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FR-Evangile-illustre-2016-01-12-2019-01-15.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Il enseignait en homme qui a autorité » (Mc 1, 21-28)

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
8 mai 27
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 1 - ch 59.7
1ère année vie publique

       (…) Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

       « Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »

       Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.

       « Connais-tu cet homme ?

       – Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.

       – Tout le monde le connaît ? »

       La foule crie :

       « Oui, oui.

       – Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »

       La foule crie :

       « Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.

       – Femme, amène-le moi. »

       La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.

       Le chef de la synagogue avertit Jésus :

       « Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »

       La foule s’écarte en se pressant contre les murs.

       Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :

       « Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…

       – Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »

       L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri (…)


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Notre Dame de la Gorge-GIMP
L’obéissance, signe des serviteurs de Dieu

Jésus dit* :

“Devant n’importe quelle pression de forces humaines qui voudraient le détourner des voies du Seigneur, le vrai serviteur de Dieu répond : ‘Puis-je dire ou faire autre chose que ce que le Seigneur m’a ordonné ?’

L’obéissance au commandement de Dieu, quel qu’il soit, est le signe du serviteur de Dieu. Les exigences divines sont infinies et toutes justifiées par une fin d’amour. J’imposerai de se taire à l’un, à l’autre de parler, à celui-ci de s’isoler, à celui-là de devenir un meneur d’âmes. Je donnerai une vue surnaturelle à l’un et une voix surnaturelle à l’autre. Eh bien, que mes serviteurs agissent selon ma volonté et ils seront mes égaux en mérite.

Je n’insiste pas de façon à ce que vous ne puissiez pas refuser de m’obéir. Non, je ne force à m’obéir même pas ceux qui sont dans ma main aussi doux qu’un flocon de lin prêt à être filé. Mais, plus ils sont ‘à moi’ et plus l’obéissance est pour eux chère et facile, de sorte que, même au prix du danger – puisque le monde hait ceux qui sont à Dieu – et de la souffrance – puisque le monde fait fleurir sa haine en souffrance pour mes ‘saints’ – ils restent fidèles à mon commandement.

Bouches que l’amour a purifiées et cœurs que la charité, laquelle est leur vie, a transformés en miroirs de Dieu, ils n’accomplissent et ne répètent que ce que je leur suggère. Fidèles bénis de mon Fils, ils copient leur Maître dont l’obéissance fut infinie parce qu’elle était divine et parce qu’il ne se servit pas de sa nature pour choisir les actes d’obéissance faciles, mais les savoura tous et les fit siens, même ceux qui répugnent à l’humain, créature inférieure à Dieu et que pour­tant le Fils de Dieu embrassa pour vous servir d’exemple.

Moi qui ne mens et ne change pas, je vous jure que ma bénédiction est sur eux, car dans leur cœur, il n’y a aucune idole, mais un seul autel s’y érige : le mien, d’où tonne ma volonté – qui pour eux est la voix d’un Père qui ne terrorise pas, mais retentit comme un orgue céleste qui ravit l’esprit en une sainte joie – volonté aussi sacrée pour eux que moi-même.

Je suis avec mes serviteurs. Et ma présence est comme la sonnerie de la victoire dont parle le Livre, puisqu’elle met en fuite tous les ennemis de l’esprit et fait de lui le conquérant sûr du Ciel.

Après avoir entrevu, durant leur vie, le visage de Dieu, bienveillant et souriant, à travers les voiles de l’éloignement et de la volonté, ils connaîtront 'l'Étoile née de Jacob’, mon Fils saint, le Juste dans la main transpercée duquel il a placé le sceptre du roi, la verge sacrée qui, le Jour du Jugement, marquera les bénis et les maudits et qui, pour mes serviteurs, sera douce comme une caresse.

Suivez dès maintenant le Dominateur éternel. Il vous conduit par une voie sûre à la possession du Royaume de Dieu à condition que par l’obéissance, dont l’homme de qui parle le Livre vous sert d’exem­ple, vous ne vouliez accomplir de votre chef ni le bien ni le mal, mais uniquement ce que vous dit le Seigneur.

* Cependant, au moins à partir du quatrième paragraphe de cette dictée, les paroles semblent émaner du Père Éternel.

Les Cahiers de 1943, 16 décembre