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FR-Evangile-Illustre-2015-01-23v1
20 janvier 2023 - Saint Sébastien
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L'évangile du jour
« Jésus appela ceux qu’il voulait pour qu’ils soient avec lui » (Mc 3, 13-19)

En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle avec le pouvoir d’expulser les démons. Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –, André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.


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Dans les visions de Maria Valtorta
la-retraite-sur-la-montagne
Date
6 février 28
Lieu
Gorges d'Arbel
Livre
Tome 3 - ch 164.4
2ème année vie publique

       (...) Finalement Jésus s’arrête :

       « Nous resterons ici une semaine en prière. Pour vous préparer à une grande chose. C’est pour cela que j’ai voulu m’isoler ainsi, dans un lieu désert, loin de tout chemin comme de tout village. Il y a là des grottes qui ont déjà servi à des hommes. Elles nous serviront à nous aussi. Il y a aussi des eaux fraîches et abondantes alors que le sol est sec. Nous avons suffisamment de pain et de nourriture pour notre séjour. Ceux qui, l’an dernier, ont été avec moi au désert savent comment j’y ai vécu. Ici, c’est un palais royal en comparaison, et la saison désormais clémente enlève à la fois la rigueur du gel et du soleil à notre asile. Veuillez donc y séjourner de bon cœur. Il ne nous arrivera peut-être plus jamais d’être ainsi tous ensemble et complètement seuls. Ce moment doit vous unir et faire de vous, non plus douze hommes, mais une seule institution.

       Vous ne dites rien ? Vous n’avez pas de question ? Déposez sur ce rocher les fardeaux que vous portez et jetez au fond de la vallée l’autre poids que vous avez sur le cœur : votre humanité. Je vous ai amenés ici pour parler à votre âme, pour vous nourrir spirituellement, pour vous rendre esprit. Je ne dirai pas grand chose. J’ai tellement parlé depuis un an environ que je suis avec vous ! C’est suffisant. Si c’était par la parole que je devais vous changer, je devrais vous garder encore une bonne centaine d’années, et encore vous seriez toujours imparfaits.

       Il est temps désormais que je me serve de vous. Mais, pour cela, je dois vous former. Je vais recourir au grand remède, à la grande arme : la prière. J’ai toujours prié pour vous. Maintenant, je veux que vous priiez par vous-mêmes. Je ne vous enseigne pas encore ma prière, mais je vous fais connaître comment on prie et ce qu’est la prière. C’est une conversation de fils à Père, d’esprit à Esprit de façon ouverte, chaleureuse, confiante, recueillie, franche. La prière est tout : aveu, connaissance de soi, pleurs sur soi, engagement envers nous-mêmes et envers Dieu, demande à Dieu, le tout aux pieds du Père. Elle ne peut se faire dans le vacarme, dans la distraction, à moins d’être des géants de la prière. D’ailleurs, même eux souffrent des chocs et des bruits du monde dans leurs heures de prière. Or vous n’êtes pas des géants, mais des pygmées. Spirituellement parlant, vous n’êtes encore que des enfants, des déficients. Ici, vous allez atteindre l’âge de raison spirituel. Le reste viendra plus tard.

       Le matin, à midi et le soir, nous nous réunirons pour prier ensemble avec les anciennes paroles d’Israël et pour rompre le pain, puis chacun rentrera dans sa grotte en restant en face de Dieu et de son âme, de tout ce que je vous ai dit sur votre mission et sur vos moyens. Mesurez-vous, écoutez-vous, décidez. C’est la dernière fois que je vous le dis. Mais ensuite, vous devrez être parfaits, autant que vous le pourrez, sans fatigue ni sentiments seulement humains. Vous ne serez plus Simon ni Judas, vous ne serez plus André ou Jean, Matthieu ou Thomas : vous serez mes ministres.

       Allez, chacun de votre côté. Moi, je serai dans cette grotte. Toujours présent. Mais ne venez pas sans raison sérieuse. Vous devez apprendre à agir par vous-même, à vous suffire à vous-même. Car, en vérité je vous le dis : il y a un an, nous étions sur le point de nous connaître, et dans deux ans nous serons sur le point de nous quitter. Malheur à vous et malheur à moi si vous n’avez pas appris à vous débrouiller. Que Dieu soit avec vous ! Judas, Jean, portez les vivres à l’intérieur de ma grotte, celle-ci. Ils doivent durer et c’est moi qui ferai la distribution.

       – Il y en a peu, objecte quelqu’un.

       – Le nécessaire pour survivre. Un estomac trop rassasié appesantit l’esprit. Je veux vous élever et non vous alourdir. »


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Saint Sébastien, martyr

[Saint Sébastien, martyr du 3ème siècle. Soldat prétorien converti au christianisme, il réconfortait les chrétiens destinés au supplice et s'occupait de leur enterrement. Quand l'empereur Dioclétien découvrit sa foi dans le Christ, il le condamna au martyre des flèches]

Azarias [l'ange gardien de Maria Valtorta] dit :

[...] « En fidèle écho de son Maître, Pierre redit : “ Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte ; au contraire, bénissez car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter de la bénédiction. ”

Oh ! C’est difficile ! Je comprends que c’est difficile ! Même chez les créatures les plus spirituelles, la chair n’est pas supprimée et elle tente de faire des soubresauts sous la morsure des offenses.

Mais je veux t’enseigner le secret qui permet d’obtenir la victoire sur le moi humain, trop excité par les flèches continuelles qui te blessent.

Ecoute bien, mon âme.

Si tu considères les flèches des offenses pour ce qu’elles sont, tu ne peux pas les aimer.

Si tu considères ceux qui te les décochent pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des personnes injustes, tu ne pourras pas les aimer.

Mais si tu vois en ces flèches des armes de martyre et si tu penses, comme le bienheureux Sébastien, que chaque flèche est comme une nouvelle plume qui t’est accordée en vue de ton prochain envol, si tu les considères comme autant de flammes qui, en consumant ta chair par un bref incendie, parviennent à la purifier et à faire fondre la prison de ton âme, si tu vois en ceux qui te torturent les coopérateurs les plus aptes à te faire obtenir la couronne du martyre, si tu penses que Dieu t’aime sans limite au point de permettre que tu sois semblable à ses confesseurs, semblable à son Fils tué par les hommes pour racheter les hommes, si tu fais ce que je t’enseigne, alors tu aimeras les coups qui te transpercent, tu les embrasseras comme les martyrs embrassaient leurs chaînes, et tu aimeras ceux qui t’ouvrent le ciel en te prenant la vie, ceux qui à leur insu sont tes premiers bienfaiteurs.

“ Ils ne savent pas ce qu’ils font ” de mal. (Lc 23,34)

Car s’ils le savaient et le faisaient néanmoins, quel grand malheur ce serait pour leurs âmes !

Mais ils croient servir Dieu, en nouveaux juifs qu’ils sont, ils croient ainsi sauver le peuple en mettant à mort l’innocent.

Même dans le bien, “ ils ne savent pas ce qu’ils font ”.

En effet, ils te donnent de leur propre main les moyens par lesquels tu seras couronnée après cette ultime bataille, et c’est pourquoi tu dois les aimer.

Une fois que le Seigneur te parlait au cours d’une vision, il te l’a dit : “ Il n’y a pas un homme qui soit complètement mauvais, volontairement mauvais pour toute la vie. Il faut donc compatir, en pensant à ce qu’il a pu faire de bien et que nous ne connaissons pas. ”

Agis de la sorte, mon âme.

“ Qui donc veut aimer la vie et voir des jours heureux, doit garder sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, se détourner du mal et faire le bien, rechercher la paix et la poursuivre. ” [...]

Gloire, gloire, gloire au Seigneur qui rétribue divinement ses serviteurs et martyrs.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. »

Le Livre d' Azarias, 14 juillet 1946