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FR-Evangile-Illustre-2015-10-10-2019-10-12.jpg Logo Évangile
L'évangile du jour
« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu ! » (Lc 11, 27-28)

En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
6 octobre 28
Lieu
Gérasa
Livre
Tome 4 - ch 288.6
2ème année vie publique

       (…) La voix perçante d’une femme, limpide comme un chant d’alouette, s’élève au-dessus du brouhaha de la foule pleine d’admiration, chantant la nouvelle béatitude, c’est-à-dire la gloire de Marie :

       « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles et qui t’a nourri de son lait ! »

       Jésus se tourne vers la femme qui exalte la Mère par admiration pour le Fils. Il sourit, parce que cet éloge de sa Mère lui est doux. Mais il répond :

       « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. Fais cela, femme. »

       Sur ce, Jésus bénit et se dirige vers la campagne, suivi des apôtres qui lui demandent :

       « Pourquoi as-tu dit cela ?

       – Parce que, en vérité, je vous dis qu’au Ciel on ne mesure pas avec les mesures de la terre. Et ma Mère elle-même sera heu­reuse, moins en raison de son âme immaculée que pour avoir écouté la Parole de Dieu et l’avoir mise en pratique par l’obéissance. Le “ que l’âme de Marie soit faite sans fautes ”, c’est un prodige du Créateur. C’est à lui donc qu’en va la louange. Mais le “ qu’il soit fait de moi selon ta parole ”, c’est un prodige de ma Mère. C’est donc en cela que son mérite est grand. Si grand que c’est seulement en raison de cette capacité à écouter Dieu parlant par la bouche de Gabriel, et pour sa volonté de mettre en pra­tique la parole de Dieu sans rester à soupeser les difficultés et les douleurs immédiates et futures qu’allait susciter son adhésion, qu’est venu le Sauveur du monde. Vous voyez donc qu’elle est ma bienheureuse Mère non seulement parce qu’elle m’a engendré et allaité, mais parce qu’elle a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique par l’obéissance.

       Mais maintenant, rentrons à la maison. Ma mère savait que j’étais dehors pour peu de temps et pourrait s’inquiéter en voyant que je tarde. Nous sommes dans un pays à demi païen. Mais, en vérité, il est meilleur que les autres. Aussi partons, et tournons derrière les murs pour échapper à la foule qui me retiendrait encore. Allons, passons vite derrière ces bosquets touffus… » 


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L’exemple des trois Gentils justes

Jésus dit :

[...] L’enseignement dont je te parle et que vous donne mon Evangile, et sur lequel vous méditez peu ou pas du tout, est un enseignement de haute charité. Il y a trois épisodes qui vous le donnent. Ils vous sont expliqués d’autres façons, mais moi, en cette heure de haine entre les races du monde, je vais vous l’expliquer à ma façon : une façon sur laquelle vous auriez grand besoin de méditer afin de sortir de ce guêpier d’enfer en lequel vous avez transformé la terre.

Le centurion qui implore pour son serviteur paralysé, la femme cananéenne dont la réponse est un cri de confiance sans limites, la femme de Ponce Pilate. Trois Gentils, trois personnes en dehors de la Loi du Père. Mais qui, parmi les descendants d’Abraham, parmi ceux qui vivaient dans la Loi donnée par le Seigneur à son prophète au milieu des foudres du Sinaï, qui avait un cœur pareil à ces trois cœurs ? Ils ont cru en moi plus que mes compatriotes, ils ont reconnu qui j’étais à la lumière de leur foi, et leur foi a été récompensée.

Or, je veux que cela vous persuade que, dans toutes les races, dans toutes les nations, il y a des bons, des enfants de Dieu inconnus, puisque celui qui croit en moi et me cherche avec un cœur pur est mon enfant. Je n’avais pas trouvé, même en Israël, autant de foi que je trouvai en ces trois cœurs qui vinrent à moi sans que je les appelle matériellement. Et comme ces frères et sœurs lointains, il y en a tellement parmi les vivants !

Ne jugez pas, mes enfants, et ne méprisez pas. Aimez seulement, aimez tout le monde ; vous avez tous le même Père Créateur, souvenez-vous-en ; vous êtes donc frères et sœurs. Une seule poussière vous a formés et un seul souffle vous a animés.

Pourquoi alors tant de haine les uns envers les autres ? Ne soyez pas durs envers les autres. Regardez Jésus, le Maître qui ne se trompe pas et qui n’a pas repoussé le centurion païen et la cananéenne qu’on avait jugée, en Israël, lépreuse dans l’âme.

Prenez garde que ce ne soit Dieu qui vous juge tels, vous qui êtes infectés de cruauté, de fraude, de luxure et d’orgueil. Purifiez-vous au feu de l’amour. C’est l’eau lustrale qui rend votre âme blanche de nouveau et le toucher qui ouvre vos yeux aveuglés, vos oreilles bouchées, qui donne la vie à votre esprit paralysé et vous rend capables de comprendre ce que le divin Esprit dit à votre esprit, qui a besoin de tant de lumière et de pardon.”

Les Cahiers de 1943, 22 septembre