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12 juillet 2022 - Saints Nabor et Félix
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L'évangile du jour
« Ces villes, autrefois, se seraient converties » (Mt 11, 20-24)

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. » 


Logo Maria Valtorta
Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
24 juillet 28
Lieu
Capharnaüm
Livre
Tome 4 - ch 266.13
2ème année vie publique

(...) En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.        – Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.        – Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.        – Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.        – Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs. (…)


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Le chemin terrestre

L’Esprit Saint dit :

« Votre chemin terrestre est toujours bref par rapport à l’éternité.

Relatives, toujours relatives sont la souffrance et la croix, si on les compare à la joie céleste qui est infinie. Infinie comme le sont toutes les choses que Dieu destine à ceux que déjà il reconnaît comme étant “ ses fils et ses héritiers ”.

Quelle est la récompense du bienheureux ? Avoir Dieu. Donc il n’est pas faux de dire que cette joie sera infinie, car Dieu est infini. Dans la Révélation que Dieu fera de lui-même, de son Mystère, le bienheureux se réjouira d’une joie sans mesure, donc infinie.

Pour ces mêmes raisons, les humiliations terrestres ont toujours une valeur relative lorsqu’elles sont comparées à la gloire qui prendra corps chez les élus quand Dieu leur communiquera, en mesure pleine et parfaite, sa Grandeur, sa Beauté, sa Connaissance, son Feu d’Amour, sa Lumière, tous ses Attributs, tous ces Biens, toutes ces gloires, toutes ces vertus que Dieu tend à communiquer de façon relative, c’est‑à‑dire proportionnée aux vivants. Il le fait d’une manière toujours plus vaste, plus profonde et plus haute, à mesure que le vivant grandit dans la vie surnaturelle, à mesure qu’il se vide de son propre moi et de tout ce qui l’empêche de bien accueillir Dieu, tant que dure son séjour sur la Terre.

Alors, à la fin des temps, quand les corps des saints ressuscités seront glorifiés et réunis à leur esprit déjà glorieux et bienheureux, alors seulement la création, en attente depuis des millénaires, verra la révélation des fils de Dieu. La révélation de ce que les fils de Dieu auraient été depuis le commencement si au commencement le premier d’entre eux n’avait pas péché, si par cette Tache sacrilège, avilissante et douloureuse, l’homme n’avait pas sali la Création que Dieu avait si bien forgée.

Alors toutes choses seront restaurées telles que Dieu les avait conçues avant de les créer. Le diable et ses serviteurs seront jetés dans la mare éternelle, sans liberté de sortir et d’agir pour les siècles des siècles. Lorsque la création sera délivrée de la présence du Prince du mal — par qui sont entrés dans le monde la faute, la douleur et la mort — et quand auront disparu aussi la mort et la douleur, alors les choses qui furent avant auront cessé. Toutes choses qui, à leur origine étaient belles, bonnes — sans deuils et misères, sans férocités ni mensonges, sans malices et corruptions, — mais que Satan et la faiblesse de l’Homme et puis des hommes avaient perverti, rendu laides, mauvaises, douloureuses, cruelles, trompeuses et corrompues, redeviendront ce qu’elles auraient dû être.

Ce sera un monde nouveau, la Jérusalem éternelle. Ce sera un monde où il ne sera plus possible à Satan de pénétrer, ni à la douleur de torturer, ni à la malice de souiller, ni à la violence de nuire et de donner la mort. Et il sera éternel.

Ce sera la grande révélation des fils, du Peuple éternel de Dieu, révélation dont Dieu seul connaît la magnificence, lui qui sait tout et voit tout depuis son éternité. Qui, dans sa Pensée, connaît et voit cette révélation avec l’œil du Verbe. Par qui les fils de Dieu eux aussi auront la parfaite révélation de Dieu, et le connaîtront sans aucune restriction ».

Leçons sur l’Épître de saint Paul aux Romains, Leçon n° 32