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19juillet2015
4 février 2023 - Sainte Véronique
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L'évangile du jour
« Ils étaient comme des brebis sans berger » (Mc 6, 30-34)

En ce temps- là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
28 août 28
Lieu
Tarichée
Livre
Tome 4 - ch 272.1
2ème année vie publique

       (…) Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent.

       Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote :

       « Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication…

       – Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque…

       – Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos !

       – Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. »

       Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.

       (…) C’est ce scribe qui lui dit :

       « Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab !

       – Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ?

       – Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ?

       – Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… »

       Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue :

       « Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis (…)


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L’honnêteté spirituelle

Azarias [l'ange gardien de Maria Valtorta] dit :

[...] « Dans ton cas, dans votre cas, instruments extraordinaires, c’est vraiment et principalement de cette honnêteté qu’il est question.

Même ceux qui sont, en apparence seulement, chrétiens et catholiques sont spirituellement malhonnêtes, s’il leur était possible de revenir vingt siècles en arrière, ils seraient de parfaits exemples de pharisiens, c’est-à-dire qu’ils n’ont que l’apparence du respect dû à Dieu, à sa Loi et à la sainte Eglise romaine catholique et apostolique*, alors qu’en réalité, sortis de la scène et retournés à leur demeures, à leur commerces, à leurs devoirs ou à leurs occupations, ils sont tout à fait antichrétiens et méprisent tous les articles et préceptes du christianisme, en commençant par celui de l’amour de Dieu, des parents, des subordonnés, du prochain. Selon leurs actes mensongers, ils seront jugés et rétribués comme des malhonnêtes par le Juge qui est plein de pitié pour les fautes involontaires, mais inexorable pour les impénitents voués aux hypocrisies calculées.

Mais vous, les “ voix ”, les instruments extraordinaires, vous devez exercer l’honnêteté des honnêtetés : celle de ne rien ajouter au trésor, de ne rien dilapider du trésor, et de toujours reconnaître que ce n’est pas votre œuvre, mais que c’est l’œuvre de Dieu.

Être à genoux, toujours, les bras tendus pour recevoir, pour soutenir le poids qui vous est donné et que vous devez tenir élevé dans une offrande continuelle au Très-Haut qui en est l’auteur. Souvenez-vous : ce que vous recevez doit être offert à celui qui vous le donne, tout comme dans la Loi antique on offrait en sacrifice ce que Dieu avait donné : les agneaux, les béliers, les rayons de miel, l’huile, les épis de blé, toutes choses qui existaient parce qu’il les avait créées. De même, dans la nouvelle Loi, on offre des sacrifices.

Mais avec quoi ? Avec le corps et le sang de celui que le Père vous a donné : l’Agneau très saint qui enlève les péchés du monde. Il doit être offert avec les honneurs qui conviennent à une chose sacrée, c’est-à-dire avec des mains pures, des vêtements purs, sur un drap précieux, sur une précieuse patène.

Quels sont-ils ? Votre vie purifiée, votre esprit qui doit se faire jour après jour plus précieux de vertus, votre cœur immolé avec l’Immolé. Oh ! Bénis ! Ne pleurez pas dans votre souffrance ! Ne pleure pas, Maria chérie du Seigneur, dans ta souffrance ! C’est cela qui te rend chère : ta souffrance.

Ecoute : qu’est-ce qui a eu de la valeur aux yeux de Dieu ? Ta naissance ? Ta culture ? Ta position sociale ?

Rien de cela.

Qu’étais-tu, tant que tu étais uniquement Maria, la fille de Giuseppe et d’Iside [les parents de Maria Valtorta], éduquée comme une fille de famille aisée ? Tu étais une âme commune comme il y en a des millions parmi les chrétiens fidèles. Sur ton autel il n’y avait qu’un seul ornement. Sais-tu lequel ? Ton amour pour Jésus souffrant.

Le reste était ni plus ni moins celui de la grande masse des catholiques, le strict minimum pour ne pas être au nombre des grands pécheurs.

Puis la souffrance t’a portée à l’amour de la souffrance.

Tu as compris, grâce à ton amour relatif et à l’amour infini de Dieu pour toi, ce qu’est la douleur de Dieu et comment on la console…

Tu t’es faite hostie, et Dieu t’a accueillie comme hostie.

La souffrance ! C’est ta gloire. » [...]

* La formule “Sainte Eglise Romaine Catholique et Apostolique”, pour comprendre l'Église comme universelle, n'est ni nouvelle ni inhabituelle : elle apparaît plusieurs fois, en fait, du moins dans les documents du pape Pie IX. Voir par exemple : Denzinger-Schönmetzer, “Enchiridion symbolorum ...”

Le Livre d’Azarias, 7 avril 1946