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19 juillet 2022 - Sainte Macrine la Jeune
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L'évangile du jour
« Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » (Mt 12, 46-50)

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
18 août 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 269.12
2ème année vie publique

       (…) Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus :

       « Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. »

       Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.

       Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son vi­sage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit :

       « Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. » (…)


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Les guérisons des cœurs

Jésus dit :

« Vous ne pouvez évaluer l’immensité du mal que l’homme peut faire à l’homme par une intransigeance hostile. Je vous prie de vous souvenir que votre Maître s’est toujours montré bienveillant à l’égard des malades spirituels. Vous pensez que mes plus grands miracles et ma principale vertu se manifestent par la guérison des corps. Non, mes amis… [...] Mes principales œuvres, celles qui témoignent davantage de ma nature et de ma mission, celles que mon Père regarde avec joie, ce sont les guérisons des cœurs, soit les guérisons d’un vice ou de plusieurs vices capitaux, soit les désolations qui découragent quand on croit être frappé par Dieu et abandonné par lui.

Une âme qui a perdu cette certitude de l’aide de Dieu, qu’est-elle donc ?

C’est un faible liseron qui se traîne dans la poussière car il ne peut s’accrocher à l’idée qui faisait sa force et sa joie. Vivre sans espérance est une horreur.

Si la vie est belle malgré ses duretés, c’est seulement parce qu’elle reçoit le flot du Soleil divin. La vie a pour but ce Soleil.

Le jour humain est-il sombre, trempé de larmes, marqué de sang ?

Oui, mais après viendra le Soleil. Plus de douleurs, plus de séparations, plus de duretés, plus de haines, plus de misères et de solitudes sous les nuages qui accablent, mais clarté et chant, mais sérénité et paix, mais Dieu.

Dieu est le Soleil éternel !

Voyez comme la terre est triste quand survient une éclipse. Si l’homme devait se dire : “ Le soleil est mort ”, n’aurait-il pas l’impression de vivre pour toujours dans quelque obscur tombeau, emmuré, enseveli, mort avant même d’être mort ?

Mais l’homme sait qu’au-delà de cet astre qui cache le soleil et donne au monde un aspect funèbre, le joyeux soleil de Dieu brille toujours.

Il en est ainsi de la pensée de l’union à Dieu en cette vie.

Les hommes ont beau blesser, voler, calomnier, Dieu guérit, restitue, justifie, sans mesure.

Les hommes prétendent-ils : “ Dieu t’a repoussé ” ?

L’âme sereine pense, doit penser : “ Dieu est juste et bon. Il voit les causes et il est bienveillant. Et il l’est encore plus que l’homme le plus bienveillant ne saurait l’être. Il l’est infiniment. Par conséquent, non, il ne me repoussera pas si j’incline mon visage en pleurs sur son sein et lui dis : ‘ Père. Toi seul me restes. Ton enfant est affligé et abattu. Donne-moi ta paix… ’ ” ».

L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, ch 141.2