernière Messe.
C’est sur la terre que se grave le signe et c’est votre volonté qui le grave. Puis les anges le remplissent d’un or incandescent qui ne s’efface pas et qui fait resplendir comme le soleil votre front dans mon Paradis.” [...]
J’ai eu envie de connaitre l’œuvre de Maria Valtorta du fait de la réception quotidienne de "Jésus aujourd'hui" par messagerie. Je vous remercie pour cette initiative, qui me nourrit quotidiennement, et que je fais connaitre autour de moi.