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FR-Evangile-Illustre-2014-12-10v1
7 décembre 2022 - Saint Ambroise de Milan
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L'évangile du jour
« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
28 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 268.7
2ème année vie publique

        (…) Vous rappelez-vous le jour où je vous ai dit que l’espérance est comme le bras transversal du doux joug qui soutient la foi et la charité, et qu’elle est le gibet de l’humanité et le trône du salut ? Oui ? Mais vous n’avez pas compris le sens de mes mots. Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandé l’explication ? Moi, je vous la donne. C’est un joug, car elle oblige l’homme à rabaisser son stupide orgueil sous le poids des vérités éternelles, et c’est le gibet de cet orgueil. L’homme qui espère en Dieu son Seigneur humilie nécessairement son orgueil qui voudrait se proclamer “ dieu ”. Il reconnaît qu’il n’est rien et que Dieu est tout, qu’il ne peut rien et que Dieu peut tout, que, comme homme, il est pous­sière qui passe alors que Dieu est une éternité qui élève la poussière à un degré supérieur, en lui donnant une récompense d’éternité. L’homme se cloue à sa croix sainte pour parvenir à la Vie. Et il est crucifié par les flammes de la foi, de la charité, mais il est élevé au Ciel par l’espérance, qui est entre elles deux. Mais retenez bien cet enseignement : si la charité fait défaut, le trône est sans lumière et le corps, décloué d’un côté, pend vers la fange parce qu’il ne voit plus le Ciel. Il annule ainsi les effets salutaires de l’espérance et finit par rendre stérile la foi elle-même : en effet, détaché de deux des trois vertus théologales, on tombe dans une faiblesse et dans un froid mortels.

       Ne repoussez pas Dieu, même dans les moindres choses. Or c’est repousser Dieu que de refuser une aide à son prochain à cause d’un orgueil païen.

       Ma doctrine est un joug qui fait plier l’humanité coupable et c’est un maillet qui brise l’écorce dure pour en libérer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. Néanmoins, celui qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres chaînes humaines. Celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisé dans son moi humain, mais il éprouve un sentiment de libération. Pourquoi cherchez-vous à en être délivrés pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ?

       Vous avez tous vos souffrances et vos fatigues. L’humanité tout entière a des souffrances et des fatigues supérieures, parfois, aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui porte déjà sur ses petites épaules un grand fardeau qui le fait ployer et enlève le sourire enfantin à ses lèvres et l’insouciance à son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais celui d’un enfant, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les déceptions, les peines et les blessures de sa longue vie.

       Mais c’est dans ma Doctrine et dans la foi en moi que se trouve le soulagement de ces poids écrasants. C’est pourquoi on l’appelle la “ Bonne Nouvelle ”. Qui l’accepte et lui obéit sera bienheureux dès cette terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les vertus pour lui rendre le chemin aisé et lumineux, comme s’il avait des sœurs pleines de bonté qui, en le tenant par la main, éclairent sa route et sa vie par des lampes allumées et lui chantent les éternelles promesses de Dieu jusqu’au moment où, laissant son corps fatigué tomber en paix sur la terre, il se réveille au paradis.


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SaintAmbroise-ClaudeVignonGIMP
Saint Ambroise, Évêque et Docteur de l'Église

[Maria Valtorta écrit : ]

Jésus m’a ensuite parlé de saint Ambroise.

Mais je n’ai pu l’écrire, parce que des gens sont arrivés auparavant. Je me rappelle seulement qu’il disait que saint Ambroise, lui aussi, est devenu ce qu’il est devenu parce que des fleuves d’eau vive se formèrent dans son âme à partir du moment où il a aimé le Christ et cru en lui et, de soldat, le transformèrent en un grand évêque, défenseur de la foi et chantre de la virginité, “la fleur des parterres du Christ” (je me souviens parfaitement de cette phrase telle que Jésus l’a prononcée pour faire l’éloge de la virginité).

Après ces gens survint une… crise cardiaque colossale. Trois heures d’agonie, de 11 à 14 heures. Il est maintenant 17 heures, je ne saurais plus en parler. Il y a autre chose en moi. Il y a ce que mon Médecin divin m’a dit au cours de mon agonie. Mais c’est là un trésor qui m’est réservé. Je regrette la partie perdue de la leçon. Mais puisque le Seigneur ne me l’a pas répétée, je le crois content que cela ait tourné de cette manière.

Les Cahiers de 1945-1950, 7 décembre 1947