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2 octobre 2022 - Saints Anges gardiens
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L'évangile du jour
« Si vous aviez de la foi ! » (Lc 17, 5-10)

En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi. Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 mai 29
Lieu
Plaine de Saron
Livre
Tome 6 - ch 408.6
3ème année vie publique

       (...) Jésus parle :

       « Vous avez déjà appris ici que la foi peut multiplier le grain quand ce désir est suscité par l’amour. Mais ne bornez pas votre foi aux besoins matériels. Dieu a créé le premier grain de froment et, dès lors, il est devenu épi pour procurer du pain aux hommes. Mais Dieu a aussi créé le paradis qui attend ses habitants. Il a été formé pour ceux qui vivent conformément à la Loi et restent fidèles malgré les épreuves douloureuses de la vie. Ayez foi, et vous réussirez à vous garder saints avec l’aide du Seigneur, tout comme Joseph a réussi à vous distribuer une double mesure de blé pour vous rendre deux fois heureux et confirmer ses serviteurs dans la foi. En vérité, en vérité je vous dis que si l’homme croyait en Dieu, et s’il agissait pour un juste motif, les montagnes elles-mêmes, enracinées dans le sol par leurs entrailles rocheuses, ne pourraient résister et, à l’ordre de celui qui a foi dans le Seigneur, elles se déplaceraient. Avez-vous cette foi en Dieu ? demande-t-il en s’adressant à tous.

       – Oui, Seigneur !

       – Qui est Dieu pour vous ?

       – Le Père très saint, comme les disciples du Christ l’enseignent.

       – Et le Christ, qui est-il pour vous ?

       – Le Sauveur, le Maître, le Saint !

       – Cela seulement ?

       – Le Fils de Dieu. Mais il ne faut pas le dire, car les pharisiens nous persécutent si nous le faisons.

       – Mais vous, vous croyez qu’il l’est ?

       – Oui, Seigneur.

       – C’est bien, et que votre foi grandisse. Même si vous vous taisez, les pierres, les arbres, les étoiles, le sol, toutes choses, annonceront que le Christ est le vrai Rédempteur et Roi. Ils le proclameront à l’heure de son élévation, quand il sera dans la pourpre sainte et portera la couronne de la Rédemption. Bienheureux ceux qui sauront croire en lui dès maintenant, et plus encore à ce moment-là, qui auront foi dans le Christ et par conséquent la vie éternelle. L’avez-vous cette foi inébranlable dans le Christ ?

       – Oui, Seigneur. Apprends-nous là où il est, et nous le prierons d’augmenter notre foi pour être heureux ainsi. »

       Et ce ne sont pas seulement les pauvres, mais aussi les serviteurs, les apôtres et Joseph qui font la dernière partie de la prière.

       « Si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, et si vous la gardez dans votre cœur — car c’est une perle précieuse —, sans vous la faire enlever par quoi que ce soit d’humain ou de maléfique et de pervers, vous pourriez tous dire à ce mûrier puissant qui ombrage le puits de Joseph : “ Déracine-toi et transplante-toi dans les flots de la mer. ” (...)


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L'Ange gardien de l'écrivain lui révèle son nom

[Maria Valtorta écrit : ]

Si je n’écris pas ma joie de cette nuit, je vais me sentir mal.

Voici donc : nous nous sommes couchées à minuit et quart, et Marta s’est endormie aussitôt. Et quand elle dort… elle dort vraiment !

J’ai alors pris la sainte relique et je me suis mise à faire ma prière habituelle. [...] Je termine par les “Gloria” aux saints anges et archanges, et enfin à mon ange gardien. A ce moment-là, je m’interromps pour questionner ce dernier : « Mais comment t’appelles-tu ? Tu dois bien avoir un nom ! Je t’appelle “mon conseiller intérieur”. Mais je voudrais t’appeler par ton nom. »

Il m’apparaît, à côté de mon lit, à droite, vers le fond, et répond immédiatement avec un grand sourire : « Azarias. »

– Azarias ? Vraiment ? »

Il sourit encore plus et rétorque : « Tu n’en es pas sûre ? Récitons ensemble le “Veni Sancte Spiritus” et sept “Gloria”, comme je te l’ai enseigné depuis des années pour obtenir une réponse et un guide de la part de l’Esprit Saint en cas de besoin, puis ouvre la Bible au hasard. Le premier nom que tu verras, c’est le mien. »

Je récite cette prière avec lui, puis j’ouvre la Bible. Elle s’ouvre à la page 596, deuxième livre des Chroniques, au chapitre 15 :

« Azarias, le fils d’Obed, etc. »

Toujours souriant, l’ange dit : « Tu trouveras la signification de ce nom dans le livre de Tobie, dans les notes en bas de page. »

Je cours au livre de Tobie. Je trouve, en bas du chapitre 5 : « Azarias signifie “aide du Seigneur”, de sorte que Azarias fils d’Ananie veut dire : “Aide du Seigneur, fils de la bonté du Seigneur.” »

L’ange dit alors : « C’est bien cela », et il me regarde avec douceur en souriant.

Je l’observe : il est grand, beau, les cheveux châtain foncé, un visage rondelet dont les lignes et le teint sont parfaits, des yeux noisette foncés, grands, doux, très beaux. J’examine ses vêtements flous : une tunique droite, très chaste et belle, sans ceinture ni manteau, avec de larges manches et un décolleté carré. Ce vêtement est blanc et argent. Le fond est d’une couleur argentée légèrement brunie ; les broderies, qui semblent faites d’un brocart précieux, sont d’un blanc lumineux, plus blanc que toute neige ou pétale qui ait jamais été formé.[...]

Je dis : « C’est le même habit que le 4 janvier 1932 , et le même aspect ! » (ndr : Cf Autobiographie)

– Oui. C’est moi. Et si, en d’autres occasions, je te suis apparu avec trois couleurs saintes, c’est pour te rappeler que l’ange gardien veille essentiellement sur la vie des trois vertus théologales dans l’âme de la personne qu’il protège. »

Je le contemple tant et plus, tout en répétant et en savourant son nom toute la nuit, une nuit d’âpres souffrances, sans l’ombre de sommeil…

Je désignerai désormais mon “conseiller intérieur” du nom d’Azarias puisque, comme il me l’a dit en me saluant avant de disparaître de mon regard spirituel, « tout ange gardien est un Azarias, autrement dit une aide du Seigneur qui se manifeste plus explicitement à certaines occasions précises, sur son ordre et pour sa gloire. »

Les Cahiers de 1945-1950, 15 janvier 1946