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FR-Evangile-Illustre-2015-11-19.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Si tu avais reconnu ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
31 mars 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 590.8
Préparation à la Passion

       (…) Quant à toi, cité qui veux ta perte et sur qui je pleure, sache que ton Christ prie pour ta rédemption. Ah ! si au moins, en cette heure qui te reste, tu savais venir à Celui qui serait ta paix ! Si au moins tu comprenais, en cette heure, l’Amour qui passe au milieu de toi, et si tu renonçais à la haine qui te rend aveugle, folle, cruelle contre toi-même et contre ton bien ! Un jour viendra où tu te rappelleras cette heure ! Mais il sera trop tard pour pleurer et te repentir ! L’Amour sera passé et aura disparu de tes routes ; il restera la Haine que tu lui as préférée. Or cette haine se retournera contre toi, contre tes enfants. Car on obtient ce qu’on a voulu, et la haine se paie par la haine.

       Qui plus est, cette haine ne sera pas celle des forts contre un inoffensif : ce sera haine contre haine, et donc guerre et mort. Entourée de tranchées et d’hommes en armes, tu souffriras avant d’être détruite ; tu verras tomber tes fils tués par les armes et par la faim, et les survivants être prisonniers et méprisés. Alors tu demanderas miséricorde, et tu ne la trouveras plus parce que tu n’as pas voulu reconnaître ton Salut.

       Je pleure, mes amis, parce que j’ai un cœur d’homme, et les ruines de ma patrie m’arrachent des larmes. Mais ce qui est juste doit s’accomplir, puisque, dans ces murs, la corruption dépasse toute limite et attire le châtiment de Dieu. Malheur aux citoyens qui sont la cause du mal de leur patrie ! Malheur aux chefs qui en sont la principale cause ! Malheur à ceux qui devraient être saints pour amener les autres à être honnêtes, mais qui profanent au contraire la Maison de leur ministère et eux-mêmes ! Venez. Mon action ne servira à rien. Mais faisons en sorte que la Lumière brille encore une fois au milieu des ténèbres ! » (…)

Enseignement de Jésus :

       « La scène racontée par Luc paraît sans lien, pour ainsi dire illogique : je déplore les malheurs d’une ville coupable et je ne sais pas compatir aux habitudes de cette ville ?       Non. Je ne sais pas, je ne peux y compatir, puisque ce sont justement ces habitudes qui engendrent les malheurs ; leur vue avive ma douleur. Ma colère contre les profanateurs du Temple est la conséquence naturelle de ma méditation sur les calamités qui vont toucher prochainement Jérusalem. Ce sont toujours les profanations du culte de Dieu, de la Loi de Dieu, qui provoquent les châtiments du Ciel. En faisant de la Maison de Dieu une caverne de voleurs, ces prêtres indignes et ces indignes croyants (de nom seulement) attiraient sur tout le peuple malédiction et mort. Inutile de donner tel ou tel nom au mal qui fait souffrir un peuple. C’est celui-ci : “ Punition d’une vie de brutes. ” Dieu se retire, et le Mal s’avance. Voilà le fruit d’une vie nationale indigne du nom de chrétienne. Au cours des dernières décennies comme aujourd’hui, je n’ai pas manqué par des prodiges de secouer les âmes et d’appeler à la conversion. Mais, comme alors, je n’ai attiré sur moi et mes instruments que moquerie, indifférence et haine. Pourtant, les individus et les nations doivent se souvenir que leurs larmes sont vaines s’ils n’ont pas voulu reconnaître leur salut auparavant. C’est en vain qu’ils m’invoquent quand, à l’heure où j’étais avec eux, ils m’ont chassé par une guerre sacrilège qui, en partant de consciences particulières vouées au Mal, s’est répandue dans toute la nation. Les patries sont sauvées, moins par les armes que par une manière de vivre qui attire les protections du Ciel. (…) »


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La confiance en Dieu

Marie dit :

« Mais il y a un autre point sur lequel j’attire votre attention.

J’en ai déjà parlé, mais j’insiste : il s’agit de la confiance en Dieu.

La confiance résume les vertus théologales.

Être confiant sous-entend qu’on a la foi, c’est le signe qu’on espère. C’est aussi faire preuve d’amour. Quand on aime une personne, quand on espère et qu’on croit en elle, c’est qu’on a confiance. Sinon, c’est impossible.

Dieu mérite notre confiance.

Si nous l’accordons à de pauvres humains qui risquent de ne pas y répondre, pourquoi la refuser à Dieu qui y répond toujours ?

La confiance est aussi humilité.

L’orgueilleux prétend : “ Je me suffis à moi-même. Je n’ai aucune confiance en l’autre parce que c’est un incapable, un menteur, un prétentieux. ”

Mais l’humble dit : “ Je fais confiance. Pourquoi ne le devrais-je pas ? Pourquoi devrais-je penser que je suis meilleur que lui ? ”

Il a donc d’autant plus de raisons de dire à Dieu : “ Pourquoi me défier de Celui qui est bon ? Pourquoi penser que je suis capable d’agir par moi-même ? ”

Dieu se donne à l’humble, mais il s’éloigne de l’orgueilleux.

La confiance est encore obéissance. Or Dieu aime l’obéissant.

L’obéissance est le signe que nous nous reconnaissons pour ses fils, et que nous reconnaissons Dieu pour notre Père. Et un vrai père ne peut qu’aimer.

Dieu est pour nous un vrai Père et un Père parfait. »

L'Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 27.6